Me voici chez les Papous ! :-)
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est un pays insulaire de 462 840 km2 situé à l’est de l’Indonésie et au nord de l’Australie, dans le sud-ouest de l’océan Pacifique. Elle est constituée, essentiellement, de la moitié orientale de l’île de la Nouvelle Guinée, considérée comme la deuxième plus grande île du monde après le Groenland, à laquelle s’ajoutent les îles de l’archipel de Bismarck (dont la Nouvelle-Bretagne, où est située Rabaul), de Buka et Bougainville, les îles de l’Amirauté et quelques îles secondaires. La capitale est Port Moresby.
La population, de 4,5 millions d’habitants, parle plus de 850 langues ! Elle est donc très diversifiée, non seulement sur plan linguistique mais aussi du point de vue ethnique. Elle comprend d’abord des Papous (78 %), puis des Mélanésiens (20 %), des Negritos (pygmées) et un certain nombre d’Européens. Compte tenu du grand nombre des langues utilisées dans ce pays très multilingue, les locuteurs ont recours à des langues véhiculaires pour communiquer entre eux: il s’agit du pidgin english (tok pisin), du hiri-motou et de l’anglais, cette dernière étant la langue officielle de facto du pays.
Le pays, au relief montagneux (le sommet le plus élevé atteint 4 509 m), a un climat chaud et humide. Couvert d’une forêt dense, il est richement doté en ressources naturelles, mais leur exploitation est entravée par le terrain accidenté et le coût élevé du développement de l’infrastructure nécessaire.
Les populations papoues qui vivent dans l’intérieur de la Nouvelle-Guinée conservent un mode de vie archaïque (cultures sur brûlis, chasse et
cueillette). Des plantations (caféiers, cacaoyers, palmiers à huile, théiers), près de la mer, marquent une économie plus moderne. Le cuivre est la première ressource minière, suivie par l’or, l’argent et un peu de pétrole.
Dans ce pays où l’attachement aux valeurs ancestrales est omniprésent, la conception occidentale de l’économie est en butte aux plus virulentes résistances. En octobre 1998, des groupes ethniques de la région de Madang ont assigné à leur député le dépôt d’une proposition de loi visant à l’abolition de la monnaie-papier, et le retour à l’usage du Kina - et du Toea, sa subdivision - qui sont en fait des coquillages… Sur les marchés des principales villes de la province des Highlands, le troc est encore couramment pratiqué.
Ce pays a accédé à l’indépendance en 1975, dans le cadre du Commonwealth. La Reine Elisabeth II en est le chef d’État, représentée par un gouverneur général, le pouvoir exécutif réel étant entre les mains d’un premier ministre.
D’après les renseignements fournis par le ministère des Affaires Étrangères français, la capitale, Port Moresby, ainsi que deux villes (Mount Hagen et Lae) connaissent une insécurité (agressions à main armée, vols, cambriolages) et également les régions de Mendi et Tari (guerres tribales). Les îles du Nord (Nouvelle-Bretagne et Nouvelle-Irlande) sont plus sûres.
Rabaul, ville située à l’extrême Est de la péninsule Gazelle, en Nouvelle-Bretagne, a été ravagée, comme je vous l’ai dit, en 1994, par l’explosion d’un des trois volcans qui l’entourent.
Cargo à Rabaul
L’un des volcans fume encore et l’on marche sur une poussière-poudre noire.
Coucher de soleil à la lueur du volcan
La dernière guerre a laissé des traces et je suis allée voir les vestiges des installations japonaises : tunnels, bunkers, avions écrasés….
Restes d’un avion japonais
On peut prendre le taxi :
Voir des cases, dans des villages :
et même discuter avec la police !
Après avoir terminé de charger des graines de cacao (7,5 tonnes), nous sommes repartis vers Kimbe,
petit port situé à 13 heures de Rabaul, dans une belle baie bleue, mais restâmes bloqués à 1 mile du petit port qui ne pouvait pas nous accueillir car un autre cargo avait pris notre place et nous devions attendre… peut-être encore 36 heures, nous assurait-on !
Nous étions entourés de tas de belles petites îles qui ont l’air bien appétissantes car je voyais au loin des forêts vierges, des petites criques avec des plages…. désertes. Et je rongeais mon frein : si près et ne rien faire !…
Mais, ce matin, notre cargo a, tout de même, pu aborder, l’autre cargo venant de partir…
L’accostage fut très délicat, le seul et unique quai à Kimbe étant plus petit que le cargo ! J’ai sauté dans un pick up dont le chauffeur papou m’a amenée dans un très bel hôtel. Ce qui me permet de poster texte et photos après avoir ragé contre les spams qui envahissaient mon site, surtout que l’ordinateur sur lequel je m’escrime dans cet hôtel est d’une lenteur excessive.
Nous restons ici jusqu’à demain matin et je vais bien trouver quelque chose à faire !… Brigitte