31/1/2012

L’arrivée à Sainte-Hélène

Classé dans: — Brigitte @ 20:38:56

                    Je me suis levée très tôt ce matin, à 5h pour voir apparaitre l’île de Ste-Hélène depuis le pont de commandement.

      Sainte-Hélène au loin

                                              Sainte-Hélène au loin

             Tout d’un coup, contrastant avec le calme des derniers jours, une étrange fébrilité agite tout le petit monde du bateau : On distingue l’île (à peine) au loin, très loin à l’horizon. Alors on scrute, on se presse sur le pont avant, on photographie, la masse indistincte devient petit à petit plus précise, les visages s’animent, on reconnaît tel massif ou côte de l’île.

            Ste-Hélène en vue

            Côte Ste-Hélène 1

            Côte Ste-Hélène 2

            Côte Ste-Hélène 3

             J’ai essayé de penser à Napoléon quand il a vu ce que je regardais et quelles devaient être ses pensées ?… 

            On fait cap sur le rocher George, puis on contourne l’île pour arriver en face de Jamestown.

           Jamestown

                                                                    Arrivée à Jamestown

            Nous sommes arrivés à l’entrée du port à 8 heures. Deux grosses barges se sont collées au bateau, puis une sorte de chaloupe est, également, venue accoster pour déposer les officiers des douanes.

           Débarquement à Ste-Hélène

                                                       Débarquement à Sainte-Hélène

           Après les formalités de douane, nous avons été invités à débarquer au fur et à mesure, par groupes de 20 personnes, dans cette chaloupe qui a fait des va-et-vient entre le RMS et le quai du port de Jamestown : Sainte-Hélène n’a pas de port en eau profonde. A 10h30, j’étais sur terre avec ma valise, pleine d’émotion…

                                                     À suivre…                                 Brigitte

30/1/2012

Le voyage sur le RMS (2)

Classé dans: — Brigitte @ 18:12:49

                  La mer est calme, je vais pouvoir me mettre à finir mes croquis, enfin !  :-)

                  Ici, c’est le paradis. Nous sommes entièrement pris en charge. Le matin, à 7h, j’entends une petite voix douce qui me dit « Ma’am, your coffee is ready ». Je tends mollement la main depuis ma couchette pour saisir la tasse de bon café fumant. Quel luxe d’être réveillée ainsi ! Puis, une fois prête, nous allons dans la salle à manger où est installé un buffet gargantuesque Le dimanche, à 10h30, le salon a été aménagé pour le culte, et le Capitaine, faisant office de pasteur, a effectué la lecture religieuse du dimanche, accompagnée de chants « marins » décrivant la vie en mer, louant le Seigneur, etc.

                J’en profite pour avancer mes dessins, commencer mon blog et lire des livres en anglais. Quelle aubaine d’avoir du temps libre ! Sinon, des jeux de toutes sortes sont organisés, de petits documentaires sont passés à heure fixe et je m’y rends de temps en temps. A 13h30, c’est la gym : une petite vidéo passe avec une danseuse qui montre des mouvements de danse et on gigote comme on peut ! 

      Repos sur le pont RMS

                                                Repos sur le pont

                Pour le repas, il y a deux services et j’ai été “collée” à celui de 20h. Les britanniques s’habillent pour le repas et pour l’apéritif à 18h (robes longues et complet cravate). J’ai avancé dans la découverte des passagers. Je débarque mardi matin. Un barbecue est organisé lundi soir.

    Dessin d'enfant napoléon

                                        Dessin d’enfant, affiché : Napoléon arrive à Sainte-Hélène

               Le cargo vogue tout doucement, sur une mer très calme mais grise. Dans l’Océan Pacifique, elle était verte, ou bleu-turquoise…

               On fait vite connaissance les uns avec les autres. D’où venez-vous ? Pourquoi allez-vous à Ste Hélène ? Napoléon est votre intérêt ? Un peu intrigués, tout de même, tous ces gens. Beaucoup de passagers restent toute la journée dans les fauteuils du salon, somnolant ou discutant avec leur voisin qui se trouve également être leur voisin dans l’île. Ils regardent la télévision et attendent la pause café de 10 h 30 ou le thé de 16 heures, puis les repas ponctuent la journée.

               D’autres s’installent sur le pont, lisent ou scrutent l’horizon plat et infini cherchant à apercevoir un oiseau ou un bateau. À quoi pensent-ils ? Le temps s’écoule tout doucement. Des documentaires ou des jeux sont organisés. Un officier, John, « le bosco », s’occupe, avec une grande âme de G.O., à animer avec force et enthousiasme cette petite vie bien calme. Un jour, un passager poète a lu ses poèmes. Ce fut très sympathique de manger le soir sur le pont, lors du barbecue du lundi soir. Tout le personnel est tiré à quatre épingles et reste extrêmement attentionné à nos moindres désirs.

    Barbecue sur le RMS

                                      Le barbecue, sur le RMS

26/1/2012

Le voyage sur le RMS (1)

Classé dans: — Brigitte @ 18:05:30

               Je retrouve avec beaucoup d’émotion les coutumes et habitudes de mon voyage en cargo (voir “Voyage autour du monde”)… avec le même genre de poste pour les mails… et un clavier anglais sans accents…. Mais ici le cargo est plus sophistiqué, transportant plus de passagers (128) et équipé de salons aménagés pour ces voyageurs.

              Noua avons, donc, quitté Le Cap, et la terre ferme, par la même occasion, pour nous enfoncer dans l’Atlantique sud.

      Départ du Cap 1

      Départ du Cap 2

              La vie, sur le RMS St Helena, s’écoule tout doucement, les repas rythmant la journée. Le soir, au dîner, nous avons une place attribuée et cette fois-ci, à ma droite, la femme du pasteur de Ste-Hélène, en face de moi un couple anglais dont la dame se distingue par son parler français recherché. Les anglais s’habillent pour le repas. Le cargo vogue tout doucement, sur une mer très calme mais un peu trop grise à mon goût.

              La plupart des voyageurs se rendant à l’île Ste-Hélène sont des « Saints » comme se nomment les habitants de cette île. Certains passagers venant du Royaume-Uni sont à la recherche de lointains ancêtres ayant eu un lien en rapport avec Napoléon. Par exemple, l’aïeule de Tregor a loué la maison de LongwoodNapoléon a résidé. Il en a retrouvé sa trace dans les archives de Jamestown, capitale de Ste Hélène. Une dame est une descendante du Dr Edward O’Meara, médecin de Napoléon, à Ste-Hélène. Des équipes d’ingénieurs d’Afrique du Sud font aussi partie du voyage en prévision de la construction de l’aéroport, dont l’idée avait, d’abord, été abandonnée, puis a été remie au goût du jour, avec le nouveau gouvernement britannique. L’ouverture est prévue pour 2015. Un psychiatre et sa femme, quelques personnages du gouvernement, un architecte suédois, une des infirmières de Ste-Hélène de retour de vacances, un français allant retrouver sa dulcinée là-bas… Je découvre peu à peu mes compagnons de voyage…

               Il m’a même été demandé de prendre la barre !  :-)

       Brigitte à la barre du RMS

           À suivre, pour la vie sur le bateau…                                                  Brigitte à la barre du RMS

25/1/2012

Le RMS St Helena

Classé dans: — Brigitte @ 14:41:56

               Le RMS St Helena est le seul navire océanique au monde à porter encore le titre vénérable de “Royal Mail Ship“, qui fut celui, entre autres, des Queen Elisabeth et Queen Mary.

     RMS bouée

              Construit en 1989, c’est un cargo mixte, jaugeant 6767 tonnes brutes et assurant le transport des passagers et marchandises. Long de 105 m et large de 19,20 m, il constitue l’unique source d’approvisionnement pour tous les biens de l’île de Sainte-Hélène. Des éoliennes aux pièces pour automobiles, des ovins, caprins, aux bateaux, ameublement, alimentation etc., tout doit être transporté par bateau vers l’île. Il peut accueillir 128 passagers et 56 officiers et membres d’équipage. Notre voyage accueillait 90 passagers.

      Route pour Ste-Hélène

             Le voyage dure 5 jours et 4 nuits.

      RMS St Henela

             Nous allons, donc, avoir un peu de temps, j’espère, pour parler de la vie sur le bateau… :-)

                                                                              Brigitte

Le Cap — Départ pour Sainte-Hélène

Classé dans: — Brigitte @ 10:00:48

              J’ai quitté la Namibie et ses déserts pourpres et dorés balayés par les vents, les fauves invisibles qui ne dansaient, s’élançaient et rugissaient que dans mon imagination, la longue côte où otaries et vagues s’étreignaient et roulaient en une commune et plaisante complicité… J’ai quitté la Namibie pour la pointe extrême de l’Afrique.

       Le Cap

             Là, j’ai découvert une ville au bout du monde, enchâssée dans d’étranges montagnes, dont Table Moutain, laquelle s’élève à plus de 1000 m d’altitude et se coiffe d’un sommet complètement plat. Quand une nappe nuageuse se pose sur ce sommet, il ne manque plus qu’à dresser le couvert ! :-)  mais j’en parlerai au retour de Sainte-Hélène

             C’est depuis cette ville du  Cap  que je dois quitter l’Afrique. En effet, pour atteindre cette île, ancrée au beau milieu de l’Atlantique Sud, à près de 2000 km des côtes africaines, il n’est qu’un seul moyen de transport : le bateau. Et pas n’importe quel bateau : le RMS St Helena, le dernier bateau postal britannique encore en service dans le monde ! Il va, donc, falloir que je vous en parle dans le prochain chapitre…

        RMS St Helena gouache

                                                                                        Brigitte

23/1/2012

Namibie, Windhoek et le départ

Classé dans: — Brigitte @ 15:24:05

                 Pour notre dernière étape, nous faisons route vers Mariental, entrée du désert du Kalahari où nous passons la nuit.

                 Nous regagnons, ensuite Windhoek, capitale de la Namibie, à 1650 m d’altitude. Petite ville très européenne de 300 000 habitants. Les blancs et les métis constituent 33% de la population. On y distingue le centre ville, les quartiers principalement blancs, le quartier métis de Khomasdal et le township noir de Katutura où vivent la majorité des habitants de la ville.

                           Plante pied d'éléphant  

                                                    Plante pied d’éléphant    

                 Très belles villas, bien sécurisées avec des hauts grillages en fil de fer barbelé qui contrastent avec le quartier noir Katutura (Township) que nous avons visité.

      Intérieur d'un café

                       Intérieur d’un café

                 Dans les années 60, le régime administré par le gouvernement apartheid a relégué des milliers de noirs dans un « ghetto noir » à quelques kilomètres de Windhoek. Nous avons visité le marché et quelques rues.

                        Katutura

                                                    Katutura, au marché

       Katutura

                       Décorations Katutura

                                                 Homme extrêmement décoré

               Je reparlerai des township quand je serai au Cap où j’ai passé un jour et une nuit dans l’une d’elles.

               Pour l’heure, je me prépare à quitter la Namibie, que nous avons, tout de même, pas mal sillonnée, en tout cas au Nord :

      Photos Namibie

                   À un autre voyage pour découvrir le Sud… il faut en laisser pour la prochaine fois !…

     Coucher de soleil, Namibie

                                                                                                       Brigitte

22/1/2012

Sesriem et Sossusvlei

Classé dans: — Brigitte @ 16:59:58

               Je vous rappelle que vous ne voyez, là, par défaut, en arrivant sur le blog, que mes dix derniers messages. Cela pour des raisons de chargement de la page. Comme pour les autres voyages, si vous désirez voir tous mes chapitres concernant ce voyage en Namibie-Sainte-Hélène, il vous faut cliquer sur sa “catégorie” : 15. Namibie, dans la colonne de droite, pour en afficher la totalité. Ou bien encore en haut de chaque chapitre sur le lien qui se trouve directement sous le titre.   :-)

                                                                                    Fée Brigitte 5Brigitte

                Nous laissons, donc, maintenant, Solitaire  pour le parc de Sossusvlei  porte d’entrée d’une autre solitude, le désert du Namib.

     Sossusvlei 1

     Paysage Namibie

             Sossusvlei est, en réalité, un salar (lac salé) d’argile, dans le désert du Namib. C’est un oued (la rivière Tsauchab ) pénétrant, d’est en ouest, depuis la localité de Sesriem, sur une soixantaine de kilomètres, dans les dunes du désert. L’endroit est renommé pour ses belles dunes prenant les accents de couleurs violine, ocre jaune ou blonde…

      Dunes, désert du Namib

      Dunes, désert du Namib

               Certaines de ces dunes, les plus hautes du monde, atteignent jusqu’à 375 m de haut. Elles gisent au-dessus d’un ancien désert pétrifié qui forme un soubassement de grès et sont formée par les grains de sable transportés par les vents d’est sur des distances considérables.

      Sossusvlei 2

      Sossusvlei 3

      Sossusvlei 4

                Je grimpe sur une des dunes et, de là-haut, on peut admirer une mer de dunes qui s’étendent à l’infini et se perdent dans la nuit des temps…

                Autruche à Sossusvlei

                                                 Autruche à Sossusvlei

               Un petit terrain de camping a été aménagé pour les voyageurs venus voir le parc de Sesriem et les dunes rouges de Sossuvlei, des dizaines de kilomètres de dunes rouges et oranges qui se détachent sur un magnifique ciel bleu…

      Sossusvlei 5

      Sossusvlei 6

      Sossusvlei 7

      Sossusvlei 9

      Sossusvlei 8

      Sacarabée Sossusvlei

                                      Scarabée concentrant des gouttes d’eau

                       Arbre mort Sossusvlei

                                              Arbre torturé

                       Arbre mort animé

                                  Arbre mort… et, soudain, animé !  :-)

       Ombres Sossusvlei

                                                   Ombres

       Sossusvlei 10

                  Je me suis levée à 4 h du matin pour arriver au lever du soleil et gravir la dune la plus imposante, complètement seule, seule, ce matin, au milieu du désert…

                       Dune Brigitte Sossusvlei

                                                            Sur la dune…

             Et, du haut de cette dune, un spectacle récompense la hardie que j’étais : une vue sur un bassin blanc, un autre salar appelé Dead Vlei.

       Dead Vlei, Namibie

             Le contraste de la dune rouge dominant cette cuvette blanche parsemée d’arbres morts, noirs, figés à jamais dans leurs expressions insolites, aux troncs tordus par le temps et la mort imprime à ce désert un aspect surréaliste… Puis c’est la délicieuse descente où chaque pas s’enfonce allègrement dans ce sable fin et rouge.

       Autour de Sossusvlei

                                                Autour du parc de Sossusvlei      

       La rivière Sesriem a creusé, au cours des deux derniers millions d’années, un canyon long d’un kilomètre et d’une profondeur pouvant atteindre 30 m, dans les roches sédimentaires. Après les pluies, la rivière devient rapidement en crue pendant quelques heures.

                        Canyon de Sesriem

                                                             Canyon de Sesriem

                        Ni dans canyon Sesriem

                                                         Un nid dans le canyon

                  Bientôt la dernière étape en Namibie…                                           Brigitte

21/1/2012

Solitaire, coin perdu de Namibie

Classé dans: — Brigitte @ 15:38:56

                Nous quittons, maintenant, la côte pour nous enfoncer dans le désert du Namib « pays où il n’y a rien » ou « terre de personne » en langue Nama avant d’atteindre Solitaire.

      Sur la route

                                   Sur la route

       Entretien de la piste

                                   Entretien de la piste

        La piste

                                      La piste

         Parallèle 23° 26' 16

           Parallèle de 23° 26′ 16″ de latitude sud. C’est la latitude la plus méridionale depuis laquelle on peut voir le soleil au zénith lors du solstice de décembre. Le nom de Capricorne a été donné à ce tropique, parce qu’il y a 2000 ans, le soleil entrait dans la constellation du Capricorne, lors de ce solstice. Aujourd’hui, en raison de la précession des équinoxes, il se trouve, à ce moment-là, dans celle du Sagittaire

          Entrée d'un lodge

                                    Entrée d’un lodge

          Euphorbe, Namibie

                                     Euphorbe

           Euphorbe en fleurs, Namibie

                                  Euphorbe en fleurs

           Paysage Namib

           Paysage Namib 2

                                       Paysages

              Particulièrement isolé, Solitaire, petit coin perdu en Namibie, rappelle le paysage du film « Bagdad Café ». L’endroit était, auparavant, une terre désertée, appelée Areb. En 1948, Willem Christoffel van Coller y acheta 33 000 hectares de terre afin d’élever des moutons. C’est sa femme qui donna le nom de Solitaire à ce lieu, pour sa double signification, de diamant et de solitude… Le premier bâtiment fut une maison de deux pièces seulement. Ensuite suivirent une ferme, un enclos, un barrage sur la rivière, puis un magasin et une station d’essence.

            Solitaire, Namibie

              À présent, la localité comprend une station d’essence et le seul magasin (alimentation générale et drugstore) entre les dunes de Sossusvlei et la côte à Walvis Bay, ou la capitale Windhoek. Il sert, également de bureau de poste à livraison hebdomadaire.

            Solitaire, Namibie

             Le vent souffle doucement dans les branches d’acacias aux longues épines qui bordent l’entrée de la station service. On est accueilli par une remarquable collection de vieilles voitures sorties d’on ne sait quels cimetières…

             Solitaire, Namibie

             Solitaire, Namibie

           Le bruit d’une voiture se fait entendre au loin ; elle surgit, soudain, sur la piste… puis disparaît comme elle est apparue dans les rouleaux de poussière qu’elle soulève, pour s’estomper, bientôt, en un petit point perdu dans l’immensité de ce désert. À Solitaire, encore, une boulangerie où deux messieurs s’activent derrière les fourneaux, le bar indispensable où un client est attablé, figé, devant sa bière. Seul, le vent souffle et anime par moments cet endroit au milieu de nulle part et qui porte si bien son nom…

            Solitaire, Namibie

            Solitaire, Namibie, Coussins de belles-mères

                                « Coussins de belles-mères »

            Coucher de soleil, Namibie

                Et, maintenant, le désert…                                                        Brigitte

20/1/2012

Walvis Bay et Sandwich Harbour, Namibie

Classé dans: — Brigitte @ 12:58:31

                Aujourd’hui, petite incursion à Walvis Bay et à Sandwich Harbour

                              Walvis Bay

                 Walvis Bay, littéralement baie des baleines, à 30 km de Swakopmund, est un emplacement stratégique, pour le commerce maritime, parce que le seul lieu pouvant accueillir un port en eau profonde sur toute la côte atlantique de la Namibie. C’est la raison pour laquelle il a longtemps constitué une enclave, abritant un comptoir britannique, puis un territoire sud-africain au milieu d’une colonie allemande, devenu, ensuite, territoire sous mandat sud-africain, et n’a été rétrocédé à la Namibie qu’en 1994.

      Plante du désert, Walvis Bay

                                                 Walvis Bay, plante du désert

      Lézard du désert

                                                         Lézard du désert

      de Walvis Bay à Sandwich Harbour

                                         de Walvis Bay à Sandwich Harbour

      Entre dunes et mer

                             Entre dunes et mer, de Walvis Bay à Sandwich Harbour

           Les pistes ne sont pas balisées et le sable y est profond. Une des deux pistes longe l’océan et est parfois recouverte par la mer…    

       de Walvis Bay à Sandwich Harbour

                                         de Walvis Bay à Sandwich Harbour

              Situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de Walvis Bay, Sandwich Harbour était autrefois un port de pêche. C’est un lagon comme coupé du monde, entre océan et dunes de sable, bordé par une végétation très colorée. Sa lagune abrite un point d’eau douce où se concentrent les oiseaux (pélicans, cormorans, flamants roses, etc.) et son nom proviendrait d’un baleinier anglais, le Sandwich, qui opérait dans ce secteur à la fin du XVIIIe siècle.

       

       

       

                          Pique-nique à Sandwich Harbour

                                                  Pique-nique à Sandwich Harbour      

          … sans jeu de mots !…   ;-)                     À votre santé !  Je vous souhaite bon appétit !…  À la prochaine !…              Brigitte

19/1/2012

Cape Cross et Swakopmund, Namibie

Classé dans: — Brigitte @ 09:37:47

           Nous traversons, à présent, des paysages solitaires et semi-désertiques pour arriver à la toute extrémité de la piste aboutissant à l’Océan Atlantique : Cape Cross.

                           Cape Cross, Namibie

               Cape Cross (Kreuzcap, en allemand) doit son nom au navigateur portugais Diego Cão qui y érigea une croix, en 1486, pour indiquer le point le plus au sud jamais atteint, alors, par les Européens en Afrique… et par lui, par la même occasion.  ;-)

      Cape Cross, Namibie

               Hormis ce point, le seul intérêt de Cape Cross est la réserve naturelle abritant jusqu’à 150 000 otaries, la plus importante des 15 colonies d’otaries à fourrure de Namibie :

      Otaries, Cape Cross

      Otaries, Cape Cross

      Otaries, Cape Cross

              Puis nous redescendons vers le sud sur une piste de sel…

                           Route de sel vers Cape Cross

                                                             Route de sel entre Cape Cross et Swakopmund

       Bateau échoué, Skeleton Coast

                                               Skeleton Coast, Bateau échoué

         …vers Swakopmund, à 128 km au sud, une jolie petite station balnéaire empreinte de l’atmosphère désuète de la colonisation allemande :

                            Swakopmund 1

        Swakopmund 2

        Swakopmund 3

        Swakopmund 4

        Swakopmund 5

        Swakopmund 6

                                           Et puis….oui ?… à demain !…                                      Brigitte

18/1/2012

Damaraland, Namibie

Classé dans: — Brigitte @ 12:12:53

                  Le lendemain, route vers le Damaraland, bantoustan autonome entre 1980 et 1989, année où il fut intégré à la Namibie. C’est une région riche en sites et paysages érodés : forêts pétrifiées, tuyaux d’orgue qui évoquent les gratte-ciel de villes à des temps futurs.

       Arbre pétrifié, Damaraland

                             Arbre pétrifié, Damaraland

      Détail arbre pétrifié, Damaraland

                             Détail arbre pétrifié, Damaraland

      Détail arbre pétrifié, Damaraland

                  Cette forêt pétrifiée est principalement constituée de jaspe. Certains troncs d’arbre peuvent atteindre une longueur de 30 m et une circonférence de 6 m

      Tuyaux d'orgue, Damaraland

                                    Tuyaux d’orgue, Damaraland

      Tuyaux d'orgue, Damaraland

        Témoins immuables de ce que le climat et la végétation étaient totalement différents, il y a quelques millions d’années…

                  Le site contient également quelques exemplaires d’une très rare et étrange plante au nom difficilement prononçable (welwitschias miserabilis), qui pousse entre les troncs, appelée ainsi en l’honneur de son découvreur (1860), Friedrich Welwitsch :

       welwitschia mirabilis

       Constituée de deux grandes feuilles linéaires qui s’enroulent autour d’elles-mêmes tout en séchant et croissent de manière continue dans des sens opposés et dont les extrémités se dilacèrent, cette plante n’est pas tant renommée pour sa beauté que pour sa longévité considérable, qui peut être, pour certains spécimens, de 1000 ou 2000 ans, d’où son nom de « plante fossile »… Les feuilles peuvent atteindre une longueur de 4 m et la structure particulière de celles-ci permet à la plante d’absorber l’eau de la rosée qui apparaît la nuit.

                   À proximité de cette forêt pétrifiée, le site de Twyfelfontein (la fontaine hésitante), inscrit depuis 2007 au patrimoine mondial de l’UNESCO, donne à voir un chaos de rochers et d’éboulis sur lesquels on peut admirer des pétroglyphes. C’est une des plus importante concentration de gravures rupestres d’Afrique. Les vestiges mis à jour dans deux parties du site. ont été datés de la fin de l’âge de pierre La plupart de ces œuvres bien préservées représentent des rhinocéros, des éléphants, des autruches et des girafes, ainsi que des empreintes de pas d’hommes et d’animaux.

        Gravure rupestre, Damaraland

        Gravure rupestre, Damaraland

        Gravure rupestre, Damaraland

Cet ensemble de très grande qualité témoigne des pratiques rituelles relatives aux communautés de chasseurs-cueilleurs dans cette région de l’Afrique australe pendant au moins deux millénaires.

         Gravure rupestre, Damaraland

         Gravure rupestre, Damaraland

         Gravure rupestre, Damaraland

                         Gravure rupestre, Damaraland

               D’autres sites, moins accessibles, recèlent également d’autres gravures datant de plus de 25000 ans.

                         Quiver Tree, Namibie

              Le Quivertree, ou arbre à carquois, arbre emblématique de Namibie, peut atteindre une hauteur de 9 m et est parfaitement adapté aux conditions extrêmes de son environnement en stockant l’eau dans son tronc. il commence à fleurir seulement après 20 ou 30 ans et atteint facilement 300 ans d’âge. Son bois est très léger et spongieux à l’intérieur. Parce que le tronc et les branches peuvent être facilement évidés, ils ont été utilisés par les tribus San locales pour en faire des carquois à flèches, donnant ainsi son nom à cet arbre.

         Détail d'un tronc        

                                         Détail d’un tronc       

         Coucher de soleil

                              Demain… d’autres aventures… ;-)                      Brigitte

17/1/2012

Kamanjab et les Himbas

Classé dans: — Brigitte @ 19:06:36

               Route vers Kamanjab pour visiter un village Himba

                         Femme Himba, Namibie

               Le mot « himba » signifie mendiant, selon les autochtones Ngambwe. Les Himbas sont une ethnie bantoue apparentée aux Herreros, qui serait arrivée avec ces derniers, à la fin du XVe siècle, depuis le Betshuanaland (Botswana) pour vivre comme chasseurs et cueilleurs nomades dans le Nord-Ouest de la Namibie, alors qu’ils étaient pasteurs. Au XIXe siècle, ils se différencient des Herreros, notamment dans la mode sous l’action des missionnaires allemands qui apprennent la couture aux femmes herreros (les femmes des colons allemands voulaient éviter que la vue de leur poitrine nue ne conduise leurs maris à violer les femmes herreros). Ces dernières se vêtirent, bientôt, de longues robes et de couvre-chefs victoriens. Les Herreros, christianisés, considérèrent, alors, bien vite les Himbas, animistes, comme inférieurs.

                        Femme Himba, Namibie

                                                    Femme Himba

               Traditionnellement les Himbas se teignent la peau en rouge avec une pommade réalisée à base de graisse animale et de poudre d’hématite. Cet onguent leur permet de se protéger de l’ardeur du soleil, de la sécheresse de l’air, des insectes. Les Himbas, hommes et femmes, sont vêtus d’un simple pagne en cuir et se fabriquent des sandales avec des pneus de voitures. La culture Himba a su garder son originalité, sa morale et sa passion pour la beauté corporelle, en dépit des menaces et persécutions historiques et des pressions extérieures.

                        Femmes Himbas, Namibie

               Les maisons des Himbas ont une forme conique et sont fabriquées avec des feuilles de palmiers, de la terre grasse et de la bouse de vache. Il y a toujours un feu allumé qui ne doit jamais s’éteindre, car il maintient la relation entre les vivants et les morts dont la présence constante est incarnée dans leurs troupeaux.

       Enfants himbas

                                               Enfants himbas

               Comme on le voit, les femmes herreros portent de tout autres toilettes;-) :

                                       Femme herrero, Namibie

        Femme herrero, Namibie

              … Et leurs poupées également ! :

        Poupées herrero

                                        Poupées vendues par les femmes herreros

                               Et demain, une autre région !…                              Brigitte

NAMIBIE - Parc d’Etosha

Classé dans: — Brigitte @ 08:49:28

                Visite du Parc d’Etosha

                Route en Namibie

                Au Nord de la Namibie, à 400 km au nord de Winhoek, le Parc national d’Etosha s’étend sur un immense terrain plate et blanc, de 22 270 km², recouvert d’épineux et de mopanes. Des pistes sillonnent ce parc et l’on peut y observer à loisir les animaux en liberté. Etosha, en dialecte nama, signifie “le grand vide", terme qui fait référence à une immense dépression.

                 En réalité, lors de sa création, en 1907, quand le Sud-Ouest Africain était colonie allemande, ce parc couvrait une superficie de 90 000 km2. Actuellement, on n’a accès qu’à la partie correspondant au lac salé asséché il y a plusieurs millions d’années. Il se remplit d’eau à la saison des pluies, attirant des milliers d’oiseaux, comme des flamants roses, et autres animaux.

                          Girafe Namibie

                J’ai pu apercevoir une foule de zèbres, de springboks, une famille de lions, des autruches, chacals, elands, koudous, girafes… Hélas il avait plu les jours précédents et les animaux ne se sont pas donnés rendez vous au point d’eau… Petite déception !      

      Zèbres en Namibie             

                                                Maman zèbre et son petit

      Steenbok en Namibie

                         Les steenbok (raphicerus) font partie des antilopes naines. Très farouches, on ne peut les apercevoir qu’au lever ou au coucher du soleil. En cas de danger, ils courent en zigzag dans la végétation à une vitesse de 50 km/h…

      Gnou en Namibie

                                                 Un gnou

      Autruches en Namibie

                                               Autruches

      Onyx en Namibie

                                                  Onyx

       Rhinocéros blanc, Namibie

                                             Rhinocéros blanc

       Lionne Namibie

                                         Lionne… et Lion      

       Lion Namibie

                   J’ai seulement vu un éléphant… Euh !… celui qui se trouve au début de ce chapitre ;-)… Une végétation plutôt maigre avec des arbres aux étranges nids, appelés nids HLM par les Namibiens, où se rassemblent de multiples nids communautaires de tisserins, minuscules petits oiseaux qui savent assembler les filaments arrachés aux feuilles en plus d’une douzaine de nœuds différents.

                               Nids de tisserins, Namibie

                                                                   Nids de tisserins

        nid trop lourd

                                  Nid trop lourd tombé au sol

       Couleurs du soir, Namibie

                                   Couleurs du soir

                                                À bientôt pour la suite !…                              Brigitte

16/1/2012

La NAMIBIE

Classé dans: — Brigitte @ 15:06:45

           La Namibie, pays d’environ 2 millions d’habitants, est l’un des pays les plus arides et les moins peuplés du monde, couvert par deux déserts, le Kalahari à l’Est, le Namib à l’Ouest, avec des plaines côtières assez inhospitalières. C’est sur le plateau central, d’une altitude moyenne de 1000 m et culminant à 2600 m, que sont édifiées les villes. Au nord, le bushveld, boisé, des Kavangos (sociétés matriarcales et chrétiennes, comme celle des Ovambos), et Caprivi. Les 1570 km de côtes sont baignées par l’Océan Atlantique qui draine le courant du Benguela venu de l’Antarctique. Ce courant froid permet une vie aquatique des plus intenses, témoin les otaries que l’on y trouve en grand nombre.

          C’est le sous-sol du pays et, en particulier, ses nombreuses mines d’uranium, d’argent ou de diamants, qui constitue sa principale ressource économique, avec l’industrie de la pêche. Pour le reste, la Namibie est dépendante de l"Afrique du Sud.

         Un peu d’histoire…

          La population, majoritairement bantoue, comprend des minorités blanches (afrikaner et allemande), chinoise et métisse. C’est l’ethnie ovambo, majoritaire au sein des bantous, qui monopolise les postes politiques. Des bochimans (bushmen), de langue khoïsan, constituent une population très minoritaire. À l’origine, en Namibie, le peuple des Bushmen vivait de la chasse et de la pêche. Puis ils furent chassés dans le désert par les Khoïsan, lesquels furent à leur tour repoussés par différentes tribus d’origine bantoue (Ovambos, Herreros), dans la seconde partie du 1er millénaire. Dont, aussi, les Damaras. Ce groupe ethnique de plus de 100.000 personnes, au centre et au sud de la Namibie, pourrait être le premier groupe bantou, venu d’Afrique centrale s’installer en Namibie vers le IXe siècle.

           Repoussés par les vagues migratoires successives de peuples venant du Sud (Namas, Oorlams), mais aussi du nord (Herreros), il furent réduits par ces derniers en esclavage, ce dont les affranchit l’administration coloniale allemande à la fin du XIXe siècle. C’est l’époque des guerres tribales. A la fin du XIXème siècle, les Allemands s’installent en imposant leur protectorat. Des guerres opposent, par la suite, les Allemands à certaines tribus et on assiste à d’affreux massacres (notamment chez les Hereros). Des camps de concentration seront construits à l’instar de ceux réalisés par les Britanniques lors de la seconde guerre des Boers. Avec la Première Guerre mondiale et la défaite du camp allemand, la Namibie, à l’époque appelée Sud-Ouest africain, est confiée par le SDN (Société des Nations), en mandat d’administration à l’Afrique du Sud. À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, l’ONU met fin au mandat. Un régime d’apartheid s’installe. Il faudra attendre presque 50 ans pour que la Namibie accède à son indépendance en 1990 et abolisse l’apartheid.

             Les langues khoïsan sont des langues à « clics », sons claquants faits avec la langue, très étranges quand on écoute les gens les employer. Le sons de ce genre sont, en effet, certes répandus, dans le répertoire vocal humain, mais leur usage comme phonèmes reste l’apanage de ces langues, ou de celles qui ont subi leur influence, comme le xhosa ou le zoulou. Miriam Makeba en avait fait usage, dans son “Click Song“.

Arrivée en NAMIBIE

Classé dans: — Brigitte @ 14:58:17

              D’un coup d’aile d’Air France, nous faisons Paris-Johannesbourg, puis Johannesbourg-Windhoek, capitale de la Namibie, où nous débarquons.

              Arrivée à Windhoek

                                             Arrivée à Windhoek

             Nous voilà au bout du continent africain. Nous allons pouvoir commencer nos visites :

                              visites en Namibie

             Cependant, les distances étant grandes, d’un point d’intérêt à une autre, nous quittons déjà Windhoek le premier jour…

             Eglise luthérienne à Windhoek

                                             Église luthérienne à Windhoek

         …pour nous avancer d’une centaine de kilomètres.

         Ce qui va nous laisser le temps de parler un peu de l’histoire et de la géographie du pays que nous visitons…. ;-)

14/1/2012

NAMIBIE - LE CAP - SAINTE-HÉLÈNE, du 15 janvier au 16 février 2012

Classé dans: — Brigitte @ 13:57:50

            Le 15 janvier je m’envole pour la Namibie (Windhoek), puis, après un passage par Le Cap, à l’extrémité Sud du continent africain, je prendrai le bateau pour me rendre à Sainte-Hélène, petite île perdue au milieu de l’Atlantique Sud et pleine de souvenirs napoléoniens. Après un long retour par bateau, toujours (seul moyen de liaison), à Cape Town et la visite de la région, je prendrai un vol pour la France, un mois après mon départ.

            C’est ce voyage que j’entreprends de vous conter, en images…

     Voyage Namibie-Ste-Hélène

                                                                                                 Brigitte

                                                                                  Fée Brigitte 8

Réalisé avec WordPress