30/3/2016

Conclusion Éthiopie

Classé dans: — Brigitte @ 12:23:19

ÉTHIOPIE - CONCLUSION

                       Me voilà parvenue à la fin de cette visite du Nord de l’Éthiopie. je rappelle à mes lecteurs qu’afin d’alléger la navigation, seuls les dix derniers messages s’affichent, quand on arrive sur le blog. Si l’on veut afficher un voyage en entier, il faut cliquer sur son nom, dans la rubrique « catégories ». Donc, pour celui-ci, sur « éthiopie nord »   (Vous pouvez, également cliquer sur ce mot et sur l’image qui suit )   … et commencer à lire les articles par le bas, bien sûr ! ;-)

   Éthiopie

                      J’avais rêvé d’aller en Abyssinie quand j’étais petite, de voir le lion dont mon grand-oncle me parlait… Je reviens, à présent, de ce pays, appelé maintenant Éthiopie, sans avoir vu de lion… Mais… j’ai entraperçu quelques beautés de ce coin d’Afrique où le temps s’est arrêté.

   Éthiopie

                     Le temps commence déjà par la division des heures. Quand il est 16 h à ma montre, il est 10 h à l’horloge éthiopienne. le comptage des heures s’effectue au lever du soleil : ainsi, la première heure du jour commence à 1 h et la dernière à 12. À midi, il est six heures, à l’heure éthiopienne. Alors, attention, pour la fixation des rendez-vous !…

   Éthiopie

                                  Éthiopie

                    Je revois le paysan drapé dans sa longue tunique traditionnelle de coton labourer son champ, la bête tirant péniblement l’araire, soulevant la poussière de cette terre sèche. Au loin, les montagnes ouatées d’un bleu à peine prononcé se profilent à l’infini. Les arbres se répondent les uns aux autres, reliés par leur ombre, créant une harmonie bienfaisante. Tout est silencieux, un oiseau chante, quelques enfants aux pieds nus viennent quémander friandises ou birr (monnaie locale). J’ai aimé les grands yeux de ces petites filles aux tresses bien rangées et ceux des petits garçons au crâne souvent rasé, où seule une petite touffe reste posée sur leur tête, comme l’euphorbe dans la plaine aride. Ces enfants serrent dans leur bras leur cahier d’écolier et entendent recevoir le savoir, chemin vers une vie meilleure, espérons-le…

   Éthiopie

                                     Éthiopie

   Éthiopie

                    J’ai aimé les fêtes de Lalibela, entendre pendant trois jours et deux nuits les mélopées de ce peuple plein de ferveur, tout habillé de blanc, dont les ondes se mouvaient comme des vagues, uni accéder au plus haut. Les prêtres appuyés sur leur long bâton à la belle crosse en fourche, arboraient leurs magnifiques vêtements de cérémonie, brodés de fil d’or et de couleurs se plissant au gré du vent. J’ai découvert l’âme de ce peuple dont les souverains descendent de la Reine de Saba et du Roi Salomon, les légendes de ce vieux pays, où la beauté des hommes et des paysages contraste avec la capitale Addis Abeba, cette ville tournée vers l’avenir, où l’on sent toute une frénésie nouvelle en action, mêlant les futurs gratte-ciel aux simples habitations fatiguées et aux belles églises anciennes. Ce ne sont que quelques mots pour évoquer ce pays entraperçu qui mérite de poursuivre un rêve à l’ombre de ce monde trépidant.

                                   Éthiopie

   Éthiopie

29/3/2016

Lalibela (4) Les églises

Classé dans: — Brigitte @ 12:57:39

                         J’avais, précédemment, évoqué les onze églises construites dans cette roche de granite rose. La légende raconte que les anges auraient donné des coups de pioches pendant la nuit pour les aider. La plus célèbre, Bete Giyorgis (Église Saint-Georges), est en forme de croix.

                           Église St-Georges

  Église St-Georges

                           Église St-Georges

                           Église St-Georges

Il faut descendre un chemin très étroit, creusé dans la roche, pour en franchir le seuil près de 12 mètres plus bas. Elle est reliée par un réseau de tunnels et de petites gorges taillés dans la roche.

                                          Église St-Georges

                                Église St-Georges

          Nous accédons ainsi à l’église St-Emmanuel (Bet Amanuel) purement monolithique et finement travaillée, elle aurait été la chapelle privée de la famille.

  Église Bet-Amanuel

          Chacune de ces églises visitées recèle des trésors, accumulés au fil des siècles : croix somptueusement décorées, bibles aux riches enluminures et manuscrits illustrés. Le prêtre et gardien de ces églises nous présente ces trésors les uns après les autres. Ils sont mis sur des étagères poussiéreuses, fermés par un simple cadenas.

                      sites des églises Lalibela

          Certaines églises sont encore en activité, mais la dégradation du site par l’érosion naturelle a obligé les architectes, dans un premier temps, à construire des abris échafaudés et recouverts de tôles ondulées soutenues par des piliers. En 2001, l’UNESCO lance un concours afin de concevoir une protection plus esthétique.

  Église St-Georges

                           Églises Lalibela

                                          Églises Lalibela

                           Églises Lalibela

                           Églises Lalibela

                           Églises Lalibela

                           Églises Lalibela

                           Églises Lalibela

 Églises Lalibela

 Églises Lalibela

28/3/2016

Lalibela (3) Fête du Timkat (suite)

Classé dans: — Brigitte @ 20:13:51

                         Après la cérémonie, les prêtres aspergent les fidèles qui s’aspergent aussi entre eux, à parti de l’eau bénite du bassin, afin de commémorer le baptême du Christ par Saint-Jean-Baptiste.

  fête de Timkat à Lalibela

  fête de Timkat à Lalibela

          Je posterai prochainement une vidéo relative à cette cérémonie…

          Nous irons, demain, 21 janvier, visiter les célèbres églises « enterrées » (en fait creusées dans la roche granitique) de la région. Cela ferai l’objet du prochain article. Près des églises, le village de Lalibela compte des maisons rondes à étage bâties en pierre rouge locale et connues sous le nom de Lasta Tukuls. Ce sont les maisons anciennes de Lalibela :

  maisons anciennes de Lalibela

                         Mais l’heure de midi est passée depuis longtemps et notre guide nous emmène dans un étrange restaurant tenu par une Écossaise  le «  Ben Abeba  », à l’architecture insolite, et qui jouit d’une très belle vue.

                                Restaurant Ben Abeba

                                Restaurant Ben Abeba

  Restaurant Ben Abeba

          Un petit buffet nous est offert avec le fameux plat « injira » (grande crêpe au goût acidulé, plat traditionnel éthiopien). C’est une grande galette à base de teff, une céréale qui pousse sur les hauts plateaux. On pose dessus des légumes épicés, des morceaux de viande… Le tedj, une forme d’hydromel est servi en carafe.

  Le café

                         Plus tard, en revenant sur Lalibela, nous nous arrêtons à l’entrée du village pour boire un café. Ici, en Éthiopie, la cérémonie du café peut être comparée à celle du thé au Japon. Assis sur des petits tabourets, nous contemplons religieusement une femme préparer le célèbre « nectar noir » devant une petite table basse.

                          Le café

          Les grains de café vert ne sont jamais torréfiés à l’avance. Ils sont d’abord lavés, puis grillés et puis pilés. Le café ainsi moulu est mis dans une jolie petite cafetière en terre cuite noire pour infusion. Il est ensuite versé dans de petites tasses dépourvues d’anses, placées sur un plateau posé sur cette table basse. Puis, à chaque convive, une tasse est donnée et c’est une délectation de boire ce café tout en discutant. Le café peut être accompagné de grains-d’orge fraîchement grillés, voire de pop corn…

                           Le café

                                     fête de Timkat à Lalibela

                                        Notre hôtesse…

Lalibela (2) Fête du Timkat

Classé dans: — Brigitte @ 19:26:36

                         Nous voici, donc, au 20 janvier à Lalibela… La fête du Timkat est connue pour sa reconstitution rituelle du baptême. Elle est une des cérémonies durant laquelle les tabots (répliques de l’Arche de l’Alliance) sont retirés des églises pour être vus par la foule (toutefois enroulés dans des tissus), puis amenés vers une étendue d’eau. À 2 h du matin, la Divine Liturgie y est célébrée. On entend les chants religieux qui transpercent la nuit. À l’aube, le jour de la fête, l’eau est bénie et l’on en arrose la foule… Certaines personnes entrent entièrement dans l’eau, afin de renouveler symboliquement leurs vœux de baptême. Vers midi, les tabots retournent vers les églises au cours d’une procession colorée pendant laquelle les prêtres et les participants chantent et dansent avec grande ferveur.

          Les prêtres portent de beaux ornements liturgiques, brodés d’or et de couleurs. Leurs ombrelles aux couleurs chatoyantes se marient bien avec le drapé blanc des vêtements des fidèles. J’assiste à ces mélopées qui montent des entrailles de la terre jusqu’au ciel serein. Les familles retournent ensuite à leur domicile pour continuer les célébrations.

  fête de Timkat à Lalibela

  fête de Timkat à Lalibela

  fête de Timkat à Lalibela

                           fête de Timkat à Lalibela

                           fête de Timkat à Lalibela

                           fête de Timkat à Lalibela

  fête de Timkat à Lalibela

                           fête de Timkat à Lalibela

                           fête de Timkat à Lalibela

                           fête de Timkat à Lalibela

                           fête de Timkat à Lalibela

  fête de Timkat à Lalibela

  fête de Timkat à Lalibela

  fête de Timkat à Lalibela

                                fête de Timkat à Lalibela

  fête de Timkat à Lalibela

  fête de Timkat à Lalibela

  fête de Timkat à Lalibela

  fête de Timkat à Lalibela

                    Magnifiques cérémonies, qui durent trois jours, voire toute la semaine. Demain, nous irons visiter les églises creusées dans la roche granitique…

27/3/2016

Lalibela (1)

Classé dans: — Brigitte @ 16:43:44

                         Enfin, la destination que j’attendais depuis des années : les fêtes de l’Épiphanie à Lalibela. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, la « Jérusalem d’Afrique  », Lalibela est une cité monastique, jadis puissante capitale, aujourd’hui un bourg de 8 000 habitants. Elle est située à 2 630 mètres, à 400 kilomètres au nord d’Addis-Abeba.

                         Mais tout d’abord, un peu d’histoire : Lalibela tire son nom de l’histoire merveilleuse du roi Gebre Mesqel Lalibela, lequel était membre de la dynastie Zagwe, qui a régné sur l’Éthiopie (1172-1212). Gebre n’était pas destiné à être roi ; c’est à son frère aîné que devait échoir la couronne.

          La légende raconte qu’à un moment, durant son enfance, Gebre s’est retrouvé entouré par un essaim d’abeilles. Sa mère, voyant, là, un signe royal, décida que Gebre devrait être roi. Son frère envisagea, alors, de l’empoisonner en préparant une omelette au cyanure. Après avoir avalé la délicieuse omelette, Gebre tomba dans un profond sommeil. Au bout de 3 jours, il se réveilla. Abasourdi par ce miracle, le frère mal intentionné lui abandonna le trône.

           Après un voyage à Jérusalem, Gebre, appelé, également, Lalibela (abeilles) décide d’amener Jérusalem à Roha (l’ancien nom de la ville). En effet, le pèlerinage à Jérusalem devenait de plus en plus dangereux, en raison des attaques de brigands qui sévissaient, de l’expansion de l’islam, qui massacrait les « infidèles », des épidémies… Le roi lance, alors, la construction de ces célèbres églises souterraines : onze églises ont été construites dans cette roche de granite rose. La légende raconte que des anges auraient donné des coups de pioche pendant la nuit afin d’aider les humains à construire ces églises…

  fête de Timkat à Lalibela

  fête de Timkat à Lalibela

             Nous visiterons ces églises le lendemain. Pour l’heure, comme je l’écrivais, nous arrivons, comme je l’écrivais, le jour de la fête de Timkat, l’Épiphanie éthiopienne, la fête majeure de l’année liturgique. Timkat est la célébration éthiopienne orthodoxe à la fois du baptême de Jésus dans le Jourdain et de l’Épiphanie. Elle a lieu le 19 janvier.

            Après avoir déposé nos bagages à l’hôtel, nous partons rejoindre les processions qui débutent. Il est 16 heures… :

                                fête de Timkat à Lalibela

  fête de Timkat à Lalibela

                                fête de Timkat à Lalibela

  fête de Timkat à Lalibela

  fête de Timkat à Lalibela

  fête de Timkat à Lalibela

  fête de Timkat à Lalibela

                         Demain, 20 janvier, sera une grande journée avec toutes les cérémonies, que je rapporterai dans le prochain article…

26/3/2016

La route de Mekele à Lalibela

Classé dans: — Brigitte @ 15:50:02

                         La route de Mekele à Lalibela est longue de 350 km. Huit heures de route, à travers les montagnes, principalement en piste, parfois en route goudronnée construite par les Chinois, omniprésents, en Éthiopie. De très beaux paysages de montagne et la rencontre de populations et villages vivants :

 route de Mekele à Lalibela

 route de Mekele à Lalibela

 route de Mekele à Lalibela

 route de Mekele à Lalibela

 route de Mekele à Lalibela

 route de Mekele à Lalibela

                            route de Mekele à Lalibela

                         Après le repas, la cérémonie du café s’impose !… ;-)

 route de Mekele à Lalibela

 route de Mekele à Lalibela

 route de Mekele à Lalibela

                         Nous faisons quelques arrêts pour réaliser des photos de paysages, d’enfants qui viennent nous quémander quelques sous ou friandises. Je suis émue de les voir si pauvres mais avec ce magnifique et profond regard. Les petites filles ont leurs cheveux tressés en petites tresses bien sagement rangées. C’est la coiffure des femmes de cette région du Tigré…

 route de Mekele à Lalibela

 route de Mekele à Lalibela

 route de Mekele à Lalibela

 route de Mekele à Lalibela

 route de Mekele à Lalibela

 route de Mekele à Lalibela

 route de Mekele à Lalibela

                route de Mekele à Lalibela

 route de Mekele à Lalibela

 route de Mekele à Lalibela

 route de Mekele à Lalibela

                         Nous arrivons à Lalibela, et, comme c’est le 19 janvier, tout au début des cérémonies de l’Épiphanie, très grande fête, en Éthiopie, que j’évoquerai et dont je donnerai des images dans les prochains articles…

25/3/2016

Église de Tcherqos

Classé dans: — Brigitte @ 18:59:42

                              À Wukro, nous rejoignons la route principale et visitons l’église rupestre de Tcherqos, taillée dans la roche.

 Eglise de Tcherqos

 Eglise de Tcherqos

                      Eglise de Tcherqos

 Eglise de Tcherqos

 Eglise de Tcherqos

                    Eglise de Tcherqos

                         Après que le prêtre nous a bénis avec sa croix, nous repartons… Des enfants viennent à notre rencontre…

 Eglise de Tcherqos

                         Avant d’arriver à Mekele, où nous ferons étape, nous visitons un nouveau musée archéologique flambant neuf qui vient d’ouvrir et nous avons la chance d’être dans les premiers visiteurs, guidés par le dynamique et enthousiaste directeur. Nous avons pu admirer de belles pièces archéologiques avec des inscriptions sabéennes, ainsi que des photos historiques de collection du pays :

                        Eglise de Tcherqos

 Eglise de Tcherqos

                      Eglise de Tcherqos

 Eglise de Tcherqos

 Eglise de Tcherqos

                         Nous voilà à Mekele. Demain, nous faisons route, à travers des régions montagneuses, vers Lalibela, où nous arriverons pour les fêtes de l’Épiphanie !… :-)

L’église d’Abreha et Atsbea

Classé dans: — Brigitte @ 15:40:50

                    Abreha et Atsbeha étaient frères et rois tous les deux. Un jour, Dieu leur apparut et leur intima l’ordre de se rendre dans les montagnes lointaines, d’en fouiller les falaises et de révéler aux yeux des croyants une église enfouie là depuis toujours. Abreha et Atsbeha quittèrent leur royaume pour s’aventurer dans les montagnes et gravir la falaise de Korkor. En vain. Les cimes pointées par le doigt divin étaient inaccessibles. Appelé à la rescousse, Dieu, d’un geste et d’un seul, fendit la montagne en deux, demanda à Satan de combler la fissure par cette roche en fusion qui bouillonne dans les marmites de l’enfer, et d’y forger un escalier. Une fois solidifiée, la lave noire guida les frères vers le piton sacré où se cachait la demeure de Dieu. Pierre après pierre, ils excavèrent l’une des plus belles églises troglodytes d’Éthiopie.

 Eglise d'Abreha et Atsbea

                                         Eglise d'Abreha et Atsbea

                                         Eglise d'Abreha et Atsbea

                    Ce sont les salles situées à l’Est, les plus importantes en raison de leur fonction funéraire, qui ont été creusées dans le cœur de la falaise.

          La décoration, d’uns somptuosité rare, date du XIIe siècle et c’est sous le règne de l’empereur Yohannès, au XIXe siècle, que le vestibule a été remanié et décoré des peintures actuelles. Certaines représentent, du reste, l’empereur Yohannès IV chevauchant en partant pour la bataille contre les Égyptiens, suivi des religieux.

 Eglise d'Abreha et Atsbea

 Eglise d'Abreha et Atsbea

 Eglise d'Abreha et Atsbea

 Eglise d'Abreha et Atsbea

 Eglise d'Abreha et Atsbea

 Eglise d'Abreha et Atsbea

                                       Eglise d'Abreha et Atsbea

 Eglise d'Abreha et Atsbea

 Eglise d'Abreha et Atsbea

                     Le prêtre…

                                        Eglise d'Abreha et Atsbea

                                        Eglise d'Abreha et Atsbea

 Eglise d'Abreha et Atsbea

                                        Eglise d'Abreha et Atsbea

 Eglise d'Abreha et Atsbea

 Eglise d'Abreha et Atsbea

 Eglise d'Abreha et Atsbea

 Eglise d'Abreha et Atsbea

                      Après la visite de l’église, le prêtre nous montre ses trésors :

                                        Eglise d'Abreha et Atsbea

 Eglise d'Abreha et Atsbea

                     Puis, à l’extérieur, nous présente, après être allé la chercher dans un lieu interdit à tous, la précieuse croix des processions, qui date du VIe siècle…

                                         Eglise d'Abreha et Atsbea

                              Eglise d'Abreha et Atsbea

Gheralta (suite)

Classé dans: — Brigitte @ 10:55:13

                    Au matin, nous quittons notre logis…

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

                    Nous prenons la route, qui est, souvent, une piste, à travers le somptueux massif du Gherlata afin de nous rendre à la découverte des églises du Tigré, et, notamment de l’église d’Abreha et Atsbeha, sans doute le monument le plus imposant de la région (et qui fera l’objet du prochain article).

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

                    Nous arrivons à l’église d’Abreha et Atsbeha…

24/3/2016

Le Massif du Gheralta

Classé dans: — Brigitte @ 18:26:04

                    Nous prenons la route à travers le massif montagneux du Gheralta, à mi-chemin entre Axoum et Mekelé, la capitale du Tigré. Une route construite par les Chinois, omniprésents, en Éthiopie, avec des passages de piste. C’est un enchantement que ce voyage dans des paysages de western :

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

                    Après cette belle route, nous arrivons à notre hôtel, à Hawzen, des petits pavillons parsemés dans un parc…

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

 Massif de Gheralta

Axoum — > Yeha

Classé dans: — Brigitte @ 15:19:12

                    Nous poursuivons notre route à travers les hauts plateaux du Tigré…

 Hauts-plateaux du Tigré

 Hauts-plateaux du Tigré

 Hauts-plateaux du Tigré

 Hauts-plateaux du Tigré

 Hauts-plateaux du Tigré

 Hauts-plateaux du Tigré

           …pour Yeha, un site sabéen qui a conservé un magnifique temple du Ve siècle avant notre ère, converti en église dédiée à Abba Afsé, lʼun des neuf fondateurs mythiques du christianisme éthiopien.

           Nous arrivons à la ville, afin de visiter le site :

 Yeha

 Yeha

 Yeha

 Yeha

           … et l’église :

 Église de Yeha

 Église de Yeha

 Église de Yeha

 Église de Yeha

          …Où un prêtre nous accueille et nous montre ses trésors : livres anciens enluminés, écrits en guèze :

 Église de Yeha

 Église de Yeha

 Église de Yeha

                               Église de Yeha

                                       Église de Yeha

 Église de Yeha

 Église de Yeha

 Église de Yeha

                    Une image de l’impératrice, au milieu d’autres trésors anciens :

                                       Église de Yeha

 Église de Yeha

                    Cet aimable prêtre a, même, poussé la gentillesse jusqu’à nous psalmodier un passage de ses Évangiles :

 

                   Nous sortons…

 Église de Yeha

                  Il est temps d’aller boire un café… Ce qui, en Éthiopie, est toute une cérémonie…   :-)

 

23/3/2016

Axoum (6) Abba Pantaléon (2)

Classé dans: — Brigitte @ 16:52:36

                    Nous voici, donc, au monastère d’Abba Pantaléon.

 Monastère d'Abba Pantaléon

                    C’est à Axoum que le christianisme fut décrété religion d’État, au IVe siècle. Les Neuf Saints Syriens, dont Pantaléone, sont un groupe de missionnaires, qui joua un rôle important dans la diffusion du christianisme en Éthiopie et en Érythrée, au cours du Ve siècle. En fait, seuls deux ou trois d’entre eux étaient syriens, semble-t-il. Et tous portèrent le titre d’Abba, qui veut dire père. Selon la tradition, les Saints aurait été accueillis par le roi d’Axoum, à leur arrivée en Éthiopie. Ils diffusèrent la religion chrétienne le long des routes caravanières, convertissant la population locale et fondant de nombreux monastères.

                           Monastère d'Abba Pantaléon

                     Le monastère est interdit aux femmes, mais les moines sont toujours prêts à montrer aux visiteurs leurs trésors anciens (livres sacrés, croix anciennes, couronnes, dont celle de Khaleb).

 Monastère d'Abba Pantaléon

                           Monastère d'Abba Pantaléon

 Monastère d'Abba Pantaléon

 Monastère d'Abba Pantaléon

 Monastère d'Abba Pantaléon

 Monastère d'Abba Pantaléon

                                         Évangiles écrits en guèze

 Monastère d'Abba Pantaléon

                    Le panorama que l’on peut admirer, du haut de la colline est magnifique :

 Monastère d'Abba Pantaléon

            L’église est située légèrement au-dessus du monastère, au sommet du piton solitaire où, selon la légende, le saint resta pendant 45 ans debout, en prières. L’accès au sommet est interdit aux femmes…

          Liganos et Pantaléon bâtirent ce monastère, où le roi Kaleb vint terminer son existence. Un autre saint, Abba Garimâ naquit miraculeusement, selon la légende, d’une mère stérile grâce à l’intercession de la Vierge Marie. On raconte, encore qu’après des études de théologie, il fut transporté en trois heures seulement de Syrie à Axoum par l’Archange Gabriel, où il se retira pendant cinq ans avec saint Pantaléon. (Cela ne vous rappelle rien ? ;-) )

          Enfin, Abba Garimâ édifia le monastère de Madara au nord d’Adoua ; on lui attribue la traduction des Évangiles en guèze.

          La visite de l’église, au sommet de la colline :

                     Monastère d'Abba Pantaléon

                                         Le plafond de l’église, avec les regards des anges

                           Monastère d'Abba Pantaléon

 Monastère d'Abba Pantaléon

                                         Les Neufs Saints syriens

 Monastère d'Abba Pantaléon

                                   Tombe du roi Kaleb

                                         Tombe du roi Kaleb (Le tombeau est vide mais nul autre qu’un prêtre ne peut s’en approcher : on le voit à travers une fenêtre)…

                    En redescendant au niveau du monastère, on peut visiter une petite église intéressante, aussi, pour ses décorations, et accessible au sexe féminin, celle-là :

                           Monastère d'Abba Pantaléon

 Monastère d'Abba Pantaléon

                           Monastère d'Abba Pantaléon

                           Monastère d'Abba Pantaléon

               Puis nous redescendons sur Axoum, que nous quitterons dans la matinée, pour prendre la route des hauts-plateaux du Tigré

 Monastère d'Abba Pantaléon

 Monastère d'Abba Pantaléon

 Monastère d'Abba Pantaléon

                                         Traces de pas, sur le chemin

 Monastère d'Abba Pantaléon

Axoum (5) Abba Pantaléon

Classé dans: — Brigitte @ 13:07:37

                         Le lendemain matin, très tôt, nous visitions le Monastère d’Abba Pantaléon, situé au sommet d’une colline. Nous prenons un petit chemin caillouteux pour arriver à ce site qui domine toute la vallée. Abba Pantaléon est un des Neuf Saints dont j’évoquerai l’histoire dans le chapitre suivant. Il nous faut marcher pour arriver au monastère et à son église :

 Chemin vers Abba Pantaléon

 Chemin vers Abba Pantaléon

 Chemin vers Abba Pantaléon

 Chemin vers Abba Pantaléon

 Chemin vers Abba Pantaléon

 Chemin vers Abba Pantaléon

 Chemin vers Abba Pantaléon

 Chemin vers Abba Pantaléon

                          Saint Pantaleon  était l’un des neuf saints syriens fondateurs de l’Eglise d’Éthiopie. Le sentier qui mène à l’église et au monastère où se retira jadis l’empereur Khaleb s’accroche aux flancs abrupts du pic et passe à proximité de maisonnettes entourées de murs en pierre. Avec des points de vue splendides sur la plaine d’Axoum et les monts d’Adwa.

 Chemin vers Abba Pantaléon

 Chemin vers Abba Pantaléon

 Chemin vers Abba Pantaléon

 Chemin vers Abba Pantaléon

                    Chemin vers Abba Pantaléon

 Chemin vers Abba Pantaléon

 Chemin vers Abba Pantaléon

                    Une fois arrivés au monastère, nous pouvons admirer le très beau panorama qui s’offre à nos regards (voir article suivant). Les femmes n’ont pas accès au monastère, ni à l’église qui la domine mais elles peuvent visiter l’église attenante ornée de belles peintures murales dont celle des Neuf Saints.

 Chemin vers Abba Pantaléon

           Chemin vers Abba Pantaléon

 Chemin vers Abba Pantaléon

22/3/2016

Axoum (4)

Classé dans: — Brigitte @ 14:45:20

               Nous nous rendons, ensuite aux ruines du palais de Dungur qui domine un autre champ de stèle. Ce palais est connu localement pour avoir été celui de la Reine de Saba.

 Axoum 30

 Axoum 30

                          Axoum 32

                          Enfant aux vanneries

 Axoum 30

               Nous tombons sur un mariage très coloré :

 Mariage Axoum

 Mariage Axoum

 Mariage Axoum

 Axoum

               Nous partons, ensuite, visiter les églises Sainte-Marie-de-Sion, l’ancienne et la nouvelle (l’ancienne est interdite aux femmes).

C’est la plus importante église d’Éthiopie. Sainte-Marie de Sion était le lieu traditionnel où les empereurs éthiopiens venaient pour être couronnés et désignés par le titre de « Atse ». Elle fut plusieurs fois détruite. Dans les années 50, l’empereur Haïlé Sélassié fit construire une nouvelle immense cathédrale ouverte aux hommes et aux femmes :

 Ste-Marie de Sion

 Ste-Marie de Sion

 Ste-Marie de Sion

 Ste-Marie de Sion

 Ste-Marie de Sion

 Ste-Marie de Sion

               L’ancienne cathédrale reste accessible uniquement aux hommes. Marie est la seule femme admise dans son enceinte. elle est symbolisée par l’Arche d’Alliance (voir ci-dessous).

 Ste-Marie de Sion

 Ste-Marie de Sion

                          Ste-Marie de Sion

 Ste-Marie de Sion

                          Ste-Marie de Sion

                          Ste-Marie de Sion

 Ste-Marie de Sion

 Ste-Marie de Sion

                         Entre les deux édifices se dresse une étrange petite chapelle qui est censée héberger la légendaire Arche d’Alliance. Une légende éthiopienne affirme, comme la Bible et le Coran, que le roi Salomon reçut la visite de la reine de Saba à Jérusalem. De cette rencontre nocturne naquit un fils, Ménélik, qui, sous le nm de Ménélik 1er, devint le premier empereur d’Éthiopie.

 Ste-Marie de Sion

Ménélik passe sa jeunesse à Jérusalem à la cour de Salomon, jusqu’au jour où il s’enfuit en Éthiopie … après avoir volé l’Arche d’Alliance, avec les Tablettes des Dix commandements, dans le Temple de Jérusalem, où il a déposé une copie. La réussite du vol indique que Dieu fait des Éthiopiens le nouveau « Peuple élu », et de l’Éthiopie la « Nouvelle Sion ». Cette Arche d’Alliance se trouve dans cette chapelle à Axoum, gardée par un homme reclus à vie, qui a seul le droit de désigner son successeur. Tout cela est invérifiable car nul ne peut y entrer…

 Ste-Marie de Sion

 Ste-Marie de Sion

                                                    Magasin de croix éthiopiennes

 Ste-Marie de Sion

Axoum (3)

Classé dans: — Brigitte @ 10:18:37

 Axoum 21

 Axoum 22

 Axoum 23

 Axoum 20

                     Axoum 21

 Axoum 24

 Axoum 22

                                         Église et son cimetière

                     Axoum 31

                                         Un prêtre moderne

 Axoum 25

 Axoum 26

                                         Un marché de vanneries multicolores

 Axoum 27

 Axoum 27

 Axoum 28

                                         Exposition de vanneries

 Axoum 28

                                     Bon, il est temps de prendre un café…   ;-)

21/3/2016

Axoum (Aksoum) (2)

Classé dans: — Brigitte @ 13:32:38

 Axoum 12

                  Axoum est une ville de 40.000 habitants, située à 2130 m d’altitude, en bordure de la vaste plaine d’Azebo, au pied des monts Zikanos et Zohado. Nous commençons notre journée par la visite, un peu à l’extérieur d’Axoum, du tombeau des rois Kaleb et Gabra Masqal , qui contient trois sarcophages.

 Axoum 7

                       Axoum 8

                      Axoum 9

                  Notre guide nous montre encore une étonnante pierre gravée en trois langues – grec, guèze et sabéen – connue sous le nom de « pierre d’Ezana » et haute de 2,5 mètres. L’inscription de la stèle relate une bataille contre les ennemis du royaume (les Beja) et met en garde celui qui voudrait se débarrasser de l’édifice… Personne n’a voulu prendre le risque de la déplacer, et elle se trouve donc toujours à l’endroit où elle a été découverte (en 1981 par un agriculteur).

                      Pierre d'Ezana

                  Ezana est un roi d’Aksoum, converti au christianisme, qui à régné de 325, env. à 356 env.. À la mort d’Ezana, dans les années 350, Aksoum est à l’apogée de sa puissance : selon les auteurs byzantins, elle est en rapport avec Constantinople, la Perse, l’Inde et Ceylan. Ses ambassades lui permettent de faire libérer en Perse un évêque emprisonné. Elle commerce par la mer Rouge, par les routes de caravanes remontant d’Égypte ou partant du Yémen vers la Mésopotamie. Elle exporte des émeraudes venues des cataractes du Nil (pays des Blemmyes), des épices, de l’encens, des bœufs, du fer et du sel.

                  Un exemplaire presque similaire de stèle gravée est exposé dans le petit jardin d’Ezana, au centre de la ville. Il fut placé là par les Italiens au milieu d’autres vestiges hétéroclites.

                      Pierre d'Ezana 2

                Puis nous descendons voir la tombe du roi Remhal ou « tombe de la fausse porte ». Elle contient un sarcophage de pierre qui résonne étrangement. La journée se poursuit en empruntant un petit chemin agréable qui nous mène au champ des stèles. On dénombre environ 300 stèles et obélisques. Le plus grand (33 mètres) est couché et brisé en plusieurs morceaux. Il se serait brisé lors de son érection, en raison de fondations insuffisantes pour ses 400 tonnes. Les archéologues ignorent encore aujourd’hui comment ces énormes blocs de granit ont pu être érigés à cet endroit.

 Axoum 13

 Axoum 14

20/3/2016

Sur la route d’Aksum

Classé dans: — Brigitte @ 15:02:13

                  Le lendemain, nous continuons notre route avec, au loin, la découpe des montagnes bleutées qui se perdent à l’horizon. De belles plaines avec vues champêtres, où les bergers poussent leurs troupeaux avec leur long bâton et les petits agriculteurs travaillent la terre munis d’une simple houe ou d’une charrue très rudimentaire, tirée par une vache. Ces scènes pourraient être sorties des pages de la Bible. Nous faisons un arrêt à Addi Arkay qui présente l’intérêt d’offrir un marché pittoresque.

 Axoum 1  Axoum 2  Axoum 3  Aksoum 2  Aksoum 3  Aksoum 1

                                                        Sur la route d’Aksoum…

                     Axoum 1  Axoum 2  Axoum 3  Axoum 1  Axoum 2  Aksoum 5

                  Nous continuons notre trajet pour arriver dans la région nord du Tigré.

                     Axoum 9                 Axoum 10  Axoum 11

                         Axoum 12

                  Nous arrivons à Axoum (አክሱም, Aksum) , la ville où la Reine de Saba a résidé, en son palais. La ville d’Axoum est considérée comme la capitale religieuse de l’Eglise orthodoxe éthiopienne. Elle a été aussi été le centre de l’empire aksoumite entre le Ier et le VIe siècle de notre ère. Le site archéologique où se dressent les obélisques d’Aksoum a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1980. Ils figurent parmi les plus grands monolithes façonnés par l’homme et marquent, selon les archéologues, l’emplacement des tombeaux des souverains. Et cet emplacement serait, également, une nécropole royale de plusieurs dynasties pré-chrétiennes.

19/3/2016

Parc du Simien

Classé dans: — Brigitte @ 16:06:25

          PARC du SIMIEN

                    Nous prenons la route en nous arrêtant dans le village « Falasha », au bord de la route. Les Falashas sont des juifs éthiopiens, émigrés de la côte d’Abyssinie et qui se sont réfugiés sur ces hauts plateaux en respectant certaines coutumes. Des petites filles nous proposent d’acheter de petits objets en terre cuite.

                               Falashas

                                 Falashas 1

 Falashas

                                 Falashas 2

                               Falashas

                                 Falashas 3

 Falashas

                                 Falashas 4

                   Ensuite, nous continuons notre route vers le Parc National du Simien (dont le plus haut sommet d’Éthiopie, le Ras Dejen, culmine à 4 543 m), inscrit au Patrimoine Mondial de lʼUNESCO.

          Une érosion massive au cours de millions d’années a formé, sur le plateau éthiopien, un des paysages les plus spectaculaires du monde, avec des pics accidentés, de profondes vallées, et des précipices atteignant jusqu’à 1 500 m de profondeur. Ce parc est d’une importance mondiale pour ce qui est de la conservation de la biodiversité, car il est le refuge d’espèces menacées, notamment Walia ibex, une chèvre des montagnes que l’on ne trouve nulle part ailleurs, le babouin gelada et le loup d’Éthiopie.

 Parc Simien

                                 Parc Simien 1

 Parc Simien

                                 Parc Simien 2

 Parc Simien

                                 Parc Simien 3

 Parc Simien

                                 Parc Simien 4

          Nous nous alimentons d’un petit pique-nique frugal devant un magnifique paysage qui me rappelle le Grand Canyon du Colorado. Des montagnes volcaniques constituées de masses érodées par des siècles de pluies, couvertes par endroits de végétation. Des randonnées y sont organisées, mais, pour nous, ce sera, plutôt, une promenade d’agrément le long d’un petit sentier. Nous n’avons de cesse d’admirer les magnifiques points de vue sur ces falaises abruptes.

                         Parc Simien

                                 Parc Simien 5
                                    Parc Simien
                                 Parc Simien 6

                                 Pour se déplacer dans le parc, il est impératif d’être accompagné par des scouts (rangers) armés !

 Parc Simien

                                 Parc Simien 7

          On peut, également, y apercevoir des colonies de babouins Gelada. Ces singes (appelés aussi singes lions, en raison de leur crinière et leurs canines pointues) ont la spécificité d’émettre des sons qui pourraient être les précurseurs du langage humain.

                                   Parc Simien

                                   Babouin gelada

                                                        Babouins gelada

18/3/2016

GONDAR

Classé dans: — Brigitte @ 13:13:14

                             Nous continuons notre route en direction de la Cité Royale de Gondar, capitale de lʼEmpire éthiopien du XVIIe au XIXe siècle. Gondar (amharique : ጎንደር, Gondär) est située au nord-est du lac Tana.

Fasil ghebi

L’enceinte, entourée d’un rempart de 900 m de long est percée de 12 portes. La ville royale contient :

  • le palais de Fasiladas,
  • le palais de Iyasou Ier,
  • le pavillon de l’Allégresse de David,
  • la salle des banquets de l’empereur Bacaffa l’Impitoyable et ses écuries,
  • le palais de l’impératrice Mentouab,
  • la chancellerie de Yohannès Ier, sa bibliothèque
  • Elfign Giyorgis et 2 autres églises.

Ce site est inscrit depuis 1979 au Patrimoine mondial par l’Unesco.

 GONDAR le château 1

                              GONDAR le château 1
 GONDAR le château 2
                              GONDAR le château 2

                    Nous découvrons un château impressionnant qui domine la vallée. C’est en 1635 que l’empereur Fasiladas décide de faire de Gondar sa capitale, afin de lutter contre les diverses invasions. Il unifie le pays et entreprend un programme de construction grandiose. On y découvre une salle de musique, des bains, des églises. Les cinq empereurs qui lui succèdent érigent également leurs palais dans la ville. En 1699, un médecin français vivant au Caire, Charles-Jacques Poncet, se rend à Gondar pour soigner (et guérir) le Négus et son fils. Nous lui devons les salles de soins et fumigations (l’empereur, en fait, était atteint de la gale) et des écrits décrivant la vie à Gondar et à la cour.

                          GONDAR le château 3

                              GONDAR le château 3

                     Nous surprenons un petit groupe de musiciens de la radio qui enregistre à l’ombre d’un grand mur.

 GONDAR le château 1

                              GONDAR château musiciens

 Bains de Fasiladas

                              Bains de Fasiladas (remplis lors de la fête de Timqet : Épiphanie)

                   Lors de la visite des bains, je suis saisie par les racines d’immenses banians qui enlacent les murs allègrement depuis des siècles.

 Bains de Fasiladas

                              Mur d’enceinte des bains de Fasiladas 1

                      Bains de Fasiladas

                              Mur d’enceinte des bains de Fasiladas 2

 Bains de Fasiladas

                              Mur d’enceinte des bains de Fasiladas 3

                    Nous visitons la cathédrale de Gondar, Debré Berhan Selassié et ses belles peintures.

 Debré Birhan Sélassié

                              Debré Berhan Sélassié 1

 Debré Birhan Sélassié

                              Debré Berhan Sélassié 2

 Debré Birhan Sélassié

                              Debré Berhan Sélassié 3

 Debré Birhan Sélassié

                              Debré Berhan Sélassié 4

                Marchand poulets Gondar

                              Marchand de poulets à Gondar

                  Enfin, un arrêt au « Restaurant des quatre sœurs », où un buffet de cuisine éthiopienne nous est servi dans un cadre magnifique :

 Restaurant des quatre sœurs

                              Restaurant des quatre sœurs 1

                               Restaurant des quatre sœurs

                              Restaurant des quatre sœurs 2

 Restaurant des quatre sœurs

                              Restaurant des quatre sœurs 3

17/3/2016

Baher Dar

Classé dans: — Brigitte @ 08:41:42

                    Baher Dar (en amharique : ባሕር ዳር, Baḥər Dar) (Bahir Dar ou encore Bahar Dar) est une ville située au nord-ouest de l’Éthiopie. Elle compte 191 016 habitants.

          Nous sommes arrivés à Bahar Dar, avec un jour d’avance, en raison d’une erreur de notre billet d’avion.

          Au cœur du pays Amhara, le grand Lac Tana est situé à 1840 m d’altitude. Il est la source du Nil Bleu (l’un des deux bras qui compose, en aval, le Nil. Il abrite de nombreuses îles liées à la spiritualité orthodoxe éthiopienne, avec les églises des monastères dʼUra Kidane Mehret et Azoa Mariam connues pour leurs peintures.

 Marché à Bahar-Dar

                              Marché à Bahar-Dar

                      Dans un jardin à Bahar-Dar

                              Dans un jardin à Bahar-Dar

 Sur la route

                              Sur la route

                      Source du Nil Bleu

                              Source du Nil Bleu

                    Situé sur la péninsule de Zéghé, qui abrite également les églises Beta Mariam, Beta Giorgis et d’Azwa Mariam, Ura Kidane Mehret est l’un des plus importants sanctuaires du lac Tana, célèbre pour ses peintures du XVIIIe au XXe siècle, en grande partie restaurées. L’église circulaire en torchis, couverte d’un toit de chaume, abrite un maqdas entièrement couvert de scènes bibliques et historiques se déployant en une sorte d’immense bande dessinée.

 Ura Kidane Mehret 1

                              Ura Kidane Mehret 1

                     Ura Kidane Mehret 2

                              Ura Kidane Mehret 2

                     Ura Kidane Mehret3

                              Ura Kidane Mehret 3

       Ura Kidane Mehret 4

                              Ura Kidane Mehret 4

 Ura Kidane Mehret 5

                              Ura Kidane Mehret 5

                     Ura Kidane Mehret 6

                              Ura Kidane Mehret 6

                     Ura Kidane Mehret 7

                              Ura Kidane Mehret 7

                     Ura Kidane Mehret 8

                              Ura Kidane Mehret 8

 Tankwa, pirogue tressée en papyrus

                              Tankwa, pirogue tressée en papyrus

                      Ura Kidane Mehret 9

                              Ura Kidane Mehret 9

 coucher de soleil sur le lac Tana

                              Coucher de soleil sur le lac Tana

                     Prêtres à Bahar Dar

                              Prêtres à Bahar Dar

                     Marché à Bahar Dar

                              Marché à Bahar Dar

16/3/2016

Les différentes étapes du voyage

Classé dans: — Brigitte @ 19:18:07

               Le circuit que nous avons effectué, entre le 10 et le 21 janvier (Nous avons fait le voyage en avion de nuit) :             Carte du circuit en Éthiopie

15/3/2016

Mon voyage en Éthiopie du Nord (janvier 2016)

Classé dans: — Brigitte @ 17:14:23

                        Depuis longtemps, je rêvais d’aller en Éthiopie… l’Abyssinie, comme on l’appelait autrefois, nichée dans cette petite corne de l’Afrique de l’Est. Un grand oncle y avait habité et nous racontait de nombreuses histoires sur ce pays et, même, qu’il avait même vu un lion de près, et qu’il était resté immobile face au lion afin de ne pas être dévoré…

         Le lion est le symbole de ce pays. Je me souviens, aussi, d’avoir entendu vanter ces grandes fêtes religieuses très colorées, où les chants s’élevaient en mélopée de ces églises creusées dans le roc. Je vais donner un bref résumé historique de l’objet de notre voyage, en laissant place aux photos plus parlantes.

         Petit historique général :

       L’Éthiopie est cette petite tache verte, sur notre planète :

            éthiopie sur la carte

                  La symbolique du drapeau éthiopien :

                             drapeau éthiopien

          Le vert représente l’espoir et la fertilité de la terre, le jaune symbolise la justice et l’harmonie, tandis que le rouge représente le sacrifice et l’héroïsme dans la défense de la terre, le bleu du disque symbolise la paix et le pentagramme l’unité et l’égalité des nationalités et des peuples d’Éthiopie.

      L’origine du nom « Éthiopie » demeure incertaine. Son plus ancien usage attesté remonte aux épopées d’Homère : le mot apparaît deux fois dans l’Iliade et trois fois dans l’Odyssée. En France, et plus généralement hors de l’Éthiopie, le pays a été longtemps connu sous le nom d’Abyssinie. L’Éthiopie, est un État de la Corne de l’Afrique ; elle possède des frontières communes avec l’Érythrée (ancienne province), la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud, le Kenya et la République de Djibouti. Depuis l’indépendance de l’Érythrée en 1993, l’Éthiopie n’a plus d’accès à la mer.

      Deuxième pays d’Afrique par sa population (83 millions d’habitants), l’Éthiopie est le neuvième pays du continent par sa superficie. Essentiellement constitué de hauts plateaux, s’étendant de la dépression de Danakil à -120 m jusqu’aux sommets enneigés du mont Ras Dashan à 4 543 m. La capitale, Addis-Abeba, située à 2 400 m d’altitude, est la quatrième capitale la plus élevée au monde…

      Considérée comme un berceau de l’humanité, l’Éthiopie est, avec le Tchad et le Kenya, l’un des pays où l’on retrouve les plus anciens hominidés. On y a découvert Lucy en 1974 et, en 2003, les plus anciens spécimens d’Homo sapiens. Le fait urbain et l’existence d’un État y sont très anciens, le prophète mésopotamien Mani citant au IIIe siècle le royaume d’Aksoum parmi les quatre plus importantes puissances au monde. L’Éthiopie, aujourd’hui constitutionnellement laïque, est un pays où de nombreuses croyances coexistent. Après l’Arménie, c’est la deuxième plus ancienne nation chrétienne au monde. Aujourd’hui, on compte des orthodoxes, des catholiques et des protestants. Par ailleurs, un tiers de ses habitants sont musulmans et des minorités religieuses comme les Falachas ou des animistes y vivent aussi.

      Sur le plan international, l’Éthiopie est signataire de la Déclaration des Nations unies dès 1942 et devient l’un des 51 États membres fondateurs de l’ONU. Addis-Abeba est aujourd’hui le siège de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et de l’Union africaine.

                     Langues

      En raison de l’« impressionnante » concentration de langues très diverses, l’Éthiopie est considérée comme un « paradis pour linguistes », avec 90 langues dont certaines ont moins de 10 000 locuteurs. Même si quelques langues restent encore non classifiées, la majorité peuvent être rattachées à quatre familles principales :

  •  les langues sémitiques,
  •      
  •  les langues couchitiques,
  •         
  • les langues omotiques,
  •         
  • les langues nilotiques.

      Les principales langues parlées on peut mentionner : l’oromo, l’amharique (avec son alphabet de 231 lettres), le somali, le tigrinya, le sidama, le wolaytta, le gurage, l’afar, l’hadiya, le gamo, le gedo, l’opo, le kafa…. Voici un petit exemple de l’amharique avec de jolis caractères :

                    exemple d'amharique

      L’anglais est la première langue étrangère : c’est la langue commerciale, largement utilisée dans l’administration et le tourisme, sans toutefois avoir de statut officiel. L’arabe est la seconde langue internationale, parlée surtout dans les régions de l’Est éthiopien. C’est une langue liturgique et religieuse utilisée par une faible partie des Éthiopiens musulmans. Un nombre non négligeable d’Éthiopiens chrétiens l’utilisent toutefois dans les échanges commerciaux. L’arabe est parlé, généralement comme seconde langue, par 300 000 à 500 000 Éthiopiens.

                              Et, à présent, nous allons faire place au récit de voyage !    :-)

                                                                                     

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