1/8/2011

Fin et conclusion du voyage en Équateur

Classé dans: — Brigitte @ 20:26:21

                   Ça y est ! J’ai bouclé mes valises et, demain matin, nous repartons pour Paris, via  la Colombie. Adieu, donc, l’Équateur !…

                   J’ai été séduite par cette terre aux contrastes saisissants à tous points de vue : nature, culture, population. Contraste physique, dans la verticalité des volcans les plus hauts du monde, aux neiges éternelles — y compris le plus haut sommet de la planète, si l’on tient compte de l’aplatissement de la sphère terrestre — et l’horizontalité des basses terres chaudes qui bordent le Pacifique, des plateaux élevés et des plaines qui s’étendent jusqu’à l’Amazone. Diversité des populations, indiennes (déjà réparties en 28 “peuples” !), blanche, noire, métisses. Diversité des coutumes, disproportion entre le peuplement majoritaire des hautes terres, la Sierra, et les principales sources du revenu national situées, au contraire, dans les régions côtières. Disparité, encore, entre les hauts plateaux des Andes et la jungle amazonienne, noyée de pluie, qui s’enveloppe pudiquement dans un halo de nuages… Voire entre les plaines côtières occidentales du nord , à la végétation dense, et celles du sud, complètement désertiques…

                  Diversité économique, également, dans ce pays où de grandes richesses côtoient une extrême pauvreté. Et la Mitad del Mundo, où il est possible de poser un pied dans chaque hémisphère, le Nord, plus riche, et le Sud, aux populations plus misérables, apparaît, ici, comme un symbole non seulement de notre monde, mais encore de ce pays à la diversité unique dans un espace aussi restreint. Citons, aussi, ces agréables petits ports de pêche et ces villes marquées par leur passé colonial, comme Cuenca, ou très modernes, comme Quito, enserrée sur 70 km entre des montagnes.

                 Mais, sous la jupe plissée des volcans, les pans de montagne comme tissés de multiples cultures colorées, l’Équateur se réveille, aussi, avec les ressources pétrolières de l’Oriente (les plaines orientales), et une nouvelle politique économique insufflée par le Président Rafael Correa, économiste chrétien, marié à une belge, qui est ouvert aux petites gens et semble aimé de son peuple, qui lui a accordé sa confiance, lors du référendum de mai dernier. Lors de cette dernière journée à Quito, j’ai, du reste, pu assister, tout à l’heure, sur la Plaza de la Independencia :

    Plaza de la Independencia Quito

     à l’une de ses apparitions au balcon, acclamé par la foule :

                             President Correa Quito

     qui admirait, également, les uniformes rutilants de la garde à pied :

    Quito garde à pied

     laquelle défilait sur la place :

    Quito garde défilant

     et de la garde à cheval :

                       Quito garde à cheval

                  Mais, au-delà des images qui restent gravées dans l’esprit, ce qui m’a profondément touchée, c’est la rencontre d’hommes et femmes de l’Ancien continent qui viennent consacrer une partie de leur vie, voire leur vie entière, à aider les plus déshérités de ce Nouveau monde. Des Fondations multiples et exemplaires apportent nourriture, soins et éducation aux populations et aux enfants nécessiteux. Je ne puis qu’exprimer toute mon admiration pour ces missionnaires ou bénévoles d’un temps ou d’une vie…

    Quito cloître San Francisco

                                            Quito  —  Cloître de San Francisco

                                                                                        Brigitte

                                                                              Fée Brigitte 8

31/7/2011

QUITO… et la fin du voyage

Classé dans: — Brigitte @ 20:09:19

                       Nous sommes revenues à Quito… où il pleut des trombes d’eau. Si bien que nous avons dû écourter notre visite du centre ville. Mais bon… grâce à la pluie, j’ai pu avancer quelque peu mon carnet de voyage (dessins et aquarelles).   :-)  

J’avais aussi repéré un très beau magasin-musée d’une femme exceptionnelle, Olga Fish qui, née en 1901 et émigrée de Hongrie en 1939, avait passé sa vie à récolter de très belles pièces d’artisanat et d’art équatorien qu’elle vendait dans sa maison/magasin. Elle a largement contribué à la survie de l’art précolombien. Le magasin a un site web : olgafish..com, où vous pouvez admirer de magnifiques objets.

         Comme je suis gentille, j’en ai photographié quelques-uns pour vous mettre en appétit ;-) :

     Musée Olga Fish 1

               Musée Olga Fish 2

     Musée Olga Fish 3

                          Musée Olga Fish 4

             Oui, cela laisse rêveur(se)… Nous avons, quand même pu, malgré le temps médiocre, nous promener, un peu, parmi les accumulations de bijoux fantaisie que vendaient les boutiques de Quito et dont je vous donne quelques échantillons :

    Bijoux 1

    Bijoux 2

                           Bijoux 3

    Bijoux 4

                        Aujourd’hui, dimanche 31 juillet, nous avons profité d’un brin de beau temps pour prendre le téléphérique qui monte au-dessus de Quito.

Ce téléphérique, de fabrication française, est l’une des toutes nouvelles attractions de Quito. En 10 min, il vous emmène de 2 800 m à 4 000 m d’altitude jusqu’à la station de Cruz Loma sur le flanc du volcan Pichincha. L’ascension est époustouflante et offre un panorama exceptionnel sur Quito. On trouve, dans la station, cafés et boutiques, mais également un poste de premiers soins, car cette ascension très rapide peut provoquer le mal de l’altitude !

    Quito téléphérique 1

Une fois au sommet, on aura, par temps dégagé, une vue exceptionnelle sur la chaîne de volcans et beaucoup de sentiers très bien aménagés invitent à la promenade.

    Quito téléphérique 2

    Quito téléphérique 3

                 Nous avons profité des éclaircies qui nous étaient données pour assouplir nos muscles et accomplir quelques prouesses  :-) :

                              Prouesses de donzelles

                                                              Prouesses de donzelles

         … Puis, la pluie faisant un retour impétueux, j’ai couru remplir mon carnet de dessins…  Fée Brig 7

    Nuages

29/7/2011

CUENCA (Équateur — suite)

Classé dans: — Brigitte @ 14:32:58

                  Oui, en effet, un peu d’histoire, :-)  car, en allant sur Cuenca, nous ne nous faisons pas faute de visiter, bien sûr, la cité inca d’Ingapirca.

                  La région de Cuenca, dont le véritable nom est très long, comme pour toutes les villes d’Amérique Latine : Santa Ana de los cuatro ríos de Cuenca, est habitée depuis au moins 8060 av. J.-C. (date des restes trouvés dans la grotte de Chopsi qui appartenaient à des chasseurs nomades). Les vestiges archéologiques font remonter l’histoire de l’Équateur à quelque 11 000 ans. Les peuples pré-incaïques qui y vivaient avaient développé des particularités propres, mais ils ont dû faire face, à la fin du XVe s., à l’expansionnisme du Tahuantinsuyu, état inca né dans la région de Cuzco qui répandit son influence sur un immense territoire.

                   L’histoire de la ville elle-même remonte au VIe s., où les indiens Cañaris (ou Cañares) édifient un village, nommé Guapondeleg . La civilisation cañar se développe, mais, à la fin du XVe s., ils sont massacrés par les Incas de Tupac Yupanqui,  grand administrateur et grand conquérant qui étendit l’empire de manière impressionnante et fulgurante. Les survivants seront déportés à Cuzco et la capitale rasée…

                   Reconstruite par son fils, l’empereur Huayna Capac (1493-1527), père de Atahualpa (qui fut le dernier empereur inca, capturé par traîtrise et tué par les hommes de Pizarro), la cité fut renommée Tomebamba et devint la seconde capitale de l’empire inca. Atahualpa était, du reste, le fils d’une princesse de l’ancien royaume de Quito.

    Ingapirca

                   Ingapirca, à 85 km de Cuenca, est le vestige ancien le plus important d’Équateur. Il fut édifié en 1500 et s’élève à 3 200 m au-dessus du niveau de la mer sur les flancs d’une montagne qui surplombe quelques maisons et de vastes terrains consacrés à l’agriculture et à l’élevage. L’histoire raconte que c’est à Huayna Cápac que revient l’honneur d’avoir construit Ingapirca. Le site archéologique d’Ingapirca fut jadis un lieu remarquable où s’exercèrent à la fois l’influence des Cañaris, des Amérindiens qui vivaient autrefois sur ces terres, et celle des Incas, qui s’y installèrent un peu plus tard. Toutefois, après l’arrivée des Incas, ces lieux furent fortement marqués par leur présence. Bien que ce site archéologique inca ne soit accessible aux touristes que depuis 1966, il fut décrit pour la première fois en 1739 par Charles Marie de La Condamine.

                             Calendrier Ingapirca

                                                                                  Calendrier à Ingapirca

            Le bâtiment le plus remarquable est le temple du soleil, de forme elliptique et construit autour d’un gros rocher sans mortier, à la manière inca, les pierres étant ciselées jusqu’à jonction parfaite. Il est positionné de telle sorte, que lors des solstices, la lumière du soleil tombe à l’heure exacte à travers la fenêtre de la petite chambre au sommet du temple.

            En repartant sur Cuenca, de nouveau de splendides paysages :

    Paysage Cuenca 7

    Paysage Cuenca 11

    paysage Cuenca 10

             La ville de Cuenca est riche en monuments

     Cuenca cathédrale

                                                  Cathédrale de Cuenca

     Cuenca cathédrale 2

              et musées de toutes sortes :

    Poterie cañar

                                                  Poterie cañar

             en marchés ou se pressent les foules :

     Cuenca foule au marché

                                                  Foule au marché

                         Panamas

                                                                      Panamas

     Panama Cuenca

                          Une passante

                                                                      Une passante

                                      Maman et bébé

                                                                            Une mère portant son bébé

                          Une femme et sa fille

                                                                      Une femme et sa fille

    Un marchand de bananes

                                               Un marchand de bananes

                        La fritada est un plat typique de la cuisine équatorienne (à ne pas confondre avec son homonyme español). Son principal ingrédient est le porc grillé, qui est d’abord, cuit dans l’eau bouillante avec diverses épices, puis frit dans une casserole de laiton, avec couenne et gras de porc.

    Cuenca charcuterie

                                              Cuenca marché  —  tête de cochon

                       Des jeunes et des vieux :

                        Vieillesse

                                   Jeunesse

    Groupe de jeunes

                                               Groupe de jeunes

    Datura

                   Et voilà… Nous rentrons sur Quito… et, à Quito, il pleut…  

                   À bientôt !……                                                                        Brigitte

CUENCA (sud de l’Équateur — suite 2)

Classé dans: — Brigitte @ 12:19:27

               À environ 440 km au sud de Quito, la cité de Cuenca, perchée à 2500 m d’altitude, est la troisième ville du pays. Capitale de la province de Azuay, avec une population de 450.000 habitants, ses trois universités, ses trésors d’art colonial, ses nombreux bâtiments, églises et couvents des XVIIe et XVIIIe siècles, elle est classée, pour son centre historique, au Patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO.

Cette ville possède un charme indéfinissable ; il fait bon flâner dans ses rues pavées, bordées de maisons blanches aux tuiles romanes, contempler ses balcons fleuris, ses marbres, goûter le charme de ses agréables espaces verts.Patrie de poètes philosophes, écrivains, cette ville est très fière de son passé culturel et intellectuel. Une revue américaine l’a même désignée comme étant la « meilleure ville du monde où vivre sa retraite »…

    Plaza Abdon Calderon

                                                Plaza Abdon Calderon

              Mais, avant d’en arriver à Cuenca, revenons à notre voyage : Nous avons quitté Riobamba pour Alausi  par un petit train, qui nous a permis de côtoyer et d’admirer, par versants, parois et précipices, à la vitesse de 30 km/h, sur une distance de 55 km, des paysages superbes… et vertigineux.

    Paysage alentour Cuenca 1

    Paysage alentour Cuenca 2

    Paysage alentour Cuenca 3

              Patchworks de champs colorés, mosaïques que l’on ne se lasse pas de contempler. On cultive, dans ces régions, le maïs, le blé, le quinoa rouge et jaune, le seigle et le chocho (genre de lupin, riche en calcium) :

    Paysage alentour Cuenca 4

    Paysage alentour Cuenca 5

    Paysage alentour Cuenca 6

    Paysage alentour Cuenca 8

               … et qui m’inspireront, bien sûr, pour mes tableaux… C’est dire si je suis enchantée !  :-)

    Paysage alentour Cuenca 9

               Mais je sens qu’il nous faut parler un peu d’histoire… Et cela va faire l’objet de mon prochain article sur Cuenca…

                                                                       Fée Brigitte 6          

28/7/2011

QUITO-CUENCA, le sud (suite 1)

Classé dans: — Brigitte @ 12:09:15

                       Après Riobamba (voir carte et article précédent), nous continuons notre voyage vers le sud du pays et Cuenca, capitale de la province de Azuay, à 307 km au sud de la capitale.

             Ce voyage nous permet d’admirer des paysages variés :

       paysage Sud Équateur 1

       paysage Sud Équateur 2

       paysage Sud Équateur 3

       paysage Sud Équateur 4

                                                       Équateur  —  Paysages du Sud

             de rencontrer animaux :

        Lama au bord d'une route

                                                       Lama au bord d’une route

            et populations :

        Hutte d'indien

                                                       Hutte d’indien

                         Femme indienne

                                                                           Femme indienne

       Pain de canne à sucre

                                                       Pain de canne à sucre

          voire de nous rafraîchir dans une forêt :

                         Dans la forêt

          Et nous finissons par arriver à Cuenca, à 2500 m d’altitude, grande ville qui… fera l’objet du prochain article    :-)        

27/7/2011

QUITO-CUENCA, le sud de l’Équateur

Classé dans: — Brigitte @ 17:39:23

                     Nous effectuons, à présent, un périple dans le sud du pays, vers Cuenca, en nous arrêtant à tous les points importants de cette région de volcans les plus hauts du monde…

                   Carte Quito-Cuenca

            C’est toujours la même galère, pour trouver un point Internet, dans le coin… à moins d’aller dans des cafés et de faire attendre les compagnons de voyage   

                    Nous nous dirigeons, donc, vers Riobamba, la capitale de la province du Chimborazo, à 166 km (en droite ligne) au sud de Quito. Nous passons devant les volcans Cotopaxi, puis Quilitoa.

     Volcan Cotopaxi

                   Le Cotopaxi, au sud-est de Quito, sur la bordure occidentale de la Cordillère centrale, culmine à 5897 m. C’est le plus haut volcan actif d’Équateur. C’est un stratovolcan au cône presque parfait et son cratère principal a un diamètre entre 500 et 800 m :

                      Cratère du Cotopaxi

                   Recouvert, à partir d’une altitude de 4900 m, de glaces et de neiges éternelles, à l’origine de lahars (coulées de boue meurtrières) lors de ses éruptions, il couvre une superficie d’env. 280 km2. C’est un volcan de type explosif. Il est accessible par route jusqu’à une altitude de 4500 m.

                   Le Quilotoa, lui, culmine à 3914 m. Il se situe au sude de la Cordillère occidentale, et son cratère recèle un lac magnifique auquel on accède par un chemin de randonnée :

     Cratère du Quilotoa

                   Riobamba, capitale de la province du Chimborazo (le nom du volcan situé près de cette ville), est une cité d’env. 140 000 habitants, située dans un bassin de la Cordillère centrale, à 200 km de route de Quito, et entourée par les sommets enneigés des volcans Chimborazo (6 310 m), Altar (5 321 m), Carihuairazo (5 020 m), Tungurahua (5 023 m), Cubillín (4 711 m) et Sangay (5 230 m).

                   Place de Riobamba

                  Ce fut la première ville espagnole fondée en Équateur, en 1534.

                   Riobamba, une des premières églises d'Équateur

                                                 Riobamba  —  Une des premières églises du pays

          En fait, cette “église” constitue la façade de la cathédrale, de style baroque métis, en calcaire blanc, avec des bas-reliefs représentant des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testaments. Ses éléments ont été dégagés des ruines de l’ancienne cité complètement détruite par un tremblement de terre en 1797, et qui fut reconstruite 14 km plus loin.

                   Riobamba Place de Maldonado

         La Place de Maldonado ou Parc Maldonado est un joli jardin, agrémenté de bassins, au milieu duquel se trouve un monument de 13 m avec la statue de Pedro Vicente Maldonado, le plus grand savant d’Équateur, qui a participé à la mission géodésique française.

         Elle était, auparavant, la place centrale, où se concentraient tous les pouvoirs politique, religieux et aristocratique de l’époque. La cathédrale se trouve en avant de ce parc.

          L’économie de la ville repose sur l’agriculture des communautés indigènes de la région.

                   Scène de marché

                                                                Scène de marché

Peinture Riobamba  Peinture Riobamba 2

                                                                                               Peintures

            Le Chimborazo, qui domine la ville et toute une région, autour de Riobamba, de 50 000 km2

       Chimborazo 1

        culmine à 6268 m. Sa base fait 20 km de diamètre et c’est le sommet le plus élevé des Andes équatoriennes. On le surnomme Taita Chimborazo, c’est-à-dire Papa Chimborazo, la mère étant Mama Tungurahua.

       Chimborazo 2

       On peut, même, le qualifier, objectivement comme le plus haut sommet de la planète. En tout cas, le point le plus éloigné du centre de la Terre, en raison de la forme ellipsoïde de celle-ci, dont le rayon est plus grand de 21 km à l’équateur qu’aux pôles, et de la situation de ce volcan très près de l’équateur, beaucoup plus que les sommets himalayens… Pour les mêmes raisons, c’est le point de la planète qui reste le plus proche du soleil au cours d’une année.

       Sa dernière éruption date de 10 000  ans. Ce glacier est une grande source d’approvisionnement en eau, pour la région. Mais certaines études semblant prouver que les glaciers andins fondent à une vitesse accélérée, il est possible que des villes comme Quito, Lima, La Paz etc., dont l’alimentation en eau dépend de ressources glaciaires, soient destinées à affronter d’importantes pénuries d’eau dans un avenir proche…

      En quittant Riobamba, admirons, encore les paysages alentour :

      Alentours Riobamba 1

      Alentours Riobamba 2

              et :

     À demain, pour la poursuite du voyage vers le sud !… :-)                               Brigitte

                                                                                            

25/7/2011

Les îles GALÁPAGOS (suite 4)

Classé dans: — Brigitte @ 08:48:29

                    Un autre paysage des Galápagos :

      Paysage Galapagos 3

        Nous nous souviendrons de ce long cou des tortues géantes :

      Cou tortue géante

        de leurs pattes puissantes :

                                               Patte de tortue

       terminées par des griffes impressionnantes :

       Détail griffes tortue

       de leurs têtes aussi :

       tête de tortue

        de celles des iguanes :

        tête d'iguane Galapagos

         des coulées de lave solidifiée:

       Lave aha

       de cette flore, aussi, de ces lichens multiples :

        lichens multiples Galapagos

        Un petit détour par la plage de San Cristobal :

        Plage de San Cristobal

         et nous repartons pour Quito et de nouvelles excursions dans le pays…

                                   À bientôt pour la suite des aventures…  :-)                                                    Brigitte

24/7/2011

Les îles GALÁPAGOS (suite 3)

Classé dans: — Brigitte @ 20:35:54

               En bord de mer :

     Bord de mer Galapagos

     un marchand et des admirateurs très intéressés :

      Marchand Galapagos

      des pélicans :

      Pélicans Galapagos

      et des iguanes, encore :

      iguanes Galapagos

      aux têtes si particulières :

      iguanes Galapagos

      détail tête d'iguane

                                                  détail

      tête d'iguane Galapagos

            Cependant que les petits pingouins s’agitent :

      Petits pingouins

      d’autres, sur leur rocher, attendent on ne sait quoi :

      Pingouins Galapagos

       Le phoque se repose :

       Phoque au repos

         et un enfant joue à chevaucher une tortue, sur la place publique :

       Place publique, Galapagos

                                Je vais le laisser et posterai le reste des images dans le prochain article… :-)

Les îles GALÁPAGOS (suite 2)

Classé dans: — Brigitte @ 20:00:23

                     Une plage de lave :

      Plage de lave Galapagos

      Tiens, revoilà notre ami Georges :

      Notre ami Georges

      et des tortues géantes en amour :

       tortues géantes en amour

       Pendant ce temps, on fait la sieste :

       Sieste Galapagos

       … enfin, pas tout le monde… :

       Réserve de tortues

       Il est vrai que, quand on a un repas trois fois par semaine, il faut en profiter :

        Reps 3 fois/semaine

       Et, tandis que Monsieur se prélasse sur son banc :

        Monsieur sur son banc

        … d’autres se font des gracieusetés :

        Baisers aux Galapagos

        Il y a même un crabe qui vient voir ce qui se passe :

        Crabe Galapagos

        Et un solitaire, qui se promène :

        Au bord du chemin, Galapagos

                              D’autres images, bien sûr, dans le prochain article… :-)

Les îles GALÁPAGOS (suite)

Classé dans: — Brigitte @ 18:10:47

                     Isabella est une île longue de 130 km sur 82 km de large. Elle possède six volcans dont le Cerro Azul (1 689 m).

    Plage à Isabela

                                                           Plage à Isabela

                    Nous logeons dans un petit hôtel simple à Puerto Vilamil, bourgade en pleine évolution d’environ mille habitants. À noter la présence du Mura de las Lagrimas, un mur de 10 m de hauteur sur 120 m de longueur, construit par les prisonniers dans les années 45, apparemment sans raison particulière.

     Mura de las Lagrimas, Isabela

                                                     Isabela  —  Mura de las lagrimas

                     Nous visitons l’île d’Isabela mais je n’y trouve pas d’accès à internet. C’est donc, depuis San Cristobal, où nous nous rendrons ensuite, que j’envoie ces images pour mon blog. Les animaux, ici, vivent en symbiose avec la nature et on ne ressent, chez eux, aucune peur, ni agressivité. Ils viennent, se promènent près des hommes. Mais les consignes sont sévères, afin de garder cette ambiance exceptionnelle. En revanche, j’ai été surprise par le nombre de touristes et, visiblement, il n’y a pas de barrage comme je le pensais, le gouvernement fermant les yeux sur la capacité d’accueil du site pour ces visiteurs.

     Paysage des Galápagos

                                                    Autre paysage des Galápagos

                    Demain, nous allons sur l’île de Floreana par bateau, ce qui ne m’enchante guère, car cette excursion représente deux heures de bateau pour y aller, et autant pour le retour, et ce n’est pas très agréable… Mais nous serons récompensées par la visite de l’Ile. Le temps, en outre, est assez médiocre…

                     Mais contemplons, à présent, la faune et la flore de cette île d’Isabela :

                     À tout seigneur, tout honneur : le célèbre “Georges", qui a 120 ans :

    Georges 120 ans

…et admet, sur son île, nombre d’amis que nous croisons au détour d’un chemin :

    Au détour d'un chemin

    …voire une Brigitte, saluée, à sa grande surprise, par les tortues géantes :

                          Brigitte et les tortues géantes

           et, bien sûr des iguanes marins :

     iguane marin

             seuls ou en compagnie :

     iguanes marins

                            iguanes marins

     iguane marin

     iguane

                  Mais un vol de pélican vient nous distraire :

      vol de pélican

                                La suite dans le prochain article… :-)

23/7/2011

Les îles GALÁPAGOS

Classé dans: — Brigitte @ 17:06:10

                       Le rêve devient réalité : nous avons réussi à obtenir des réservations pour ces îles où les touristes n’entrent, paraît-il, qu’au compte-gouttes. Situées à 1000 km des côtes équatoriennes, elles se composent de 19 îles et d’une quarantaine d’îlots qui s’étendent sur 8 000 km².

carte des Galapagos terre et mer aux Galapagos

                      Elles furent découvertes très tardivement (au XVIème siècle). Charles Darwin y séjourne 5 semaines et, 24 ans plus tard, il publie son livre : « Théorie de l’évolution des espèces».

                                 Charles Darwin

                      En 1959, le gouvernement équatorien crée un parc national. En 1978, l’archipel des Galàpagos est le premier site à être inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.

Eaux turquoise iguane Galapagos

                      La faune est intacte depuis des millénaires car la population humaine ne date que du XIXe siècle. On peut y voir des tortues géantes, les iguanes (marins et terrestres), les crabes aux pattes rouges et bleues, 58 espèces d’oiseaux, dont 28 n’existent que sur l’archipel : albatros, manchots, fous, 13 espèces de pinsons !… Les espèces se sont adaptées au milieu naturel ou ont disparu. Ainsi des oiseaux d’une même espèce qui, d’une île à l’autre, ont des ailes ou le bec différents, car le sol et la végétation y sont différents.

    Fous à pattes bleues

                                                        Fous à pattes bleues

    Flamants roses

                                                        Flamants roses

     Petits pingouins

                                                        Fous à pattes bleues

     Pélican Galapagos

                                                        Pélican

                     Notre avion atterrit sur la petite île de Baltra, au nord de Santa Cruz après une heure et demie de vol à partir de Quito.

     Paysage des Galápagos

                                                        Paysage des Galápagos

                      Nous rejoignons par bac, et, ensuite, par bus (1 heure) le port de Puerto Ayora où, tout de suite, nous prenons un genre de hors-bord qui nous conduit à l’Isla Isabela

      Côte d'Isabela

                                                         Côte d’Isabela

Après 2 heures et demie passées dans cette petite noix qui fait des bonds sur une mer assez houleuse et un ciel bien gris, nous voilà enfin arrivées…Un peu malade, trempée et fatiguée, en ce qui me concerne, par ce long voyage… Mais je me dis que c’est le paradis d’être aux Îles Galápagos….

            Euh!… Pour l’instant c’est un peu l’enfer… Un peu surprise, également, par le nombre de touristes !…

           Enfin, nous verrons bien !…

                                    À suivre !…. :-)                                               Brigitte

17/7/2011

ESMERALDAS (suite)

Classé dans: — Brigitte @ 21:44:06

                   J’ai un peu de difficultés, ici, avec Internet… Bon, nous retournons demain à Quito et nous avons obtenu un billet pour les Galápagos mercredi 20 ! Youpeee !… :-) . Nous y resterons 5 jours. J’espère faire (et montrer) beaucoup de photos de ces îles extraordinaires !

                   Hier et aujourd’hui, une amie de la personne qui nous reçoit nous a “prêté” sa plage privée à 40 km au Sud d’Esmeraldas. Un petit paradis : une côte avec falaises et rochers, comme en Normandie. Seuls les palmiers et la mer chaude étaient différents. Ce fut un petit arrêt bien agréable.

                   Ce soir nous devions aller dîner chez d’autres amis, médecins. Mais le dîner vient d’être annulé car le médecin a été appelé d’urgence pour une intoxication et le décès de 19 personnes, imbibées d’alcool trafiqué avec du méthanol !…  

                 À bientôt, donc, aux Galàpagos !…                                             Brigitte

                                                                                                              Fée Brig 5

15/7/2011

SANTA MARIA ESMERALDAS (Équateur)

Classé dans: — Brigitte @ 12:36:33

                         Nous avons eu l’opportunité de pouvoir nous rendre chez les sœurs trappistes dont le Monastère « Monasterio Benedictino Puerta del Cielo » se situe à l’extérieur d’Esmeraldas, dans un endroit propice à la méditation. Une trentaine de religieuses vivent ici de leur produit fermier :

    Monastère Esmeraldas

           Puis, le 14 juillet, sans les feux d’artifice mais sous des trombes d’eau   :

          Voyage à Santa Maria (sur le fleuve) :

                Nous devons, en effet, nous rendre à Santa Maria, groupement d’habitations des indiens Chachis sur le fleuve. Les Chachis (ou Cayapas) font partie de l’une des 13 nationalités indigènes reconnues de l’Équateur. Dans une zone d’une extrême humidité, qui abrite de multiples espèces végétales.

                 Après une heure et demie de route,

                    route vers Santa Maria

      nous voici arrivées à Borbón pour notre embarquement.

    embarquement pour la forêt

         Une pirogue à moteur nous attend et nous voilà parties pour 2 heures de navigation sous des nuages très menaçants.

    voyage vers Santa Maria

         Nous voguons sur un large fleuve aux rives ponctuées de maisons en bois sur pilotis où l’on peut voir les indiens vaquer à leurs occupations.

     Bords du fleuve

     Bords du fleuve 2

         À plusieurs reprises, nous croisons d’immenses radeaux venus du fin fond de la forêt. Ces radeaux faits de troncs d’arbres seront vendus. Pendant le convoi, les indiens vivent sur cette habitation de fortune, font leur cuisine, dorment et rentreront en famille sur leur propre pirogue…

      Maison Chachi

                                                        Maison Chachi

          Nous arrivons à Santa Maria sous une pluie diluvienne. Cette pluie ne cessera pas pendant toute une journée et une nuit, tombant avec une intensité sans égale ! :-(  Le coucher de soleil sur Santa Maria sera pour un autre jour !…

                            Santa Maria Récupération eau de pluie

                                                 Récupération de l’eau de pluie

Nous sommes logées chez des sœurs de la Mission. Elles nous réserverons un très bon accueil.

            Le lendemain, la pluie s’étant un peu calmée, nous pouvons visiter le village composé de deux communautés distinctes habitant chacune leur partie du village : les noirs et les indiens Chachis.

        Crème contre les céphalées

                                                  Crème contre les céphalées

           Une petite remarque : les indiens se marient et restent fidèles à leur engagement. Les noirs font moins allégeance au culte du mariage et restent assez libres dans leurs mœurs.

       Santa Maria Préparation de la fête 1

                                       Santa Maria Préparation de la fête

        Santa Maria Préparation de la fête 2

        plat typique de Borbón

                                       Petit plat typique de Borbón

            Cette communauté vit de petites cultures et d’artisanat. Les missionnaires se partagent différentes tâches : l’une participe à quelques enseignements, une autre est infirmière, une autre rend visite à toutes les communautés des hameaux répartis le long du fleuve.

             Nous revenons par la même voie d’eau, magnifique, avec ces beaux arbres qui nous saluent allègrement sur tout notre parcours…

         Départ de Santa Maria

13/7/2011

La réserve à papillons, orchidées et colibris

Classé dans: — Brigitte @ 13:43:40

                       Sur la route de Quito à Esmeralda, nous avons fait un petit arrêt dans une serre à papillons, orchidées et colibris. L’Équateur possède, en effet, des zones réservées afin de protéger ces espèces, notamment, la réserve écologique de Mindo-Nambillo, à 80 km au N.-O. de Quito, en plein cœur de la forêt des Nuages.

    Réserve à papillons orchidées et colibris 1

    Réserve à papillons orchidées et colibris 2

    Réserve à papillons orchidées et colibris 3

                                        Une papillonne dans la réserve…

     Réserve à papillons orchidées et colibris 4

                                             Les amoureux

                       Les couleurs splendides m’enchantaient. Et ces jolis petits colibris qui battaient vigoureusement de leurs ailes (800 battements à la minute !)… :-)

                                                                        fée Brigitte 3

QUITO — ESMERALDAS

Classé dans: — Brigitte @ 11:54:47

                     Nous prenons, à présent, la route pour Esmeraldas, province du Nord de l’Équateur, réputée pour ses plages. Malgré son nom de femme fatale, dû au nom du fleuve qui, à l’époque précolombienne, abondait en émeraudes, la ville d’Esmeraldas, qui en est la capitale, n’a rien de particulier à proposer. L’Équateur est un pays extrêment pauvre et j’ai plus été frappée justement par la pauvreté ici qu’en Inde. De nombreuses petites gens essaient de vendre, par ci, par là, de petites choses. Beaucoup de mendiants dans les rues. Ceux qui ont la chance d’avoir un travail sont sous-payés. Il paraît qu’il n’y a plus de quoi soigner dans les hôpitaux… La corruption est reine et les lois sont bafouées.

                      Homme à Esmeraldas

                                                 Homme à Esmeraldas

                     Esmeraldas est, cependant, l’un des ports les plus importants du pays, C’est également là qu’aboutit l’oléoduc provenant d’Amazonie.

      Port Esmeraldas

                     Nous sommes logées à l’Évêché auquel Bernadette Clavequin, qui a passé sa vie à lutter contre l’injustice de cette misère, était rattachée. Une messe commémorative a été célébrée, en souvenir de cette femme :

    Messe commémorative 1

                     Un évêque, 11 prêtres, dont deux venus tout exprès de Bogota, une messe “afro", rythmée au son du tambour, des cymbales, guitares et autres instruments de musique, sans oublier les danses endiablées dans la cathédrale… Voilà qui nous change de nos messes bien sages !

      Messe commémorative 2

      Messe commémorative 3

      Messe commémorative 4

                      Après cette splendide messe, une petite réception nous est faite, avec un ensemble orchestral. Bref, nous sommes invitées chez tous ces gens très hospitaliers.

                      Le lendemain, nous avons été guidées dans un premier temps pour la visite d’une Fondation « San Daniel Comboni » pour les jeunes, puis avons longé la côte proche d’Esmeraldas. à 30 km se trouve Atacames, genre de ville balnéaire « à la mode » où les équatoriens aiment se faire voir. Des petites échoppes souvenirs et restaurants, collés les uns aux autres, laissent échapper leur musique techno à outrance, jouant, sans doute, à qui fera le plus fort. A fuir !…

                      À quelques kilomètres d’Atacames, plus au sud, nous nous ressourçons dans un tout petit village de pêcheurs à visage humain : Súa :-) :

    Sua 1

    Sua 2

12/7/2011

La route du CAYAMBE

Classé dans: — Brigitte @ 09:32:35

                      Nous avons essayé de monter jusqu’au volcan du Cayambe, mais la route, très belle sur le plan du paysage, est devenue impraticable.

       Route vers le Cayambe 1

                     Ce volcan, situé à 70 km au nord-est de Quito culmine à 5785 m. C’est le troisième plus haut sommet d’Équateur et il est très prisé des alpinistes. Le point le plus élevé de la ligne de l’équateur se situe non loin de son sommet, à 4600 m. Couvert de neiges éternelles, et âgé d’un million d’années, on ne lui connaît pas d’éruption dans les temps historiques. Mais les études des vulcanologues ont révélé qu’après une longue période d’inactivité, le Cayambe a connu, au cours des quatre derniers millénaires, trois périodes éruptives de 700 ans environ, alternant avec des phases de repos de 500 à 600 ans. Il risque, donc, de se réveiller à tout moment, menaçant 30 000 habitants…

        Route vers le Cayambe 2 

                     La région abrite de nombreuses plantations de fleurs destinées à l’exportation ; cependant, la gestion non sécurisée et les retombées toxiques de ces cultures ont causé de sérieux dommages à l’environnement et créé des problèmes de santé parmi les employés des plantations.

        Route vers le Cayambe 4

                     La ville de Cayambe, située à côté, est peuplée principalement de mestizos, mais les villages alentour sont habités par des descendants des pré-Incas Kayambi, des indigènes qui pratiquent une agriculture de subsistance, l’industrie laitière et la fourniture de bois de charpente. Les Kayambi résistèrent longtemps à l’expansion Inca, mais furent conquis définitivement par Huayna Capac après 20 années de guerre, peu de temps avant l’arrivée des premiers conquistadors espagnols dans la région, au XVIe siècle.

        Route vers le Cayambe 3

                                            À bientôt !… :-)                            feé Brigitte                 

ÉQUATEUR : OTAVALO

Classé dans: — Brigitte @ 07:05:21

                     Otavalo, est une ville de 41 000 habitants, située au nord de la région andine, à l’altitude de 2 530 m, dans la province d’Imbabura, à environ 2 heures (90 km) de Quito.

                      En arrivant sur Otavalo, ce sont les volcans Fuya-Fuya, Cotacachi et Imbabura qui apparaîtront, bien dégagés. En revanche, on ne verra pas le sommet enneigé du Cayambe. Comme nous devons rester plusieurs jours dans les parages, nous espérons pouvoir l’apercevoir à un moment ou à un autre.

                      À cette altitude notre oxygénation est un peu difficile et notre respiration en subit les conséquences. Mais bon… nous allons nous acclimater à l’altitude avant d’entamer des ascensions. Nous trouvons, pour nous loger, un gîte plutôt familial, tenu par une dame, et, pour seulement 12 dollars la nuit, on jouissons comme d’une petite suite, modeste certes, mais très sympathique avec vue sur les trois volcans du coin.

                      Le marché indien est réputé être un des plus importants et des plus spectaculaires d’Amérique du Sud. Cependant, plus que par le marché en lui même, j’ai été impressionnée par la tenue vestimentaire des Otavalos, car c’est également le nom de la population indigène de l’endroit qui appartient à la nationalité Kichwa (Quechuas).

                   Hommes à Otavalo

                                               Hommes à Otavalo

                    Femmes d'Otavalo

                                       Femmes d’Otavalo

                     L’économie des Otavalos repose sur le commerce des produits artisanaux, la musique, le tourisme et, dans une moindre mesure, l’élevage et l’agriculture. La notoriété des artisans locaux est l’une des raisons qui fait de la ville l’un des sites les plus fréquentés du pays.

   Tissage Otavalo

                     Le tissage est la principale production artisanale et les ateliers artisanaux sont nombreux, mais, depuis quelques décennies, certaines familles ont créé de usines modernes, chose qui a pour conséquence l’augmentation de la productivité et l’introduction de fibres synthétiques en remplacement de la laine de brebis ainsi que l’abandon des créations originales pour des modèles exécutés en série. Ce n’est plus le bel artisanat vanté dans les brochures… :-(

   Artisanat Otavalo

   Marché Otavalo

   Marché Otavalo (détail)

                                                             détail

                     En revanche, j’ai aimé les costumes, d’une grande élégance, des Otavalos. Les femmes sont vêtues d’une longue jupe bleue marine, fendue d’un seul côté, d’un corsage de dentelle avec des motifs brodés. Elles portent une série de colliers à perles dorées ou rouges de grande beauté.

                                                       Femme à Otavalo

                                                            Femme à Otavalo

                    Les hommes portent un pantalon blanc, large et court, un poncho bleu marine. Leurs cheveux sont longs et attachés par une natte. Leur chapeau est le panama, fabriqué ici. Ils sont tous chaussés de fines sandales de fibre tressée.

    Panama Otavalo

11/7/2011

QUITO (suite) Visite de Quito

Classé dans: — Brigitte @ 19:08:36

                          Visite du très riche Musée National de la Banque Centrale de l’Équateur , dans le Quito moderne, qui abrite sur trois niveaux des objets couvrant les périodes allant du paléolithique à aujourd’hui. Une belle salle archéologique, renfermant, notamment de beaux objets d’art précolombien, entre autres des figures funéraires, d’autres vitrines présentant les activités domestiques, les religions etc. Les masques exquis de la Cour dorée, une salle d’or représentant, parmi maints trésors, une magnifique parure en or de la culture tumaco la tolita, aujourd’hui l’emblème de la banque.

                     Masque d'or Quito

                 Hélas la prise de photographies est interdite !… :-(

                         La Fondation Guayasamin se situe sur les hauteurs de la ville dans une très belle villa. Osvaldo Guayasamin, (1919-1999), célèbre peintre équatorien, vivait ici. Issu d’une famille très pauvre, né d’un père amérindien et d’une mère métisse, il réussit à suivre les cours des Beaux Arts de Quito. Toute sa vie, il a pris position face aux cruautés et injustices d’une société qui discrimine les pauvres, les indiens, les noirs, les faibles. Il exprime dans ses tableaux toutes ces injustices avec colère et révolte. Visages désespérés alternent avec des corps décharnés sur fond noir ou gris. Une autre composition sur plusieurs volets sur les mains, priant, protestant, méditant… Nombre de ses toiles furent achetées par Nelson Rockefeller, un de ses mécènes les plus importants. Son œuvre se compose de peintures sur toile, peintures murales, sculptures, monuments.

                                                        Guayasamin

                        Un autre projet du peintre est la « Capilla del hombre » où se trouve exposé un ensemble de peintures murales dont l’une représente les mineurs de Potosi. D’autres reflètent la situation sociale et politique de l’Amérique du Sud dont « Lagnas de Sangre » est une dénonciation du régime de Pinochet. C’est à l’âge de 79 ans qu’il commence la dernière et plus achevée de ses œuvres, considérée par beaucoup comme son œuvre maîtresse. Il y travaillera jusqu’à sa mort qui fut ressentie, en Équateur, comme une perte immense…

    Guayasamin autoportrait  Guayasamin femme

                         Osvaldo Guayasamin, autoportrait                                  Guayasamin femme

Quito (suite) La Mitad del Mundo

Classé dans: — Brigitte @ 17:43:02

                     Faisons un petit tour à 20 km au nord de Quito. À une altitude de 2 483 m, une petite allée, bordée des bustes des scientifiques européens et équatoriens qui ont participé aux nombreuses recherches et expéditions entreprises afin de vérifier l’hypothèse de Newton quant à l’aplatissement de la Terre aux pôles, conduit à un monument commémoratif quelque peu insolite, un monolithe de taille impressionnante, trapézoïdal de 30 m de haut, surmonté d’un globe en laiton de 4,5 m de diamètre :

     Mitad del Mundo - Stèle commémorative  Mitad del Mundo Panneau

                                    Mitad del Mundo - Stèle commémorative             Mitad del Mundo - panneau

                      Ici s’élève fièrement depuis près de 20 ans La Mitad del Mundo (le milieu du monde), qui marque l’emplacement de la ligne équatoriale tel que calculé par Charles Marie de La Condamine et les membres de la mission géodésique française au milieu du XVIIIe siècle. Une ligne orange délimite l’hémisphère sud de l’hémisphère nord :

                Mitad del Mundo -Un pied dans chaque hémisphère

                                                                    Mitad del Mundo -Un pied dans chaque hémisphère

Les visiteurs peuvent y vivre une expérience unique en mettant un pied dans l’hémisphère sud et l’autre dans l’hémisphère nord. : « la Mitad del Mundo », 2 483 m Longitude 78°27’06 ‘’ latitude 0°0’0’’.

                      Toujours dans les environs de Quito, le volcan éteint du Pululahua nous permet de contempler son cratère géant de 12 km de diamètre, le plus grand d’Amérique du Sud; Avec 300 m de profondeur, il abrite, à présent, des cultures et quelques habitations.

     Cratère du Pululahua

                                                               Cratère du Pululahua

10/7/2011

ÉQUATEUR : QUITO

Classé dans: — Brigitte @ 15:08:13

                      Arrivées à Quito, via Bogota, nous sommes attendues par un petit comité d’accueil, puis dirigées vers la Procure de Quito où nous logerons durant tout notre séjour dans la capitale de l’Équateur et de la province de Pichincha.

                      L’arrivée sur Quito est surprenante ; l’aéroport actuel se trouve en plein centre ville. Quito située à 2 850 m d’altitude, sur les flancs du volcan Guagua Pichincha, qui entra en éruption en 1999. Coincée entre des montagnes, la ville s’étire dans la vallée sur près de 70 km de long et 4 km de large. Deux grands quartiers se distinguent : le Quito colonial et le Quito moderne. Son centre névralgique se situe au nord, du côté de l’aéroport international.

                      La cité fut fondée officiellement par le conquistador espagnol Sebastián de Benalcázar le 6 décembre 1534. Toutefois, le site était occupé par une ethnie indienne nommée Quitus, laquelle a donné son nom à la ville. En raison de sa position au cœur de la Cordillère des Andes, la ville a connu plusieurs tremblements de terre.

                      Dans le Quito colonial historique, reconnu, en 1978, en tant que patrimoine de l’humanité par l’UNESCO en raison de son architecture, tout est organisé autour de la Plaza de la Independencia où les gens viennent flâner.

     Quito -Place de la Independancia

                                                                                     Plaza de la Independancia

                      On y trouve des églises aux façades ouvragées, des petites ruelles…

     Quito 1

     Quito 2

                      Ma première surprise a été de voir une multitude de petites gens vendant par ici quelques billets de loterie, par là quelques fruits, des gamins cirant les chaussures des plus nantis… Paysage social d’un peuple pauvre. Le Quito moderne a un autre visage… celui des beaux quartiers.

      Quito, garde et fille

            Garde du Palais du gouvernement                                                               Jeune fille à Quito

                               Quito - Vierge du Panecillo

                                                                             Quito - Vierge du Panecillo          

                        À suivre……..                                                                                            Brigitte

ÉQUATEUR : Une femme exceptionnelle

Classé dans: — Brigitte @ 09:07:45

                                          Bernadette Clavequin, d’origine franc-comtoise, s’est engagée pendant 38 ans dans une vocation de missionnaire en Amérique du Sud.

                     Après quelques années passées au service des autres au Pérou et en Bolivie, elle rejoint l’Équateur en 1975. Elle y a accompli de multiples projets dans une lutte incessante contre la pauvreté et l’injustice sociale.

                     Rattachée à un groupe humanitaire italien, elle a principalement formé tous les catéchistes de la province d’Esmeraldas, au nord de l’Équateur, a comblé l’absence d’état civil de tous les indigènes de ces petits villages situés en forêt au nord de la Province, sur les bords des fleuves, sur les terrains aurifères très recherchés par les grandes compagnies occidentales qui dédaignaient et ignoraient ces populations.

                     S’intéressant toujours beaucoup à l’actualité locale et internationale, elle a, tout naturellement, incité à la création d’un réseau radio reliant toutes les communautés missionnaires. Ce qui a permis à celles-ci d’entrer en communication pour programmer les transports sanitaires et de pallier l’isolement des missionnaires et des populations de la forêt. En collaboration avec le Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU elle a également pris en charge les populations colombiennes chassées par la guerre civile fratricide en Colombie, afin de leur faire obtenir le statut de réfugié politique. « Prête à tout pour défendre une cause juste »…

                    C’est pour aider sa sœur à régler les affaires qu’elle avait laissées sur place après son décès que nous nous rendions toutes trois en Équateur.

9/7/2011

ÉQUATEUR (República del Ecuador)

Classé dans: — Brigitte @ 16:16:59

                        Paris-Quito

             Sur la proposition d’une amie qui devait régler les problèmes liés au décès de sa sœur missionnaire en Équateur et accompagnée d’une autre amie, nous voilà engagées pour notre petite mission équatorienne.

             J’ai survolé l’Atlantique, les chaînes des Andes, et, après un arrêt de 4 heures à Bogota, avons repris l’avion pour Quito , la capitale de la République d’Équateur, dont la plus grande ville, Guayaquil est l’un des ports les plus importants d’Amérique du Sud.

                                      Amérique du Sud

              C’est un pays d’environ 15 millions d’habitants, de 283 560 km2, divisé en 24 provinces, dont les iles Galapagos.

                carte de l'Équateur

              Ces provinces ont une autonomie, par rapport au gouvernement central, en ce qui concerne l’économie, le social et l’exploitation des ressources naturelles. Elles sont gouvernées par un gouverneur et un conseil provincial élu par le peuple.

               C’est, donc, un petit pays bordé au nord par la Colombie, à l’est et au sud par le Pérou, traversé par la cordillère des Andes. À cheval sur la ligne équatoriale, l’Équateur est une terre de contrastes : Équateur tropical, celui de la côte pacifique avec ses longues plages frangées de bananeraies et de cocoteraies, Équateur des hauts plateaux, où vagabondent lamas et vigognes, Équateur pudique, qui ne laisse pas dévoiler ses plus hauts sommets du monde, Équateur amazonien, peuplé de différentes ethnies aux traditions millénaires et aussi Équateur insulaire avec l’archipel des Galápagos qui accueille le parc national et la réserve marine, site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

                La population est composée de 50% de métis, 30% d’indigènes, 10% de blancs et 10% de noirs. Les métis se décomposent en 3 groupes : les mestizos, métis d’Indiens et de Blancs, les mulatos, métis de Blancs et de Noirs et les zambos, métis de Noirs et d’Indiens.

                              La suite demain, si vous le voulez bien….. :-)               Brigitte

                                                                                        fée_Brigitte_2011

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