29/5/2006

Le Sarawak : Miri et Bintulu

Classé dans: — Brigitte @ 11:24:18

Ayant réussi à descendre à terre et à trouver un hôtel où poster mes images et textes, voici ce que j’avais écrit:

 Miri : 

Nous voici dans les eaux de Malaisie.
Il est 18 h 30 . Nous venons d’arriver au large de Miri, situé dans la région de Brunei sur l’île de Bornéo en Malaisie.
Nous sommes entourés d’autres cargos et d’impressionnantes plates-formes pétrolières. La mer peu profonde ne nous permet pas d’accoster. Nous assistons à un coucher de soleil magnifique embrasant le ciel de couleurs turquoise, rosée puis des passages de laques rouge-orangé se reflétant dans cette mer de Chine (voir photo).

coucher de soleil à Miri

La transition jour/nuit est extrêmement rapide. Dans la nuit noire, tous les cargos et les plates-formes pétrolières ont allumé leurs lumières colorées et j’ai l’impression d’être à Noël avec une foule de sapins enguirlandés se reflétant dans l’eau : c’est surréaliste ! :-)

Cette nuit, à 2 heures, un remorqueur est venu amarrer une immense barge contre notre cargo :

accostage de la barge à Miri

                                     Accostage de la barge, à Miri

Cette barge portait notre chargement qui est, cette fois-ci, de 18 000 m3 de planches de bois destinées à la construction de maisons en Angleterre.
À l’arrière de la barge, un vieux container sert d’habitation aux quelques jeunes dockers malaisiens. On peut les voir pêcher, cuisiner, manger leur riz et poissons (voir photo) :

cuisine arrière barge à Miri

Plusieurs barges se succédant, ce chargement prendra toute la journée.

Barge à Miri

Nous repartons cette nuit pour Bintulu, à 12 heures de navigation d’ici…
…Mais non sans avoir admiré le magnifique lever de soleil ;-) :

lever de soleil à Miri

lever de soleil 2 à Miri


 Bintulu : 

Nous sommes arrivés à midi à Bintulu, ville pétrolière, comme je l’ai déjà expliqué, précédemment. Un nombre impressionnant de cargos (j’en ai compté 32 tout autour de nous…), en majorité des pétroliers, attendaient à l’entrée du port et nous avons été bloqués au large. ;-(

Un petit fait croustillant sur l’origine du nom de Bintulu. Le nom de Bintulu dérive probablement de « Meta Ulau », un terme du dialecte local mélanésien signifiant : « l’endroit où les têtes des ennemis étaient fumées » Cela fait référence aux chasseurs de têtes de cette époque. Le nom a, ensuite, subi des transformations en Mentulu puis Bentulau et finalement en Bintulu.

Bintulu possède un complexe pétrolier important.

    Bintulu pétrole J’ai pu me rendre au ParkCity Everly Hotel, assez éloigné du centre mais le seul endroit où l’on peut avoir un accès à Internet.Luxueux hôtel avec piscine et jardin.
La ville de Bintulu est assez commerciale mais avec un très beau marché et des bateaux de pêcheurs pleins de couleurs. Cela sera, sans doute, pour le prochain envoi.

Pour la petite histoire, quand je suis arrivée à Bintulu, (à 10km du port) j’ai pu voir, placardées, d’immenses affiches avec d’horribles photos de plaies, de dermatoses… et des publicités pour les pommades destinées à les guérir. Il paraît que les gens ici souffrent beaucoup de ces infections…. :-(

  Bon, eh bien à bientôt !… peut-être !…   Brigitte

26/5/2006

En quelques mots épars…

Classé dans: — Brigitte @ 01:38:42

Miri , en Sarawak, sur l’île de Bornéo, la troisième plus grande île du monde après le Groenland (qui n’en est, peut-être pas une) et la Nouvelle-Guinée, dont j’ai eu l’occasion de vous entretenir ;-)
Latitude :  4° 40 Nord,   Longitude :  113° 97 Est.

carte Malaisie 4

Actuellement, nous sommes, donc, au large de Miri. Dès que nous aurons fini le chargement de bois, nous repartons pour Bintulu (12 heures de navigation) où il nous sera possible de descendre à terre.

carte malaisie 3

BINTULU, Latitude : 03°12 Nord, longitude: 113°02 Est. C’est ici que la société Shell a été la première à se lancer dans la production de carburant de synthèse à partir du gaz naturel sur son site de Bintulu en Malaisie. Cette petite unité de production (12 500 barils/jours) est opérationnelle depuis 1993 et demeure à ce jour la seule usine au monde de production de ce carburant baptisé GTL (pour Gas To Liquid)… ou GNL in french (gaz naturel liquéfié) ;-)
Le procédé est bien connu depuis de nombreuses années, puisqu’il a été tout d’abord utilisé par l’Allemagne pendant la dernière guerre mondiale pour transformer le charbon en essence ainsi que par la compagnie sud-africaine Sasol lorsque la communauté internationale décida le blocus sud-africain sur les produits pétroliers (entre autres), ce qui obligea l’Afrique du Sud à utiliser son abondant charbon pour le transformer en essence…

Depuis peu le procédé GTL a retrouvé ses lettres de noblesse puisqu’il permet de transformer du Gaz (de pétrole) disponible en quantités non négligeables, en dérivés liquides, beaucoup moins abondants et néanmoins nettement plus aisés à transporter…

Si je parviens à trouver un point Internet, j’enverrai mon petit texte sur Miri et des photos. Si je ne trouve rien, eh bien, je me débrouillerai, j’espère, pour donner quand même des nouvelles….   Brigitte

24/5/2006

Équateur et Malaisie

Classé dans: — Brigitte @ 00:00:50

Ma Position :  Latitude :  06°51′34 Nord         Longitude :  121°55′57 Est

Les vaches maigres vont commencer… Plus de photos, plus de textes !…
Voilà les dernières brèves :
Nous avons passé l’équateur, il y a déjà deux jours ! L’heure a changé et nous n’avons plus que 7 heures de différence avec la France : nous nous rapprochons tout doucement de chez vous. ;-)
Hier, nous avons célébré le passage de l’équateur et nos deux militaires français étaient les « prisonniers/coupables » du dieu Neptune (Brrr!… ), lequel, dans son immense clémence, leur a évité le passage sous la superbe guillotine qui était dressée sur le pont ! Évidemment, pour nous remetre de ces émotions intenses, nous avons fait la fête, le soir, pour ce second passage de l’équateur : toujours de bonnes raisons pour boire un coup ! :-)

Actuellement, nous sillonnons les îles du sud des Philippines. Nous nous situons entre Mindanao (je peux voir au loin la ville de Zamboanga) à tribord et l’île de Basilan à bâbord (voir ma carte).

Philippines Malaisie 1

Nous arriverons demain après-midi, comme je l’ai déjà dit, à Miri, dans l’état de Sarawak ( Malaisie) mais seulement, hélas, pour une escale technique…

Quelques informations, quand même, sur le Sarawak :

Philippines Malaisie 2

C’est un État fédéré de Malaisie, en Malaisie orientale, au nord-ouest de Bornéo; 124 449 km2, 1 550 000 habitants. Sa capitale est Kuching, les villes principales Miri, où nous faisons escale, et Sibu (voir ma carte et le chemin du bateau).
Plusieurs chaînes boisées (Kapuas, Hose, Tama Abu [2 423 m au Murud]) séparent ce territoire du Kalimantan indonésien et s’abaissent par paliers vers une plaine littorale marécageuse (baie de Datu) bordant la mer de Chine méridionale. La forêt couvre les trois quarts du pays, peuplé de Malais, de Chinois et de Dayaks. Le pétrole de Miri est raffiné en partie à Lutong,

Bien que les latitudes soient équivalentes à celles de la Malaisie péninsulaire, le climat est différent dans la mesure où il est moins soumis au rythme des moussons. Les températures sont élevées toute l’année (un peu plus de 30°C le jour, autour de 25°C la nuit), climat favorable à l’extension de la forêt ombrophile équatoriale qui couvre, comme je l’ai dit, la majeure partie du territoire et qui commence à être exploitée.

Au contraire de la péninsule, en Malaisie orientale, les Malais et les Chinois se trouvent seulement sur les côtes. L’intérieur est le domaine de populations aborigènes, parmi lesquelles les Dayaks font figure de groupe dominant.

En 1841, le sultan de Brunei céda la souveraineté sur le Sarawak à James Brooke, dont les descendants régnèrent jusqu’en 1946. Le pays, qui était passé sous protectorat britannique en 1888, devint alors une colonie de la Couronne. Il acquit son indépendance et entra dans la fédération de Malaisie en 1963.

La Malaisie est, en effet, une fédération de 13 États, indiqués sur ma carte (Singapour s’en est très rapidement détaché): 11 États malais (Malaisie occidentale), auxquels il faut ajouter Sabah et Sarawak (Malaisie orientale). C’est une démocratie parlementaire à législation bicamérale. À côté de ce gouvernement fédéral, il existe dans chacun des 13 États une Constitution écrite, une Assemblée législative et un Conseil exécutif. Tous ces noms de lieux rappellent certainement à votre souvenir les problèmes des dernières années et la guerre que les terroristes islamiques ont fait subir au pays….

Bon, eh bien, c’est pas tout, ça, la journée commence !… À bientôt !  Brigitte 

19/5/2006

Madang, Papouasie-Nouvelle-Guinée

Classé dans: — Brigitte @ 07:24:38

Madang, ou Mandánja Latitude : 5°23′ Sud Longitude : 145°79′ Est 27 333 habitants
Température : 24 à 31°C en janvier et de 23 à 31°C en juillet. En ce moment, 25°C, temps pluvio-ensoleillé… ;-)

vue aérienne de Madang

Je viens d’arriver à Madang, nichée dans une très jolie baie sur une péninsule entourée de multiples petites îles, la plupart habitées. D’où un trafic incessant de toutes sortes de petits bateaux. De mon cargo, j’ai pu faire quelques photos que j’envoie.

arrivée à Madang

Originellement, la ville était nommée Friedrich Wilhelmshafen , quand la Nouvelle-Guinée appartenait à l’Allemagne. Pratiquement totalement détruite par des raids aériens, lors de la dernière guerre, elle fut entièrement reconstruite. Elle est assez sale mais agréable. Son paysage sous-marin est, paraît-il, à couper le souffle. C’est aussi le point de départ des excursions sur la rivière Sepik. On peut y entendre chanter une foule d’oiseaux. Mais une espèce toute différente domine cette cité : une grande chauve-souris, un mégachiroptère, la roussette, appelée aussi “renard volant", arboricole et frugivore qui s’envole à la nuit tombée.

Une grande allée principale ombragée par de magnifiques banians* est parcourue par les paisibles passants se rendant au pittoresque marché local ou en revenant avec leur chargement.

marché à Madang

  • Au fait, savez-vous que le terme de banian découle, par paronomase, de ce que les commerçants hindous (ou banians ) s’étaient installés à l’ombre de ces arbres (banian tree ) dans le Golfe Persique ?

De jolies maisons sur pilotis entourées d’arbres et de fleurs sont dispersées dans toute cette végétation luxuriante.

maison à Madang

L’eau est présente partout, mer, rivière, étangs remplis de nénuphars. Des petits ponts relient les étendues de terre

barque à Madang

C’est, enfin, une région d’endémie palustre maximum ! Avec présence de souches de parasites très résistantes aux médicaments antipaludéens…
J’ai rencontré un couple (lui, australien vivant depuis longtemps ici, et elle, sa jeune femme de Nouvelle Guinée) très sympathique. Nous avons dîné ensemble dans un bel hôtel, au bord de la mer, et j’ai beaucoup appris sur la Nouvelle-Guinée, les luttes tribales, les problèmes ethniques et politiques difficiles à résoudre….

robes au vent

Le 20 mai, 9h 32, heure française ;-)
Après cette soirée agréable, nous sommes repartis ce matin très tôt pour l’une des dernières escales de mon voyage. Le lever de soleil (à 5h30) était magnifique, jetant ses premières lueurs rose pâle et jaune d’or sur toutes ces petites îles et les montagnes lointaines encore endormies sous leur brume…

C’était notre dernière escale en Nouvelle-Guinée. Nous nous arrêterons dans un port (Miri, Sarawak Malaisie, LAT: 04° 23′ N, LONG: 113° 59′ E) mais uniquement pour nous ravitailler en fuel et sans pouvoir descendre… Ensuite : … Singapour À bientôt !… peut-être !… Brigitte

18/5/2006

LAE, Papouasie-Nouvelle-Guinée

Classé dans: — Brigitte @ 01:03:36

Me voici, donc, à LAE, sur l’île de Nouvelle-Guinée.

LAE    Latitude :  6° 72′ Sud     Longitude :  146°99′ Est  75 578 habitants

Hier nous sommes arrivés à LAE, ville peu sûre, nous avait-on avertis. Les citadins sont victimes des rascals (racaille, vauriens), jeunes gens de plus en plus sous la coupe de gangs évoluant de façon mafieuse. Vols à la tire, attaques armées de domiciles, de jour et de nuit, rackets de magasins, viols : la liste des méfaits impunis du « rascalisme » est longue. Peu des (modestes) villes du pays sont épargnées : ni Lae à l’est, ni Mount Hagen ou Goroka au centre, ni, bien sûr, la capitale Port-Moresby (250 000 habitants)…

Étant donné l’insécurité de la ville et mon désir très grand d’y aller faire un tour, le commissaire de bord, notre David national, s’est arrangé pour nous emmener faire une petite incursion en ces terres hostiles :
Une australienne très pimpante et exubérante, se faisant nommer “Blondie” (blonde décolorée à souhait) est, donc, venue chercher, dans son gros 4X4 flambant neuf, les quelques volontaires (dont moi).

enfants papous

Très peu de choses à voir. Cette ville est laide et sale; papiers traînant partout, un jardin botanique misérable, des murs lépreux, des vagues de gens pauvres, des routes défoncées…

Femme à Lae

                                                    Une femme de Lae 

Heureusement, la végétation luxuriante qui pousse comme du chiendent donne un pâle et falot éclat à cette ville triste qui regorge de malfrats de toutes sortes (il y a des policiers partout et les dix prisons de la ville sont pleines à craquer). Seuls deux points m’ont intéressée :

1) un coquet cimetière militaire où repose un nombre important de jeunes australiens et indiens tués lors de la dernière guerre. Petit bouquet de fleurs devant chaque petit carré et, sous chaque nom, une belle inscription individuelle;
2) nous avons pu visiter une très belle et riche réserve d’objets artisanaux venant de toutes les îles environnantes… tenue par notre excentrique “blonde” australienne qui, avec son 4x4, sillonne depuis trente ans toute la Nouvelle-Guinée.
   À bientôt, peut-être!… :-)    Brigitte

16/5/2006

Kimbe - Papouasie Nouvelle-Guinée

Classé dans: — Brigitte @ 05:39:11

Kimbe, toujours en Nouvelle-Bretagne
Latitude :  5° 55′ Sud   Longitude : 150° 14′ Est    20 000 habitants, environ.

Après avoir posté mon message hier, j’ai discuté avec la directrice de l’hôtel, une femme d’affaires d’origine chinoise et éduquée en Australie, en lui disant que j’aimerais bien aller voir ces petites îles ainsi que la forêt que j’apercevais du cargo.

carte Nlle Guinée

L’infrastructure routière étant très pauvre, elle m’a proposé de mettre un petit bateau à ma disposition.
J’ai pu emmener cinq passagers avec moi et nous nous sommes promenés le long de la côte, plongeant avec masques et tubas pour voir les coraux.
À Kimbe, en effet, les formations coraliennes peuvent atteindre des proportions gigantesques, ce qui ne se rencontre pas, habituellement, sur les barrières de corail. Tombants, récifs, formations de coraux époustouflants, faune pélagique, bancs de poissons spectaculaires font de cette baie et de ses alentours l’un des hauts lieux mondiaux de la plongée sous-marine.

Plongée à Kimbe

Le long des petites plages, les enfants, la plupart nus, sont venus s’ébattre près du bateau et nous dire bonjour en riant et chantant. Ils étaient excités comme des puces et avaient l’air heureux de vivre.
Plusieurs fois, dans ce voyage, je me suis posé la question de savoir qui était le plus heureux, ces gens sans rien mais heureux de vivre ou bien nous qui avons tout et courons après des désirs perpétuellement insatisfaits et nous créant des besoins sans cesse grandissants ?…
Sinon, avec le couple d’américains, le soir, nous sommes retournés à l’hôtel manger des crabes à la vapeur… un de mes plats préférés !
Après la chaleur, la poussière et après avoir serré plus d’une centaine de mains *
* — car ici, les gens connus ou inconnus se disent bonjour en se serrant la main; il est très important de saluer en serrant amicalement la main. Notez bien, cependant, que dans la culture mélanésienne, on ne regarde pas dans les yeux pour montrer son respect. Cela peut paraître étrange au premier abord que les hôtes vous saluent par votre nom et vous serrent la main en regardant par terre, mais il paraît que l’on s’y habitue. ;-)
après tout cela, donc, j’étais contente de regagner mon “chez moi” et de boire beaucoup d’eau fraîche. Que l’eau fraîche est bonne à boire quand on a soif ! ;-)

Nous repartons cet après-midi pour LAHE (voir ma carte).
Lae, Laé ou Lahe     Latitude : 6° 72′ Sud Longitude :  146° 99′ Est 75 578 habitants
Nous avons été avertis par le capitaine et le Commissaire de bord que ce port connaît une grande insécurité et qu’il nous est déconseillé de descendre.
En revanche, Madang, notre prochaine escale, est, paraît-il, une ville très agréable. J’écrirai, donc, de là-bas… peut-être !…   Brigitte

15/5/2006

Me voici chez les Papous ! :-)

Classé dans: — Brigitte @ 02:56:32

La Papouasie-Nouvelle-Guinée est un pays insulaire de 462 840 km2 situé à l’est de l’Indonésie et au nord de l’Australie, dans le sud-ouest de l’océan Pacifique. Elle est constituée, essentiellement, de la moitié orientale de l’île de la Nouvelle Guinée, considérée comme la deuxième plus grande île du monde après le Groenland, à laquelle s’ajoutent les îles de l’archipel de Bismarck (dont la Nouvelle-Bretagne, où est située Rabaul), de Buka et Bougainville, les îles de l’Amirauté et quelques îles secondaires. La capitale est Port Moresby.

carte Papouasie

La population, de 4,5 millions d’habitants, parle plus de 850 langues ! Elle est donc très diversifiée, non seulement sur plan linguistique mais aussi du point de vue ethnique. Elle comprend d’abord des Papous (78 %), puis des Mélanésiens (20 %), des Negritos (pygmées) et un certain nombre d’Européens. Compte tenu du grand nombre des langues utilisées dans ce pays très multilingue, les locuteurs ont recours à des langues véhiculaires pour communiquer entre eux: il s’agit du pidgin english (tok pisin), du hiri-motou et de l’anglais, cette dernière étant la langue officielle de facto du pays.

Le pays, au relief montagneux (le sommet le plus élevé atteint 4 509 m), a un climat chaud et humide. Couvert d’une forêt dense, il est richement doté en ressources naturelles, mais leur exploitation est entravée par le terrain accidenté et le coût élevé du développement de l’infrastructure nécessaire.
Les populations papoues qui vivent dans l’intérieur de la Nouvelle-Guinée conservent un mode de vie archaïque (cultures sur brûlis, chasse et cueillette). Des plantations (caféiers, cacaoyers, palmiers à huile, théiers), près de la mer, marquent une économie plus moderne. Le cuivre est la première ressource minière, suivie par l’or, l’argent et un peu de pétrole.
Dans ce pays où l’attachement aux valeurs ancestrales est omniprésent, la conception occidentale de l’économie est en butte aux plus virulentes résistances. En octobre 1998, des groupes ethniques de la région de Madang ont assigné à leur député le dépôt d’une proposition de loi visant à l’abolition de la monnaie-papier, et le retour à l’usage du Kina - et du Toea, sa subdivision - qui sont en fait des coquillages… Sur les marchés des principales villes de la province des Highlands, le troc est encore couramment pratiqué.
Ce pays a accédé à l’indépendance en 1975, dans le cadre du Commonwealth. La Reine Elisabeth II en est le chef d’État, représentée par un gouverneur général, le pouvoir exécutif réel étant entre les mains d’un premier ministre.

D’après les renseignements fournis par le ministère des Affaires Étrangères français, la capitale, Port Moresby, ainsi que deux villes (Mount Hagen et Lae) connaissent une insécurité (agressions à main armée, vols, cambriolages) et également les régions de Mendi et Tari (guerres tribales). Les îles du Nord (Nouvelle-Bretagne et Nouvelle-Irlande) sont plus sûres.

Rabaul, ville située à l’extrême Est de la péninsule Gazelle, en Nouvelle-Bretagne, a été ravagée, comme je vous l’ai dit, en 1994, par l’explosion d’un des trois volcans qui l’entourent.

Cargo à Rabaul

Cargo à Rabaul

L’un des volcans fume encore et l’on marche sur une poussière-poudre noire.

Rabaul

coucher de soleil à Rabaul

Coucher de soleil à la lueur du volcan

La dernière guerre a laissé des traces et je suis allée voir les vestiges des installations japonaises : tunnels, bunkers, avions écrasés….

avion japonais

Restes d’un avion japonais

On peut prendre le taxi :

taxi à Rabaul

Voir des cases, dans des villages :

Case en Nouvelle Guinée

et même discuter avec la police !

avec la police à Rabaul

Après avoir terminé de charger des graines de cacao (7,5 tonnes), nous sommes repartis vers Kimbe,
petit port situé à 13 heures de Rabaul, carte Kimbe dans une belle baie bleue, mais restâmes bloqués à 1 mile du petit port qui ne pouvait pas nous accueillir car un autre cargo avait pris notre place et nous devions attendre… peut-être encore 36 heures, nous assurait-on !
Nous étions entourés de tas de belles petites îles qui ont l’air bien appétissantes car je voyais au loin des forêts vierges, des petites criques avec des plages…. désertes. Et je rongeais mon frein : si près et ne rien faire !… :-(

Mais, ce matin, notre cargo a, tout de même, pu aborder, l’autre cargo venant de partir…
L’accostage fut très délicat, le seul et unique quai à Kimbe étant plus petit que le cargo ! ;-) J’ai sauté dans un pick up dont le chauffeur papou m’a amenée dans un très bel hôtel. Ce qui me permet de poster texte et photos après avoir ragé contre les spams qui envahissaient mon site, surtout que l’ordinateur sur lequel je m’escrime dans cet hôtel est d’une lenteur excessive.
Nous restons ici jusqu’à demain matin et je vais bien trouver quelque chose à faire !… Brigitte

14/5/2006

AVERTISSEMENT !

Classé dans: — Brigitte @ 05:00:10

Mon blog semble avoir un petit succès… Hélas ! dirais-je :-(
Parce que j’ai été obligée, hier et tout à l’heure, de supprimer plus de 400 messages    dans les commentaires, que deux ou trois spammeurs avaient placés à divers endroits pour réaliser leur pub infecte… ce qui a aussi engorgé ma BAL… Perte de temps tout à fait mal venue !

En conséquence, j’ai été obligée de fermer à tout commentaire les messages du début et me vois contrainte de soumettre tous les “commentaires” à venir à une approbation préalable. C’est pourquoi il ne faudra pas vous étonner de ne pas voir apparaître le vôtre tout de suite après que vous l’avez écrit. Mais ne vous en faites pas; il paraîtra après accord.

C’est le moyen le plus simple d’éviter que ce blog ne disparaisse ou ne devienne inutilisable en devenant le support de pubs pour les moteurs de recherche. Si cela n’est pas suffisant, je réserverai les commentaires aux seuls utilisateurs enregistrés et acceptés . Vous pouvez vous enregistrer en cliquant sur le bouton ad hoc, en dessous de “connexion” sur le bandeau de droite et en choisissant, dans la fenêtre qui apparaîtra, vos nom, mot de passe (à répéter et à ne pas oublier) et adresse e-mail fiable.
Voilà !  Bonne journée à tous !   Brigitte

13/5/2006

Arrivée en Papouasie-Nouvelle-Guinée !

Classé dans: — Brigitte @ 02:27:46

Ma position : Latitude : 4° 15′ 27″ Sud Longitude : 152° 10′ 96″ Est
Nous passons à GMT + 10, du point de vue de l’heure officielle, comme l’indique mon horloge ;-)

Nous sommes arrivés, à présent, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, groupe d’îles comprenant la partie Est de l’île de Nouvelle-Guinée (partagée avec l’indonésie) entre la Mer de Corail et l’Océan Pacifique Sud, à l’Est de l’Indonésie. C’est une région au volcanisme actif car située sur la Ceinture de feu du Pacifique. On y déplore des séismes fréquents et parfois graves, des coulées de boue, des tsunamis…

Cette fois-ci j’ai réussi à découvrir une connection Internet dans le seul et bel hôtel de Rabaul (Nouvelle Guinée) où je me trouve, actuellement. J’ai fait un plongeon dans la piscine avant d’écrire. Il fait assez chaud ici ! :-(

Rabaul était, jusqu’en 1994, la capitale de la partie est de l’île de Nouvelle-Bretagne, une île de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. La ville était construite dans la Caldeira d’un grand volcan et fut détruite par une importante éruption en 1994. La nouvelle capitale, Kokopo, est située à 20 kilomètres de Rabaul, si bien que la nouvelle capitale et le nouvel aéroport sont souvent appelés Rabaul.

Rabaul

Nous repartons, cet après-midi, pour Kimbe, un autre port de Nouvelle-Guinée.
Pour l’heure, voici quelques images des îles Salomon que je viens de quitter:

dessin sur un container

Un dessin sur un container

îles Salomon sculpture et marché
À bientôt ! Brigitte

10/5/2006

Bonjour… et adieu les îles Salomon !

Classé dans: — Brigitte @ 23:03:03

Honiara : Latitude : 9° 32′Sud, Longitude : 160° 12′Est

Honiara (50 000 hab.), capitale des îles Salomon, est située sur l’île de Guadalcanal et fut reconstruite à la fin de la Seconde Guerre mondiale pour remplacer la capitale précédente, Tulagi.

carte îles salomon

D’une superficie de 27 556 km2, les îles Salomon sont peuplées de 472 000 hab. mais leur zone maritime couvre 1 million de km2 (environ le double de la superficie de la France) ; les 992 îles et îlots qui composent cet archipel sont dispersés sur environ 1500 km.
Les forêts couvrent 93% du territoire (seulement 2% des terres sont cultivées). Elles sont massivement exploitées par des sociétés japonaises, coréennes et malaises.

C’est une monarchie, membre du Commonwealth. Le chef de l’État est la Reine Élisabeth II d’Angleterre, représentée par le gouverneur général Nathaniel Waena. Le premier ministre est M. Manasseh Sogaware (depuis avril 2006).

De très durs combats eurent lieu sur ces îles entre États-Unis et Japon durant la Seconde Guerre mondiale. L’autonomie fut réalisée en 1976 et l’indépendance fut accordée le 7 juillet 1978. Les problèmes actuels, qui remettent en cause la viabilité de cet archipel, sont, entre autres, le déficit de gouvernement, le déboisement et le contrôle du paludisme.

Il y a eu une flambée de violences autour du 20 avril dernier, sur fond de rivalités ethniques, de querelles politiques et d'accusation de corruption à la suite des élections: les partisans du candidat battu ont assiégé l'Assemblée et, frustrés du fait que le nouveau premier ministre ait pu se mettre à l'abri, s'en sont pris aux biens de la communauté chinoise, prenant même d'assaut l'un des principaux hôtels de la capitale.<br>
Australie, Nouvelle-Zélande et Fidji ont envoyé des troupes pour renforcer l'important contingent international de sécurité, baptisé RAMSI qui s'y trouvait déjà et qui comprend, également, des contingents des Tonga et Papouasie-Nouvelle-Guinée.<br>

Les dessous de table, qui gangrènent le monde politique insulaire depuis des années, s'accompagnent d'une arrivée massive de prospères entrepreneurs chinois aux Salomon, alors que le niveau de vie de la population demeure l'un des plus bas de la région. L'animosité à l'encontre des habitants d'origine chinoise n'en devient que plus grande.<br>

Il semble que ce soit la «guerre du carnet de chèques», que se livrent la Chine populaire et Taiwan afin d’attirer dans leur camp les petites nations du Pacifique, qui a plongé les îles Salomon dans le chaos au cours des deux dernières semaines. En effet, ces îles reconnaissent Taiwan… et pas Pékin, d’où les luttes d’influence… La Chine populaire, reconnue par l’ONU et la plupart des nations du monde, mène une stratégie d’isolement à l’encontre de Taiwan. Pour sa part, l’île nationaliste, grâce à des fonds importants, est parvenue, jusqu’à présent, à conserver dans le Pacifique la reconnaissance diplomatique de six micro-Etats, certes peu importants, mais dont les voix comptent aux Nations-Unies. Face à cela, Pékin dépense moult argent pour les retourner et conserver de son côté ceux que Taiwan courtise. Récemment, le régime communiste a, ainsi, aidé le Vanuatu à acheter un avion de ligne, bâti un stade en Papouasie-Nouvelle-Guinée et offert des prêts aux Fidji.

 Le nouveau Premier ministre élu le 20 avril, Snyder Rini, a démissionné mercredi 26 avril après moins  d'une semaine au pouvoir, une décision prise, selon lui, « pour le  bien du pays » (mais il n'avait plus de majorité...)
Les Chinois figuraient parmi les plus importantes victimes des  troubles récents et Chinatown d'Honiara a été presque anéantie par les  pillages et incendies. La Chine a rapatrié ses ressortissants par charters...
Le couvre-feu vient d'être levé à la fin du mois d'avril... :-(

Cet archipel avait déjà sombré dans la violence interethnique au début des années 2000 (outre l’anglais, 87 langues indigènes sont parlées aux îles Salomon !). En juillet 2003, l’intervention d’une mission régionale de paix conduite par l’Australie et forte de 2 225 hommes avait mis un terme aux émeutes. mais le pays reste miné par les haines tribales…

Le nouveau Premier ministre Mannaseh Sogavare a nommé comme ministres de son gouvernement — dont l’un ministre de la police et de la sécurité nationale — deux députés qui sont en prison depuis deux mois pour avoir poussé à l’émeute et à la haine raciale ! Helen Clark, Premier ministre de Nouvelle-Zélande, s’est déclarée “consternée “, de même que le ministre des affaires étrangères d’Australie, Alexander Downe, qui va se rendre sur place…

Voilà !
Les Iles Salomon sont moins agitées, actuellement, mais j’ai remarqué, lors de mon bref passage, des gens extrêmement pauvres et d’autres conduisant de magnifiques 4x4… Dans l’hôtel d’où j’ai envoyé le précédent message, les gens avaient l’air opulents…

À la sortie du port, des centaines de jeunes attendaient pour être employés comme dockers à l’arrivée de notre cargo. Ceux qui furent retenus ont travaillé pieds nus, sans casque, et avec une seule échelle pour tout le monde qu’ils se passaient de l’un à l’autre. :-( Ils ont été très lents et ont souffert, je crois, d’une très mauvaise organisation… Nous sommes partis avec 8 heures de retard, sans pouvoir descendre…

Nous arrivons demain soir en Nouvelle-Guinée où j’aurai certainement beaucoup de choses intéressantes à vous raconter. Brigitte

9/5/2006

Une virée à Espiritu Santo

Classé dans: — Brigitte @ 11:50:41

Nous nous arrêtons pour la nuit sur le trajet d’Honiara (iles Salomon) et j’ai pris le risque de sortir du cargo pour poster ce message et ces images   

Luganville (Espiritu Santo Vanuatu), le 8/05/06

      Faisons, tout d’abord, une petite visite au marché ;-)     Par là :

Marché à Vanuatu

   ou par ici :

Marché à Vanuatu 2

    Ayant entendu parler de villages très primitifs aux Iles Vanuatu, et profitant du chargement de copra sur notre cargo, j’ai entrepris de visiter l’un d’eux que j’avais repéré dans un livre.
Seul le couple d’américains, au demeurant fort sympathique, était intéressé par mon escapade. Nous avons, donc, repéré, dans la seule rue de Luganville, une voiture pick-up à quatre places et, après discussions et négociations, nous voilà partis dans le bush, sur une piste de terre rouge bordée d’une épaisse muraille d’arbres aux formes étranges.
Cette végétation très dense, aux essences tropicales multiples est, parfois, entrecoupée d’immenses plantations de cocotiers qui fournissent ce fameux copra que nous allons transporter.

Marchande d'oranges vanuatu
Nous arrivâmes enfin dans le petit village de Tanafo, lieu de résidence de Jimmy Stevens, leader du mouvement indépendantiste des années 80. Son but était de sauvegarder les us et coutumes des natifs et de lutter contre l’influence européenne. Il a même eu l’appui de Giscard d’Estaing, alors président de notre République. Mort il y a une dizaine d’années, son cercueil trône, intact ( !), dans une des cases.

Invités surprises, nous fûmes très bien accueillis par l’un des fils de J. Stevens, Frankie, chef de ce village. Il me serait trop long de vous relater, ici, l’histoire, les coutumes, le rôle important du porc, de la religion et de leur science médicinale très élaborée…

Femme et enfant à Tanafo
Ce village est encore très primitif, les gens vivant pratiquement nus, vêtus de simples pagnes constitués de feuilles pour les femmes et d’étuis péniens pour les hommes (nambas ) et rien pour les enfants. Mais ces coutumes tendent à disparaître et, déjà, l’on peut voir quelques jeunes hommes en short long et de jeunes femmes en robes aux couleurs vives.
Les belles grandes cases faites de branches séchées de cocotiers sont dispersées dans de petits jardins où enfants, cochons noirs, chiens et poules s’égayent, mais le tout est très propre.
Chaque case possède une cuisine très rudimentaire dans laquelle un chaudron est posé sur des braises à même le sol, la fumée se répandant dans l’unique pièce et s’évacuant péniblement à travers la toiture composée de feuilles de bananier. On peut distinguer des nattes dans un coin et quelques racines qui pendent du plafond, le tout dans une pénombre à laquelle l’œil a du mal à s’habituer.

Nous avons fait des échanges de cadeaux : mes porte-clefs Tour Eiffel et les berlingots pour les enfants ont eu beaucoup de succès et l’on m’a offert de délicieux pamplemousses. Ces personnes ont été très surprises d’apprendre qu’à Paris, il ne poussait pas de cocotiers ! Nous avons fait également une donation à ce village.

Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés dans une sorte de “cokerie” où le copra est séché. Après avoir brisé la noix de coco, on entasse les morceaux sur une immense clayette en bois sous laquelle un feu très doux est entretenu, qui les assèche. Puis les morceaux sont broyés et le copra est acheminé jusqu’à notre cargo (2 000 tonnes) et sera livré à Anvers pour être transformé en huile.

Notre route s’est poursuivie jusqu’à une grande baie bordée de petites plages de sable fin et blanc sans personne à l’horizon ! :-)  Arrêt obligatoire pour une petite baignade (eau à 28°C).

Petite plage à Espiritu Santo

Nous sommes revenus à notre cargo, en passant par le « trou bleu » petite retenue d’eau bleu turquoise où, à nouveau, nous n’avons pas hésité à faire un plongeon dans cette eau douce de rivière translucide.

trou bleu à Espiritu Santo

Notre cargo avait terminé de charger sa cargaison. Devant partir plus tôt que prévu, mon couple d’américains et moi-même avons eu juste le temps, pour clore en beauté cette journée enrichissante et inoubliable, d’aller déguster, en ville, une langouste grillée (une pour chacun, évidemment ! :-)   ) qui a été un régal.

     Prochain arrêt : Honiara, Capitale des Iles Salomon       Brigitte

6/5/2006

Espiritu Santo Vanuatu

Classé dans: — Brigitte @ 07:35:13

Ma position :     Latitude : 15°31 01 Sud     Longitude : 157°11 27 Est

À présent que j’ai réussi à poster quelques photos de Nouméa grâce à l’obligeance d’un monsieur, car je ne trouvais pas d’Internet, ici (voir le post précédent), parlons un peu —  toujours par le même truchement  — de mon lieu de résidence actuel ;-) : les îles de Vanuatu.
Après avoir sillonné la mer de Corail parmi de grandes et petites îles des Vanuatu, en passant par Port Vila ( voir ma carte précédente),

Port-Vila

                                        Port Vila

nous sommes arrivés, sous de gros nuages noirs, à l’île Espiritu Santo :

Espiritu Santo 1

où nous avons accosté à Luganville, la deuxième ville de l’archipel, après Port-Vila. Quelques renseignements sommaires sur cette île :

Espiritu Santo 2

L’accostage a été très délicat, sans remorqueur, le vent faisant virer sans arrêt notre barque difficile à manier (voir photo ci-dessous).

Cargo à Espiritu Santo

Après de multiples manœuvres savantes, dans ce coin perdu, avec quelques baraques comme hangars, nous attendons la cargaison de copra.
Le temps humide et les pluies ne nous permettent pas, actuellement, de charger… ce qui va me permettre de visiter à loisir l’unique rue de Luganville !
À une prochaine étape pour la suite de mes aventures !   ;-) Brigitte

Des images de Nouméa

Classé dans: — Brigitte @ 07:32:47

Après une escale rapide à Port-Vila, la capitale de Vanuatu, dans l’île Efaté (voir ma carte), je peux, enfin, dans cette île d’Espiritu Santo, dont je vais parler plus tard, poster, grâce à un monsieur chinois, M. Jacques Wong — lequel m’a, quand même, respectueusement taxée de 20 $ pour 15 min. de connexion, alors que, dans les cybercafés, le coût varie entre 1 et 5 $   —  des images de Nouvelle Calédonie. Ce que mon départ précipité m’avait empêchée de réaliser. Les voici, donc:

Coucher de soleil sur Nouméa

                       en commençant par un coucher de soleil flamboyant sur Nouméa

maison et gens à Nouméa

                                                        des maisons et des gens

Nouméa place cocotiers 1

                                                        la Place des Cocotiers

Nouméa place cocotiers 2

                                                        toujours cette belle place

Nouméa place cocotiers 3

                                                        où les femmes papotent

Nouméa place cocotiers 4

                                                                       lieu de calme et beauté

Usine de nickel à Nouméa

                                                        enfin, pour contraster, l’usine de nickel

Voilà… vous savez tout et vous avez tout vu
…enfin ce que j’ai vu :-)  Brigitte

4/5/2006

Retour impératif au cargo !

Classé dans: — Brigitte @ 01:58:00

Ma position :  Latitude :  21° 13 76 Sud       Longitude : 167° 39 53 Est

Je rappelle — en raison de questions récemment posées — que seul le dernier mois s’affiche sur cette page et que, si l’on désire (re)lire les textes précédents, il convient, bien entendu, de cliquer, à droite, dans les “Archives", sur les mois écoulés… En outre les dates et heures de mes messages correspondent à l’heure française des “posts"   ;-)

Hier, pendant notre excursion en plein coeur de l’Ile, notre chauffeur-guide, un joyeux bon vivant anglais, a recu un appel selon lequel nous devions impérativement rebrousser chemin, le cargo changant de port et partant le soir même !   :-(

Très déçue, car je m’étais proposé de visiter Nouméa, son centre culturel, son marché, un très beau musée d’ethnologie, etc., j’ai dû, évidemment, me plier aux consignes.
Heureusement, j’ai pu, le premier jour, réaliser quelques photos du centre ville, que je vous enverrai à la prochaine escale.

Comme quoi, il faut toujours profiter des (bonnes) choses à l’instant même où cela est possible; on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve !
Nouméa ressemble à une petite ville provinciale de Métropole, agréable et pleine de charme. J’ai seulement pu me promener sur la belle place des Cocotiers. Les magasins affichent tous les produits francais mais à des prix exorbitants et je me demande bien comment les Néo-Calédoniens peuvent s’offrir ces marchandises !…

Notre chauffeur-guide nous a déposés dans la plus grande mine de nickel de Nouvelle-Calédonie où d’immenses machines, tapis roulants, poussière et fumée jaunes contrastaient avec la forêt mixte et fraîche que nous venions de quitter.
Dans cette mine, un quai où notre cargo GAZELLE empilait encore des containers. À 21 heures précises, les dockers ont cessé de travailler. De grandes discussions agitées ont été échangées entre le capitaine et les responsables…. Bref le cargo est parti, laissant sur le quai 20 containers !…

Je viens d’apprendre que nous faisons escale ce soir à Port Vila, archipel des Iles Vanuatu, mais pour la nuit seulement.

carte de vanuatu

État de Mélanésie situé dans le sud-ouest de l’océan Pacifique, en mer de Corail, au nord-est de la Nouvelle-Calédonie, condominium franco-britannique sous le nom des Nouvelles-Hébrides de 1906 à 1978, Vanuatu devint indépendant en 1980.
Plusieurs des îles de Vanuatu ont été habitées depuis des milliers d’années; les vestiges les plus anciens mis à jour datent du IIe millénaire av. J.-C. Le premier explorateur européen à atteindre les îles était l’Espagnol Pedro Fernández de Quiros en 1606. James Cook les visita également vers la fin du XVIIIe siècle; puis les Européens commencèrent à les coloniser.
En 1906, les Français et les Anglais s’accordèrent pour en faire un condominium franco-britannique sous le nom de Nouvelles-Hébrides. Durant les années 1960, les Vanuatuans commencèrent à demander l’autonomie et l’indépendance leur fut finalement accordée par les deux nations le 30 juillet 1980.

Notre prochain arrêt, où je pourrai poser pied à terre, est Santo, dans deux jours. En attendant, nous sillonnons à travers des tas de petites îles désertes avec cocotiers…       Brigitte

2/5/2006

NOUMÉA

Classé dans: — Brigitte @ 07:56:35

Ma position :    Latitude :  22° 27′ Sud     Longitude : 166° 45′ Est

J’entends, depuis mon navire, qu’il se passe des choses, en France, sur le plan politique. Mais ces bruits me reviennent éloignés, étouffés et à peu près incompréhensibles… comme à vous, peut-être, après tout   ;-)
Il faut comprendre qu’ici, nous sommes coupés de tout… et cela ne me manque pas du tout ! Le clapotis des vagues, le vent dans mes oreilles et le ronron du moteur emplissent ma tête d’autres bruits.

Nous avons, à présent, 9 heures d’avance sur vous. Mais, je le répète, si l’horloge de mon blog affiche l’heure qui est la mienne, mes messages portent l’heure française à laquelle ils ont été envoyés.

arrivée à Nouméa 1

Arrivée à Nouméa ce matin à 12 H. La Nouvelle Calédonie est entourée d’une barrière de corail et l’approche du port de Nouméa nécessite un pilote qui vient rejoindre le bateau en pleine mer, près de la barrière, deux heures avant l’accostage :

remorqueur à Nouméa

Bref historique de la Nouvelle-Calédonie :

L’on admet aujourd’hui que le peuplement de l’île par des navigateurs asiatiques s’effectua vers 5000 avant J.-C. (gravures rupestres ?).
En revanche, l’histoire reconnue et prouvée s’étage en deux civilisations : l’époque Koné (1500 avant J.-C./200 après J.-C.) se caractérise par la culture/base de l’igname et la célèbre poterie Lapita. L’époque “moderne” dite Naïa-Oundjo se développe ensuite jusqu’à l’arrivée des Européens (XVIIIe s.) : population relativement importante émiettée en structures claniques multiples se faisant souvent la guerre et pratiquant une anthropophagie rituelle.
Ce fut le Capitaine Cook qui baptisa ainsi le pays (en raison de son origine écossaise) quand il y débarqua, en 1774, en route pour la Nouvelle Zélande. La Pérouse, sur ordre de Louis XVI, reconnaît l’île à son tour en 1778. Pendant la première moitié du siècle, navigateurs et aventuriers, savants et pirates, missionnaires anglicans et catholiques occupent l’île, sans que l’on puisse parler de véritable colonisation. En 1853, la Nouvelle Calédonie fut proclamée territoire français par Napoléon III et, à partir de cette date, des centaines de colons français s’y installèrent. Des milliers de prisonniers (comme les Communards en 1871) furent aussi déportés sur l’île.

carte de nouvelle calédonie

La Nouvelle Calédonie présente deux particularités : sa richesse en nickel et la juxtaposition de trois principaux groupes humains : les Mélanésiens ou Kanaks, les Européens et les Océaniens (venus d’autres archipels du Pacifique). L’archipel comprend 4 provinces et 32 communes, superficie de 1 857 500 hectares, compte env. 200 000 habitants dont près de la moitié se concentre à Nouméa.
Climat tempéré tropical océanique. Température moyenne annuelle : 23°. Saison chaude (mi-nov./mi-avril) : 25 à 27°. Saison fraîche (mi-mai/mi-sept) : 20 à 23°.

arrivée à Nouméa 2

                                              Arrivée à Nouméa 2

Nouméa est une grosse bourgade, agréable et calme avec une belle place nommée “Place des Cocotiers". Il fait une chaleur humide et le ciel est bien gris mais le temps est doux.

port de Nouméa

                                              Port de Nouméa

Nous restons ici 2 jours. J’envoie les premières images, les autres suivront quand j’aurai visité l’île. Je vous en dirai plus demain :-)       Brigitte

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