25/1/2017

IRAN - Conclusion (provisoire) du voyage…

Classé dans: — Brigitte @ 18:35:33

               IRAN - Conclusion (provisoire) du voyage…

                        Mes images floues sur l’Iran, la Perse et son histoire très riche se sont un peu précisées. En gravissant les marches de l’Apadana de Persépolis, j’ai ressenti toute l’émotion, l’exaltation et la crainte de ces émissaires qui venaient apporter leur tribut au Palais de Darius. J’ai admiré le profil de leur fin visage, les coiffes de ces ambassadeurs, leurs costumes, la puissance des bas-reliefs des lions qui chassent une gazelle et de tous les détails si finement sculptés par ces grands artistes.

                    Malgré le froid qui commençait à sévir à Ispahan, j’ai été fascinée par la mer des camaïeux bleus des mosquées. Pierre Loti, ce grand voyageur, écrivait « Les dômes bleus, les minarets bleus, les donjons bleus commencent de nous montrer le détail de leurs arabesques, pareilles aux dessins des vieux tapis de prière. Et, dans le ciel merveilleux, des vols de pigeons s’ébattent de tous côtés au-dessus d’Ispahan, se lèvent, tourbillonnent, puis se posent à nouveau sur les tours de faïence… ».

                    J’ai découvert le pays d’Avicenne et d’Hafez, la gentillesse des Iraniens. Hélas, nous ne sommes pas restés assez longtemps pour savourer le temps qui passe… Je regrette, par exemple, de ne pas m’être arrêtée dans un de ces salons de thé aux longs divans colorés, afin de savourer un thé brûlant, ou de n’avoir pas souvent eu le temps de m’asseoir sur un banc dans un jardin, pour humer l’odeur subtile des roses. En effet, notre espace-temps était occupé par de longs parcours et la visite de toutes ces richesses plus belles et intéressantes les unes que les autres… De nombreux sites et beautés iraniennes me restent encore à découvrir, de la mer Caspienne à l’Est, mais ce sera pour un prochain voyage, c’est sûr ! À bientôt, beau pays qui se dévoile peu à peu, à l’image des Iraniennes dont le foulard tombe petit à petit, découvrant à demi leur belle chevelure !…

                                                                                                  

Jour 15 (23 novembre) Téhéran, le musée Réza Abbassi

Classé dans: — Brigitte @ 10:42:05

                        C’est aujourd’hui, le jour du départ. Nous sommes, évidemment, quelque peu tristes, mais la ville est belle sous la neige, et, auparavant, le musée Réza Abbassi nous propose une formidable aventure à travers plus de quatre millénaires d’histoire et d’art iranien. On y passe, de salle en salle, de l’orfèvrerie sassanide aux créations les plus contemporaines… Avant notre vol, nous allons y réviser notre histoire de la Perse…

Musée Téhéran 2016

Musée Téhéran 2016

Musée Téhéran 2016

Musée Téhéran 2016

                         Musée Téhéran 2016

                         Musée Téhéran 2016

                                Musée Téhéran 2016

                         Musée Téhéran 2016

Musée Téhéran 2016

                         Musée Téhéran 2016

                                      Musée Téhéran 2016

                              Musée Téhéran 2016

                         Musée Téhéran 2016

Musée Téhéran 2016

Musée Téhéran 2016

Musée Téhéran 2016

                         Musée Téhéran 2016

Musée Téhéran 2016

Musée Téhéran 2016

Musée Téhéran 2016

Musée Téhéran 2016

Musée Téhéran 2016

                         Musée Téhéran 2016

24/1/2017

Jour 14 (22 novembre) Natanz - Kashan - Téhéran

Classé dans: — Brigitte @ 15:31:46

                         Nous traversons la région qui se situe en bordure de la grande dépression désertique du Dash i-Lut, avant d’arriver à Kashan. Nous rencontrons la neige, qui va nous accompagner jusqu’à Kashan.

Natanz 2016

Natanz 2016

                      À Natanz, à 75 km de Kashan, la mosquée du Vendredi (Masdjed-e Djame), construite au début du XIVe siècle, présente un minaret décoré d’une alternance de briques et de céramiques émaillées. Elle abrite le mausolée du sheikh Abd al-Samad, mort vers 1300.

Natanz 2016

Natanz 2016

Natanz 2016

Natanz 2016

                     Le bleu de Kashan :

Natanz 2016

                  Nous visitons l’atelier d’un céramiste célèbre :

Natanz 2016

Natanz 2016

                      Nous évoquons les périodes les plus anciennes de l’histoire iranienne devant le site emblématique de Tepe Sialk où Roman Ghirshman mit en évidence, en 1930, la succession des peuples qui vinrent habiter le plateau iranien.

Natanz 2016

                     Arrivés à Kashan, nous déjeunerons près du Bagh-e-Fin, autrefois l’un des plus beaux jardins persans, réalisé par le Shah Abbas qui aimait s’y détendre…

Natanz 2016

Natanz 2016

Natanz 2016

                  (Le hamam-e-Qajari)

Natanz 2016

Natanz 2016

                              Natanz 2016

               Kashan est une grande oasis, dans les déserts du centre de l’Iran. Elle fut habitée depuis la fin du VIe millénaire avant notre ère, comme en témoigne le site néolithique de Tepe Sialk en bordure de la ville actuelle. La cité de Kashan connut un développement notable sous l’impulsion de l’épouse du calife abbasside Hâroun al-Rachîd (786-809). Au Moyen Âge, la ville est renommée pour ses ateliers de céramique. En effet, le nom de la ville trouve son origine dans le nom persan désignant le carreau de céramique, kashi. Au xie siècle, le sultan Malik Shah Ier de la dynastie seldjoukide y fait construire une forteresse dont les murs sont encore visibles aujourd’hui au centre de la ville.

Natanz 2016

Kashan atteint son apogée avec les Safavides. Shah Abbas Ier (1571-1629) l’enrichit de palais, de jardins et de bazars et se fait enterrer dans la ville.

               La Maison des Boroudjerd (en persan Khaneh-yé Boroudjerdi, khaneh signifiant maison) est une maison historique célèbre de Kashan, construite en 1857, et offerte en cadeau de noces à la femme du riche marchand Haji Mehdi Boroudjerdui. La mariée était originaire de la famille des Tabatabai, pour laquelle l’architecte, Ustad Ali Maryam, avait construit une maison quelques années plus tôt (la maison Tabatabaei).

           Une cour rectangulaire, avec pièces attenantes recouvertes de peintures du peintre royal Kamal-ol-molk et trois badgirs (tours à vent) hautes de 40 mètres qui aident à rafraîchir la maison les jours de chaleur. Elle possède trois entrées, et toutes les composantes de l’architecture résidentielle persane traditionnelle tels que le birouni et l’andarouni. La construction de la maison prit dix-huit ans et nécessita les efforts de cent cinquante ouvriers. La maison est considérée comme un véritable chef-d’œuvre de l’architecture résidentielle persane traditionnelle.

Natanz 2016

                              Natanz 2016

                              Natanz 2016

Natanz 2016

Natanz 2016

Natanz 2016

Natanz 2016

Natanz 2016

Natanz 2016

Natanz 2016

                              Natanz 2016

Natanz 2016

                    Il ne nous reste plus qu’à rejoindre Téhéran, que nous retrouvons sous la neige………

23/1/2017

Jour 13 (21 novembre) 2.- Ispahan, la Mosquée du Vendredi

Classé dans: — Brigitte @ 12:36:47

                      Après le déjeuner, nous entreprenons la visite de la fameuse Mosquée du Vendredi, en passant par les souks…

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

                    La grande mosquée, ou vieille mosquée ou mosquée du Vendredi, présente l’une des architectures les plus complexes des arts de l’Islam. D’abord pour sa taille (elle compte 476 voûtes individuelles) mais surtout par sa construction, qui s’est poursuivie sur près de dix siècles. C’est la seule mosquée de Perse à conserver intacts des bâtiments et des décors des périodes, seldjoukide (1051-1220), ilkhanide (1220-1380), timuride (1370-1506), safavide (1502-1736) et turcomane la plus baroque.

Une première mosquée existait, déjà, au VIIIe siècle, sous le califat abbasside. Reconstruite aux siècles suivants, elle se vit rajouter aux XIe siècle, par les Seldjoukides, de vastes salles hypostyles. Mais un incendie la ravagea, épargnant un certain nombre de salles, qui nécessita une nouvelle reconstruction seldjoukide au XIIe siècle. Actuellement, la mosquée suit le plan iranien à quatre iwans, avec une salle de prière sous coupole qui devait, à l’origine, être détachée de l’ensemble architecturale. Bordée d’arcades sur deux niveaux, elle est entourée d’une multitude de petites salles sous coupolettes. La décoration de céramiques émaillées qui recouvre les iwans et les façades se poursuivit aux époques safavide et qadjare.

Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                             Uldjaïtu, petit-fils de Gengis Khan, hérita de l’un des quatre royaumes issus du partage de l’empire mongol et fonda la dynastie il-khanide (1256-1335).

Il fit construire dans la mosquée du vendredi d’Ispahan une petite salle de prière qui renferme un mirhab considéré comme l’un des plus beaux de l’art musulman : il est orné de calligraphies de stuc et de motifs végétaux et géométriques et est entouré de deux minbars de bois :

Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                    Enfin, une porte conduit à la salle d’hiver, ou shabestan, une grande pièce basse, trapue, sans aucune décoration, construite en 1448 sous les Timourides, et dont les croisées d’arcs qui descendent du plafond jusqu’au sol forment des piliers puissants :

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                    Nous sortons par le bazar…

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

                    Et le soir, après le dîner, nous sommes invités à assister à une démonstration d’athlétisme en salle :

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

               Demain, nous rentrons vers Téhéran, une longue étape de 495 km…

Jour 13 (21 novembre) 1.- Ispahan, le quartier arménien

Classé dans: — Brigitte @ 09:28:57

                    En ce matin pluvieux, nous visitons le quartier arménien d’Ispahan, le quartier de Djoulfa, du nom d’une ville de l’actuel Azerbaïdjan. Le roi Shah Abbas a, en effet, fait déporter à Ispahan une grande partie des familles chrétiennes arméniennes, afin de développer, en 1600, le commerce dans sa nouvelle capitale. Comme ces marchands et artistes étaient réputés, on leur laissa la liberté de culte, d’où la construction, dans cette zone, de nombre d’églises et cathédrales.

                    Nous commençons par la cathédrale Vank, plus connue sous le nom de cathédrale Saint-Sauveur d’Ispahan. Elle est la cathédrale la plus visitée d’Iran et son église est celle de St Joseph d’Arimathie. Située dans le quartier arménien d’Ispahan appelé La Nouvelle-Djoulfa, elle est dédiée au saint Sauveur (Jésus-Christ) et a été construite entre 1655 et 1664, après que les Arméniens de Djoulfa eurent été déportés à la Nouvelle-Djoulfa par le chah.

Ispahan 2016

Vue de la rue, la cathédrale a le même aspect qu’une mosquée si ce n’est la croix au sommet du dôme. L’intérieur est recouvert de fresques racontant entre autres le martyre légendaire de saint Grégoire l’Illuminateur, fondateur de l’Église arménienne. Tous les supplices possibles et imaginables sont évoqués en images…

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                         Ispahan 2016

                                        Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

               On voit même un homme traîner le saint par son auréole ! ;-)

Ispahan 2016

Ispahan 2016

              À côté de la cathédrale se trouve un musée de l’art arménien, avec un mémorial du génocide arménien.

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Cette cathédrale abrite également, aujourd’hui, un musée consacré à l’histoire des Arméniens de la Nouvelle-Djoulfa, une imprimerie ancienne, ainsi qu’une grande bibliothèque de manuscrits arméniens (au nombre de sept cents).

               Ispahan 2016

                               Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

                    Nous voyons encore d’autres églises, comme celle de Bethléem :

Ispahan 2016

Ispahan 2016

… Avant de boire un café dans une échoppe :

                               Ispahan 2016

Ce boulanger fabrique un pain vraiment délicieux…

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

… Et tout se termine, encore, comme de juste par des tapis, arméniens ou iraniens, avant le repas. Car, cet après-midi, nous visiterons la belle mosquée du Vendredi.

                               Ispahan 2016

22/1/2017

Jour 12 (20 novembre) 4.- Ispahan, le Palais de Chehel Sotoun

Classé dans: — Brigitte @ 16:50:00

                 Nous rendons visite à un célèbre miniaturiste : Hossein Falahi, qui dessine devant nous… :

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                                   Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

… avant d’aller visiter le Palais Chehel Sotoun, situé au milieu d’un jardin qui faisait à l’origine hectares. À l’Est s’étend un long bassin rectangulaire dans lequel il se reflète.

              Le talār compte dix-huit colonnes de section octogonale reposant sur des socles de pierre et se terminant par des chapiteaux ornés de muqarnas. Des lions sont sculptés sur le socle des quatre colonnes se trouvant autour du bassin central. Deux colonnes le séparent de la pièce adjacente, ce qui fait que le bâtiment compte vingt colonnes, qui se voient comme quarante quand elles se reflètent dans le grand bassin faisant face au palais, ce qui a donné son nom au palais : Chehel Sotoun signifie “quarante colonnes“.

Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

La salle de banquet est décorée de peintures historiques exaltant le courage des souverains safavides ou leur magnanimité.

Ispahan 2016

Dans les salles secondaires se trouvent également de nombreuses scènes galantes et des personnages en pied (les scènes galantes ont subi d’importantes dégradations ou effacements dans le cadre de la révolution islamique). On note dans le décor des influences occidentales (ouverture sur un paysage, similarités avec le quartier arménien) et indiennes (cheval représenté teint au henné, iwans couverts de miroirs).

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

       Ispahan 2016

Ispahan 2016

       Ispahan 2016

Ispahan 2016

                       Nous allons, ensuite, arpenter les deux ponts qui enjambent le Zayandeh Rud : le Pol-e Sharestan, le plus ancien pont d’Ispahan : ses piles remonteraient à l’époque sassanide et les arches aux Seldjoukides.… :

Ispahan 2016

… et le magnifique Pol-e Khâdju que nous avions vu éclairé, la nuit précédente. Doté de vingt-trois arches, sur une longueur de 105 mètres, il est garni de loggias, dans sa partie haute, tandis qu’au milieu du pont, un pavillon octogonal abrite la loge royale :

Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

                       Nous découvrons, encore, un pigeonnier de l’époque safavide :

           Ispahan 2016

Avant d’aller prendre quelque collation dans le superbe hôtel Abbasi :

Ispahan 2016

                 Tandis que la journée se termine, comme de juste, par une présentation de tapis d’Ispahan… ;-)

Ispahan 2016

Jour 12 (20 novembre) 3.- Ispahan, Le Palais d’Ali Qapou, la mosquée du Cheikh Lotfallah

Classé dans: — Brigitte @ 13:14:26

                         Dressé face à la mosquée Lotfallâh, le pavillon d’Ali Qâpu constituait, à l’époque, la haute porte d’entrée des palais et jardins royaux, autrefois interdits aux étrangers. On y lit encore ” Je suis la ville de la science et Ali est sa porte “. Ce bâtiment accueillait également les bureaux administratifs et les audiences officielles des ambassades étrangères.

                Élevé sur six étages, le palais domine la place Royale depuis sa haute terrasse couverte, dont le toit de marqueterie est soutenu par 18 fines colonnes de bois. C’est ici que le roi assistait aux tournois de polo qui se tenaient sur la grande place qu’elle surplombe. On y découvre une vue superbe sur la place, ses jardins, la merveilleuse coupole de la mosquée Lotfollâh et la mosquée Royale.

Ispahan 2016

Ispahan 2016

     Ispahan 2016

Une somptueuse salle du trône, ornée de peintures du règne de Shah Abbas Ier. Les petits salons, alcôves et corridors restent également accessibles dans la partie postérieure du bâtiment. Ils ont conservé leurs célèbres fresques murales d’époque en dépit des dégâts causés sous l’époque Qadjar. Au sixième étage, se trouve une “salle de musique", décorée de niches circulaires complexes ayant une fonction décorative autant qu’acoustique. Les dix-huit colonnes du tālār sont décorées de miroirs et le plafond de bois, décoré de marqueterie.

Ispahan 2016

       Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

                                  Ispahan 2016

    Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

                       La mosquée du Cheikh Lotfallah a été érigée à Ispahan entre 1598 et 1619, avant même la mosquée du Shah. Son plan est peu banal : une salle de prière entièrement sous un dôme à laquelle on accède par un long couloir sombre en chicane menant à un grand portail. L’absence de cour est remarquable car exceptionnelle, de même que la présence d’escalier menant au portail. Son autre caractéristique est l’absence de minaret, inutile puisque seule la famille royale avait accès à cette mosquée.

Ispahan 2016

Ispahan 2016

                      Le décor de cette petite mosquée qui semble avoir réellement servi d’oratoire pour le souverain, est réalisé avec des lambris d’onyx jaune et de la céramique glaçurée. Le portail possède des muqarnas très raffinées. Dans la mosquée, c’est le bleu qui domine, avec des ajouts de vert, jaune, rouge et turquoise, mais à l’extérieur, sur le dôme, on note l’utilisation d’une palette très particulière, avec une dominance du jaune qui n’existe que dans cet édifice à cette période et pourrait peut-être rappeler le dôme du tombeau d’Ismail Ier à Ardabil.

Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

          Le bazar qui jouxte, comme d’habitude, la mosquée…

                              Ispahan 2016

       Ispahan 2016

Ispahan 2016

                    Mais il est l’heure de se rendre au restaurant ! :-)

Ispahan 2016

Jour 12 (20 novembre) 2.- Ispahan, la rose d’Ipahan

Classé dans: — Brigitte @ 10:57:51

Ispahan 2016

Ispahan 2016

Jour 12 (20 novembre) 1.- Ispahan, la Mosquée du Chah

Classé dans: — Brigitte @ 08:50:08

                         La formation de l’Empire safavide, qui, avec les Empires ottoman et moghol, fut l’un des trois derniers empires musulmans, constitua en 1501 un événement majeur de l’histoire de l’Iran moderne. Pour la première fois après des siècles, les Safavides rétablissaient la souveraineté persane sur l’ensemble du territoire considéré comme le coeur de l’Iran historique. A la veille de leur arrivée, la situation politique était très complexe. L’unification de l’Etat persan et la centralisation du pouvoir, le choix du chiisme comme religion officielle, la reconstitution des assises territoriales du pays, dont les limites sont toujours, en partie du moins, celles de l’Iran actuel, furent l’oeuvre des Safavides. Sous le règne de cette dynastie s’établirent des liens commerciaux et politiques importants avec l’Europe.

               Les Safavides inaugurèrent une ère dont les caractéristiques politiques, culturelles et sociales continuent à marquer l’Iran d’aujourd’hui. C’est le cas de l’introduction, dans la dynamique politique iranienne, du conflit – parfois latent, parfois ouvert – entre ordre « séculier » et clergé chiite, entre « le turban et la couronne », entre élites politiques et hommes de religion. Celui qui deviendra le plus célèbre des Safavides et l’un des plus grands monarques de son temps : Shah Abbas Ier (1587-1629) restaure le pouvoir central, renforce l’intégrité territoriale du pays et mène l’Etat safavide à l’apogée de sa puissance. Sur le plan militaire, il bâtit une armée régulière et rétablit le contrôle de l’Etat sur le Caucase, le golfe Persique et une grande partie de l’Afghanistan actuel.

Sur le plan artistique, l’Iran connaît une véritable renaissance qui se manifeste dans l’art décoratif, l’architecture, la miniature ainsi que l’urbanisme. Shah Abbas Ier fait d’Ispahan sa capitale (1597) et contribue à embellir cette vieille cité, dont la beauté devient proverbiale. Des ambassadeurs européens, de nombreux marchands, des représentants d’ordres religieux étrangers se pressent à sa cour. Il se consacra à l’érection de palais et mosquées avec un tel enthousiasme qu’Ispahan s’imposa, au XVIIe siècle, comme la plus belle ville du monde. La nouvelle cité, conçue selon un urbanisme grandiose, connut alors une période de richesse exceptionnelle. L’écroulement en 1722 de la dynastie safavide, héritière de Shah Abbas, marqua le déclin de la capitale, réduite jusqu’à nos jours, au rang de cité provinciale, mais qui a gardé toute la splendeur de son glorieux passé.

Ispahan 2016© Figaro Histoire

Nous allons visiter les principaux monuments de cette place Naghsh-e Jahan que nous avons admirée la nuit dernière…

Ispahan 2016

Vous pouvez voir cette photo en plus grande taille en cliquant ici

Ispahan 2016

Pour une taille plus grande, cliquer.

Et, d’abord, la Mosquée du Chah :

                     Construite entre 1612 et 1627 par le roi safavide Shâh Abbâs Ier, cette mosquée (aujourd’hui mosquée de l’Imam) est l’une des plus belles mosquées d’Iran. Conçue par un architecte de la ville, Ali Akbar Esfahâni, elle possède, à la différence de tant d’autres mosquées transformées au cours des siècles, une remarquable unité architecturale et décorative. Son splendide décor de céramique émaillée, où des motifs végétaux (symboles paradisiaques) s’associent à des calligraphies de la parole divine (noms saints, versets coraniques), emploie principalement du jaune (évoquant le soleil et la lumière divine), du bleu et du turquoise (des couleurs associées au ciel dans la tradition persane). Bordant un petit côté de la place, elle est annoncée par un haut portail décoré de mosaïque de céramique émaillée.

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                       Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                                                     Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

21/1/2017

Jour 11 (19 novembre) 3.- Ispahan de nuit

Classé dans: — Brigitte @ 20:24:39

                         Nous profitons du temps que nous avons, après dîner, pour effectuer une petite visite d’Ispahan de nuit, source d’émerveillements. Nous commençons par déambuler sur le magnifique pont Khaju, un des plus beaux exemples d’architecture persane, construit par le roi séfévide Shah Abbas II autour de 1650, sur les fondations d’un ancien pont. Servant à la fois de pont et de barrage (seuil) sur la rivière Zayandeh rud, il relie le quartier Khaju sur la rive nord avec le quartier Zoroastrien au sud. Il a également été conçu pour servir de bâtiment et de lieu de réunions publiques.

Ispahan 2016

Ispahan 2016

                    Nous nous dirigeons, ensuite, dans la nuit, vers la place principale de la ville : Naghsh-e Jahan (portrait du monde), ou Meidān-e Emām (Place de l’Imam), ancienne Meidān-e Shāh (Place Royale), sous la direction de notre guide iranien, qui se fourvoie dans les petites ruelles obscures et nous fait marcher pendant de longues minutes. Nous arrivons, enfin, sur cette immense place de 9 hectares (l’une des plus grandes du monde) avec les deux mosquées : Alignée sur une direction Nord-Sud, elle est entourée par des monuments historiques importants de l’époque safavide : la mosquée du Chah au Sud, le palais Ali Qapu à l’Ouest, la mosquée du Cheikh Lotfallah à l’Est et une des portes du grand bazar d’Ispahan sur le côté Nord.

Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

Ispahan 2016

                              Ispahan 2016

                    Nous admirerons toutes ces merveilles demain en plein jour…

Jour 11 (19 novembre) 2.- Ardistan

Classé dans: — Brigitte @ 17:11:46

                Arrivés à Ardistan, nous admirons la mosquée du Vendredi, l’une des plus anciennes d’Iran.

Ardistan 2016

Ardistan 2016

                              Ardistan 2016

Ardistan 2016

Ardistan 2016

Ardistan 2016

Ardistan 2016

Ardistan 2016

Ardistan 2016

Ardistan 2016

                              Ardistan 2016

Ardistan 2016

Ardistan 2016

Ardistan 2016

                              Ardistan 2016

                    Nous continuons, ensuite, notre route sur le plateau iranien vers la ville d’Ispahan où nous passerons la nuit et que nous visiterons pendant les deux jours suivants.

Jour 11 (19 novembre) 1.- Now Gonbad - Nain

Classé dans: — Brigitte @ 09:48:59

                                Nous prenons, à présent, la route d’Ispahan, pour une étape de 380 km. Nous quittons Yazd en traversant la zone désertique du centre de l’Iran.

Now Gonbad 2016

Now Gonbad 2016

Now Gonbad 2016

Now Gonbad 2016

                            À Now Gonbad, en bordure du désert, subsiste un ensemble de caravansérails particulièrement bien conservé.

Now Gonbad 2016

Now Gonbad 2016

Now Gonbad 2016

Now Gonbad 2016

Now Gonbad 2016

Now Gonbad 2016

                              Now Gonbad 2016

Now Gonbad 2016

Now Gonbad 2016

Now Gonbad 2016

                              Now Gonbad 2016

                    Plus au nord, Nain est une cité dont le patrimoine monumental traditionnel a été préservé : autour d’un ancien château sassanide se dressent encore une splendide mosquée et de nombreux édifices. L’un d’eux est un husseniye, spécialement construit pour la représentation théâtrale religieuse commémorant le martyre d’Hussein, le fils d’Ali assassiné à Kerbela en 680 par les Omeyyades.

Nain 2016

Nain 2016

                              Nain 2016

                  Nain 2016

                              Nain 2016

Nain 2016

Nain 2016

Nain 2016

Nain 2016

Nain 2016

                              Nain 2016

                              Nain 2016

Nain 2016

Nain 2016

Nain 2016

Nain 2016

                              Nain 2016

Nain 2016

Nain 2016

                 Nous partons, à présent, vers Ardistan, sur la route qui doit nous mener à Ispahan.

20/1/2017

Jour 10 (18 novembre) Yazd 3.- La Tour des Vents

Classé dans: — Brigitte @ 15:07:03

                          L’après-midi, le palais de Dowlat-Abad, édifié en 1738 par un gouverneur de la ville sous le règne de Nâder-Shâh, nous révélera un beau jardin persan où s’élève un pavillon extraordinaire rafraîchi en permanence par sa tour des Vents haute de près de 34 mètres.

Sous la tour, le centre du pavillon, occupé par un bassin surmonté d’une coupole, communique, par des baies ou des claustra, avec les différentes pièces des deux niveaux. La structure de l’édifice permet un rafraîchissement efficace de toutes les pièces du pavillon.

                              Yazd 2016

Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

Yazd 2016

Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

Yazd 2016

Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

Yazd 2016

Yazd 2016

                              L’eau des bassins de la mosquée est teintée de rouge en raison de la commémoration, ce mois-ci, de la mort de Hussein, petit-fils de Mahomet, lors de la bataille de Kerbala. Fils d’Ali et de Fatima, il est le troisième des douze imams du chiisme duodécimain. Sa mort fut l’un des éléments déterminants de la naissance du chiisme, religion de l’Iran. Il avait épousé Shahr Banu, l’une des filles du dernier empereur sassanide de Perse Yazdgard III.

Yazd 2016

Yazd 2016

Yazd 2016

                              Yazd 2016

Yazd 2016

Jour 10 (18 novembre) Yazd 2.- La Grande Mosquée et la Tour des Vents

Classé dans: — Brigitte @ 13:51:14

                        Dans les quartiers de la ville, construits en terre et en bois, autour de la Grande Mosquée, une promenade nous donne l’occasion d’admirer des maisons anciennes et une medersa à l’architecture tout à fait stupéfiante.

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

Yazd 2016

Yazd 2016

                              Yazd 2016

Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

Yazd 2016

                              Yazd 2016

Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

                           Il est temps, à présent, de se restaurer. Cet après-midi, nous irons admirer la Tour des Vents.

Jour 10 (18 novembre) Yazd 1.- Les Zoroastriens

Classé dans: — Brigitte @ 10:21:02

                              Yazd est une ancienne ville caravanière dont la prospérité s’établit jusqu’au XVIIe siècle sur le commerce de la soie.

                    Nous partons à la découverte des zoroastriens, aujourd’hui encore adeptes de cette ancienne religion de l’Iran. Nous admirerons, dans les solitudes du désert, d’anciennes tours du Silence où, il y a quelques années encore, des défunts se faisaient déchiqueter par les oiseaux, afin que ne fussent pollués ni la terre par l’inhumation ni l’air par la crémation.

Yazd 2016

Yazd 2016

Yazd 2016

Yazd 2016

Yazd 2016

Yazd 2016

                              Yazd 2016

Yazd 2016

Yazd 2016

Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

Yazd 2016

                         En nous dirigeant vers le temple de cette religion, nous passons par la rue des Mazaris : mazari un métier vieux de sept cents ans / la rue des Mazaris à Yazd sent bon le henné. Beaucoup de métiers anciens en rapport avec les traditions locales ou nationales ont existé un temps et disparu. À Yazd depuis 700 ans le métier des broyeurs du henné existe et se perpétue à travers des siècles, dans les Mazari(s) = moulin au henné. Maz = la roue laminoir qui broie la feuille du Henné a donné son nom à ce métier. Ces Mazari(s) sont tous installés dans une rue de Yazd à laquelle ils ont donné leur nom. Une vieille rue aux senteurs du henné et d’épices, souvent méconnue lors d’un premier voyage.

Yazd 2016

Yazd 2016

     Yazd 2016

Yazd 2016

La renommée du henné de Yazd, exporté par les commerçants locaux jusqu’en Inde, Pakistan et les pays du Golf Persique et d’autres pays voisins, en a fait un produit recherché et prisé jusqu’à ce jour. En fait, les feuilles du henné sont importées d’autres régions d’Iran et seulement moulues à Yazd . Depuis sept siècles, ce sont les mêmes outils et la même façon de faire. Les pierres sont choisies, à quelques kilomètres de là, dans les montagnes de Mehriz , la roue tourne dans la plupart des moulins avec un attelage “cheval , âne, mule ou chameau” sans céder à la tentation de l’industrialisation.

Yazd 2016

Yazd 2016

                              Yazd 2016

                      Nous visitons ensuite l’actuel temple du Feu de Yazd, où brûle un feu allumé il y a près de 1 500 ans, le plus ancien feu en activité dans l’Iran d’aujourd’hui.

                   Yazd 2016

                              Yazd 2016

                    Yazd 2016

                              Yazd 2016

Yazd 2016

Yazd 2016

Yazd 2016

                              Yazd 2016

                              Yazd 2016

Yazd 2016

Yazd 2016

                              Yazd 2016

Yazd 2016

                      Nous poursuivons notre visite de la ville en nous dirigeant vers la Grande Mosquée.

19/1/2017

Jour 9 (17 novembre) 2.-Abarqu

Classé dans: — Brigitte @ 11:50:38

                         Entre Shiraz et Yazd,une halte à Abarqu s’impose. Cette ville fut prospère du Xe au XIVe siècle. Le Gonbad e Ali, sobre mais raffiné mausolée du XIe siècle, qui surplombe la cité, témoigne de cette richesse ancienne. Et un cyprès vieux de 4500-5000 ans, y traverse les millénaires, bien soigné, entouré de nombreuses légendes et toujours vert,bien sûr….

                Mais, avant d’y arriver, situé en bord de route, ce bâtiment nous interpelle…

Abarqu 2016

               Il s’agit, en fait, d’une glacière antique, qui permet, dans ces régions torrides, d’apprécier l’ingéniosité des “techniciens” de l’époque. Un réfrigérateur restauré, vieux de plus de 4000 ans !…

Abarqu 2016

Abarqu 2016

Abarqu 2016

                    Nous arrivons à Abarqu et son jradin au cyprès toujours vert, vieux de 4000 ans :

                                   Abarqu 2016

Abarqu 2016

Abarqu 2016

           Le Gonbad e Âli :

                    Ce monument funéraire est situé à 3 km à l’est d’Abarqu, sur une colline près de la route reliant Abarqu à Yazd. Ce dôme est l’un des monuments les mieux conservés de la période seldjoukide. Le monument fut construit entièrement en pierre sur une plate-forme carrée située à 2 mètres au-dessus du niveau de la terre. Les pierres ont été placées les unes sur les autres, en utilisant un mélange de plâtre et de sable. Le dôme forme un octogone tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. À la suite de la construction de ce monument, le plan octogonal devint la forme la plus utilisée dans la construction de dômes en Iran.

Contrairement aux dômes à base cylindrique, le plan des dômes à base octogonale permet aux architectes d’ajouter plus d’ornements. Dans ce type de dôme, les façades latérales sont très simples, sans aucun élément décoratif. La décoration du monument se réduit à deux séries d’épigraphies calligraphiées en écriture coufique, l’une au-dessus de l’entrée et l’autre au-dessous de trois séries de mogharnas (ou muqarnas : éléments en forme d’alvéoles en encorbellement ou de stalactites dans les constructions islamiques) sous la base de la coupole.

Abarqu 2016

Abarqu 2016

Abarqu 2016

                                   Abarqu 2016

          Un très beau point de vue, depuis le monument…

Abarqu 2016

                    Nous arrivons à Yazd où nous faisons étape.

Jour 9 (17 novembre) 1.-Pasargades

Classé dans: — Brigitte @ 10:24:13

                    Ce matin, nous partons vers Yazd, pour une route de 440 km. Nous faisons, d’abord, une halte à Pasargades (au patrimoine de l’Unesco), du grec ancien Πασαργαδών / Pasargadốn, cité antique bâtie à 1 900 mètres d’altitude dans le Zagros et à 40 km de Persépolis, dans l’actuelle province du Fārs en Iran. Elle fut la première capitale historique de l’Empire perse, bâtie, en l’an 550 avant notre ère, par le roi achéménide Cyrus II. Selon l’auteur grec Strabon (XV, 3, 8) :

« La grande vénération de Cyrus pour Pasargades venait de ce qu’il avait livré sur l’emplacement de cette ville la dernière bataille dans laquelle Astyage le Mède avait été vaincu, bataille décisive qui avait transporté entre ses mains l’empire de l’Asie. C’était même pour consacrer à tout jamais le souvenir de cet événement qu’avait été fondé et bâti le palais de Pasargades. »

                    Cependant, cette interprétation semble douteuse : la bataille de Pasargades n’est pas la dernière de la guerre contre les Mèdes, et les indices archéologiques indiquent une fondation ultérieure de la ville, après la conquête de Sardes (vers 546 av. J.-C.). Pour Hérodote (I, 125), le choix du site s’explique, plutôt, parce que Pasargades est le berceau de l’une des trois tribus perses, celle dont est issu le clan des Achéménides.

                    Pasargades reste la capitale jusqu’au règne de Darius Ier qui déplace son siège à Persépolis. Nous y admirons les vestiges imposants d’une terrasse, dite ” le trône de la mère de Salomon “, dont la fonction était sans doute la même que celle des terrasses de Persépolis aux époques ultérieures, les vestiges d’un temple du Feu, d’un palais et, surtout, l’émouvant tombeau de Cyrus.

Pasargades 2016

Pasargades 2016

                  Le monument le plus important de la cité est, en effet, la tombe de Cyrus le Grand, décrite de manière contradictoire par les auteurs anciens. La chambre funéraire, coiffée d’un toit à double pente, mesure 3,17 m de long, 2,11 m de large et 2,11 m de haut et possède deux entrées. Elle est érigée au sommet d’un podium à six degrés.

          Quand Alexandre le Grand conquit et détruisit Persépolis, il visita la tombe de Cyrus. Il ordonna à l’un de ses soldats, Aristobulus, d’entrer dans le monument. Celui-ci y trouva un lit en or, une table montée avec des verres et des boissons, un cercueil en or et de nombreux bijoux et ornements sertis de pierres précieuses. Sur la tombe, on pouvait lire :

« Passant, Je suis Cyrus le Grand, J’ai donné aux Perses un Empire et J’ai régné sur l’Asie,
Alors ne jalouse pas ma tombe. »

Nous visitons les ruines deux palais royaux — le palais P, datant probablement du règne de Darius, et le palais S, bâti sous Cyrus.

Pasargades 2016

                                   Pasargades 2016

Pasargades 2016

Pasargades 2016

Enfin, le site contient un jardin royal et de nombreux autres jardins, les plus anciens représentants du concept de « paradis » perse (pairi-daeza).

Pasargades 2016

Pasargades 2016

Pasargades 2016

Pasargades 2016

                                   Pasargades 2016

Pasargades 2016

Dans l’après-midi, sur la grande route caravanière qui reliait la Méditerranée à la Chine par les Indes, nous découvrirons Abarqu, qui fut prospère du Xe au XIVe siècle.

18/1/2017

Jour 8 (16 novembre) . Chiraz (suite)

Classé dans: — Brigitte @ 16:28:05

Chiraz 2016

                 Nous visitons la ville, et nous arrêtons devant le mausolée de Saadi, penseur qui marqua l’apogée de la poésie persane au XIIIe siècle.

Chiraz 2016

Chiraz 2016

               Nous flânons dans les rues de la ville et les quelques quartiers anciens encore préservés

Chiraz 2016

Chiraz 2016

               La mosquée Vakil :

Karim Khan, l’un des généraux de Nadir Chah s’empara du pouvoir, peu après sa mort en 1747, et fit de Chiraz sa capitale. Il fit construire le fort de Chiraz ainsi que de nombreuses constructions au centre de la ville dont le Hammam Vakil et la mosquée Vakil qui jouxte le bazar. La composition de la mosquée reprend les principes de l’architecture classique iranienne : une grande cour bordée de portiques décorés de mosaïques bleues et vertes précède une grande salle hypostyle en brique d’une très grande beauté.

Chiraz 2016

Chiraz 2016

Chiraz 2016

                                   Chiraz 2016

          Sa salle de prière de nuit (Shabestan), avec une superficie de près de 2700 mètres carrés, comprend 48 piliers monolithiques sculptés en spirales et ornés de feuilles d’acanthe.

Chiraz 2016

Le minbar de cette salle, constitué de marbre vert et d’un escalier de 14 marches, est considéré comme l’une des pièces maîtresses de la Dynastie Zand.

Chiraz 2016

Chiraz 2016

                                   Chiraz 2016

                                   Chiraz 2016

Chiraz 2016

Chiraz 2016

             Nous finissons de nous promener dans les jardins et le bazar :

Chiraz 2016

                                   Chiraz 2016

Chiraz 2016

                                   Chiraz 2016

Chiraz 2016

Chiraz 2016

Chiraz 2016

                                   Chiraz 2016

Chiraz 2016

Chiraz 2016

Jour 8 (16 novembre) 2. Chiraz (1)

Classé dans: — Brigitte @ 15:50:49

                      De retour à Chiraz, nous découvrirons la ville, telle qu’elle fut voulue par Karim Khan Zend qui en fit sa capitale au XVIIIe siècle.

Et, notamment le jardin d’Eram, qui figure, depuis 2011, sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est un jardin historique persan, créé vraisemblablement au XIe siècle sous la dynastie Seldjoukide. Il s’étend sur une surface de 110 000 m². En persan, Eram signifie paradis.

Chiraz 2016

Chiraz 2016

Chiraz 2016

Chiraz 2016

Chiraz 2016

Chiraz 2016

              Au cours des siècles, le jardin a subi de profondes transformations du fait de sa fonction et de son appartenance à différents propriétaires. Le jardin actuel date du XVIIIe siècle, et c’est à cette époque sous la dynastie Qadjar, que l’on construit un superbe pavillon, chef-d’œuvre architectural dont les façades sont ornées de magnifiques sculptures et céramiques.

Chiraz 2016

Chiraz 2016

Chiraz 2016

Chiraz 2016

           Devant le pavillon, un bassin de 335 m² rempli d’une eau cristalline reflète le paysage alentour.

Chiraz 2016

Chiraz 2016

              Le jardin possède de nombreuses variétés d’arbres et de fleurs et est regardé comme un jardin botanique. Il est bordé d’immenses cyprès d’orient (dont le plus haut culmine majestueusement à 35 mètres), de palmiers… Il abrite également plusieurs variétés d’agrumes et de grenadiers, de magnifiques roses ainsi que des plantes les plus variées. L’ensemble constitue un véritable tableau végétal d’un esthétisme rare.

Chiraz 2016

Chiraz 2016

Chiraz 2016

                    La dynastie Pahlavi a beaucoup investi dans ce jardin pour lui donner une reconnaissance internationale. L’université Pahlavi a utilisé le complexe pendant de nombreuses années comme école de droit. Le jardin appartient aujourd’hui à l’université de Chiraz et est ouvert au public. Le caractère exceptionnel de ce jardin qui est l’un des plus beaux d’orient, lui vaut d’être protégé par l’organisation du patrimoine culturel iranien.

Chiraz 2016

                 Nous continuons à visiter la ville…

Jour 8 (16 novembre) 1. Firuzabad

Classé dans: — Brigitte @ 12:58:56

                 Depuis Chiraz, où nous avons passé la nuit dans un bel hôtel, ous partons pour Firuzabad, l’antique cité sassanide de Ghour, importante ville sassanide de plan parfaitement circulaire édifiée par Ardashir Ier au IIIe siècle, à l’emplacement où il vainquit Artaban V en 224. S’il ne reste que des traces de la ville ancienne, Firuzabad nous offre, cependant, les extraordinaires vestiges du palais d’Ardashir Ier qui fut peut-être le premier édifice à coupole édifié en Iran.

Firuzabad 2016

Firuzabad 2016

Firuzabad 2016

                                   Firuzabad 2016

Firuzabad 2016

Firuzabad 2016

                                   Firuzabad 2016

Firuzabad 2016

Firuzabad 2016

Firuzabad 2016

Firuzabad 2016

Firuzabad 2016

Firuzabad 2016

Nous retournons, ensuite, à Chiraz.

Firuzabad 2016

17/1/2017

Jour 7 (15 novembre) Chiraz - Persépolis

Classé dans: — Brigitte @ 09:58:36

                 Notre matinée fut consacrée à la visite de Persépolis (patrimoine Unesco). Dans un périmètre étroit construit de main d’homme furent édifiés, pendant plus de cent ans, des monuments spectaculaires dont l’objectif était d’attester, au regard des peuples vaincus et vassaux, de la grandeur de l’Empire achéménide. Empruntant le majestueux escalier qui se prolonge par la voie processionnelle, nous atteignons l’Apadana dont les accès sont décorés de la célèbre frise des Tributaires. Arpenter cette salle de l’Apadana au palais de Darius, c’est ressentir, intacte, la puissance qui émane des lions et taureaux expressionistes surgissant de la pierre. C’est se délecter d’un fourmillement de détails étonnants dont l’esthétique, empruntée aux Scythes, à la Grèce, à la Mésopotamie et à l’Egypte rappelle l’étendue de l’aire culturelle iranienne. Une fois dans sa vie, il faut avoir gravi l’escalier processionnel de l’Apadana en admirant costumes et coiffures des émissaires des 23 pays de l’empire avec leur tribut de bétail, chevaux, vêtements, bijoux, vaisselle, lionceaux… Cette salle d’audience a été érigée par Darius le Grand en 515 av. J.-C., selon deux tablettes d’or et d’argent insérées dans les fondations. Il y avait fait graver son nom et les détails de son empire. La construction a été achevée par Xerxès. Elle est, avec le Palais des Cent Colonnes, la plus grande et la plus complexes des constructions monumentales de ce lieu, visible de loin et accessible par deux escaliers monumentaux en doubles rampes symétriques et parallèles.

Persépolis 2016

Persépolis 2016

Persépolis 2016

Persépolis 2016

                              Persépolis 2016

Persépolis 2016

                              Persépolis 2016

Persépolis 2016

                              Persépolis 2016

                 Nous découvrons ensuite la salle aux Cent Colonnes édifiée par Xerxès et le ” trésor", centre administratif et financier de l’Empire achéménide.

Persépolis 2016

                              Persépolis 2016

Persépolis 2016

                              Persépolis 2016

                              Persépolis 2016

Persépolis 2016

                              Persépolis 2016

Persépolis 2016

                              Persépolis 2016

                              Persépolis 2016

Persépolis 2016

Les deux tombeaux d’Artaxerxès II et d’Artaxerxès III surplombent le site d’une manière grandiose.

Persépolis 2016

                              Persépolis 2016

Persépolis 2016

                    Plus au sud, à Naqsh-e Radjab, nous admirons des bas-reliefs d’époque sassanide. Enfin, à Naqsh-e Rostem, creusés dans les falaises, quatre hypogées cruciformes sculptés en l’honneur des Darius, de Xerxès et d’Artaxerxès Ier nous livrent de nouvelles traces du passé. Devant ces hypogées s’élève un monumental temple du Feu édifié à l’époque perse.

Persépolis 2016

                              Persépolis 2016

Au bas des falaises se trouvent d’intéressants bas-reliefs d’époque sassanide et quelques vestiges des oeuvres antérieures des Parthes arsacides.

                  Un panorama du site de Persépolis vu d’en haut (cliquer ici pour le voir en grande taille) :

Persépolis 2016

        Puis découverte de Chiraz avec la visite du tombeau d’Hafiz grand penseur du XIVe siècle.

                              Persépolis 2016

Persépolis 2016

Persépolis 2016

                              Persépolis 2016

16/1/2017

Jour 6 (14 novembre) Bishapour

Classé dans: — Brigitte @ 09:51:04

                    Nous traversons une zone de champs pétrolifères avant d’atteindre les montagnes du Fārs. Dans l’après-midi, nous arrivons à Bishapour où subsistent les vestiges de la capitale sassanide du roi Chapour Ier. Les fortifications de la ville, un temple peut-être dédié à la déesse Anahita et des salles d’audience témoignent de cette période de grandeur.

Bishapour 2016

Bishapour 2016

Bishapour 2016

                                   Bishapour 2016

Bishapour 2016

Bishapour 2016

Bishapour 2016

Bishapour 2016

Bishapour 2016

                                   Bishapour 2016

                                   Bishapour 2016

Bishapour 2016

Bishapour 2016

Bishapour 2016

           À quelques centaines de mètres, sur les rives du Band-i Shapur qui se fraye un passage à travers la montagne, nous admirerons un ensemble exceptionnel de bas-reliefs sassanides.

Bishapour 2016

Bishapour 2016

Bishapour 2016

Bishapour 2016

Bishapour 2016

Bishapour 2016

Bishapour 2016

Bishapour 2016

          Nous poursuivons, ensuite, notre route vers Chiraz.

15/1/2017

Jour 5 (13 novembre) Suse et Tchoga Zambil

Classé dans: — Brigitte @ 08:57:56

                    Aujourd’hui, nous franchissons les montagnes du Zagros, dans un paysage admirable, avant de descendre vers la Mésopotamie. Arrivés dans la plaine d’Ahvaz, nous découvrons avec émotion le site de Suse  (classé au patrimoine de l’Unesco) dont les origines se perdent dans la nuit des temps. L’immense tell archéologique nous permet d’évoquer la période élamite et la ville achéménide fondée par Cyrus le Grand en 559 avant J.-C.

Suse 2016

Suse 2016

Suse 2016

Suse 2016

       Suse 2016

Suse 2016

Un peu plus au sud, à Tchoga Zambil, qui était jadis une cité religieuse dont l’éclat fut comparable à celui de la capitale, Suse, nous nous arrêtons devant les vestiges de ce qui fut la plus grande ziggourat de Mésopotamie.

Suse 2016

Suse 2016

                              Suse 2016

                              Suse 2016

Suse 2016

Suse 2016

Suse 2016

Suse 2016

Suse 2016

Suse 2016

14/1/2017

Jour 4 (12 novembre) — Hamadan - Bisotoun - Taq-e-Bostan

Classé dans: — Brigitte @ 10:57:47

                    Il ne subsiste plus grand-chose d’Ecbatane, la capitale des Mèdes au VIe siècle av. J.-C., que recouvre la ville moderne d’Hamadan. Nous visitons le mausolée d’Esther et de Mardochée, toujours vénérés par la communauté juive d’Iran, et le Gonbad-e-Alavian, très belle tour funéraire d’époque seldjoukide.

Nous évoquerons, devant son mausolée, Avicenne, symbole du rayonnement intellectuel de l’Iran du Xe siècle. Edifié en 1954, ce mausolée s’inspire de l’antique tour funéraire de Gonbad-e Kavus à Gorgan. Douze colonnes en granit soutiennent un toit conique surplombant la salle funéraire, ornée d’inscriptions rappelant l’oeuvre du ” prince des philosophes “.

Hamadan 2016

                              Hamadan 2016

Hamadan 2016

Hamadan 2016

                              Hamadan 2016

Hamadan 2016

                              Hamadan 2016

Hamadan 2016

Hamadan 2016

Hamadan 2016

Hamadan 2016

Nous nous dirigeons ensuite vers Kermanshah.

Hamadan 2016

Hamadan 2016

À Kengavar, nous découvrons les éléments d’impressionnantes colonnes d’un temple d’époque séleucide, puis, à Bisotoun (Unesco), le fameux bas-relief de Darius le Grand.

                              Hamadan 2016

Hamadan 2016

Hamadan 2016

                              Hamadan 2016

                              Hamadan 2016

Hamadan 2016

Hamadan 2016

                      Enfin, à Taq e Bostan, site sassanide des IVe et VIe siècles, nous admirons les grottes sculptées, ornées de bas-reliefs, à côté d’une source et au pied d’une montagne. En particulier une scène représentant l’investiture de Shapour II et sa victoire sur Julien l’Apostat et, dans un iwan creusé dans la paroi rocheuse, une étonnante scène de chasse aux sangliers.

Hamadan 2016

Hamadan 2016

                              Hamadan 2016

Hamadan 2016

Hamadan 2016

13/1/2017

Jour 3 (11 novembre) — Qazvin - Soltanieh

Classé dans: — Brigitte @ 14:07:59

               Nous quittons Téhéran pour un parcours de 420 km qui va nous mener à Qazvin et à Soltanieh jusqu’à Hamadan. Au passage, nous admirons la Tour Azadi.

Téhéran 2016

          Tour de 45 m de hauteur, entièrement recouverte de 25.000 plaques de marbre blanc d’Ispahan, elle a été inaugurée le 16 octobre 1971 pour la commémoration du 2500e anniversaire de la fondation de l’empire perse, et renommée Azadi (Liberté) après la révolution de 1979.

               Nous partons, donc, de grand matin, vers Qazvin qui sera l’occasion d’un premier contact avec l’architecture des Séfévides et des Qadjars. Nous atteignons, ensuite, Soltanieh (classée au patrimoine de l’Unesco), ancienne ville impériale fondée en 1290 par le souverain mongol Arghoun. Nous y admirerons la mosquée funéraire du sultan Oldjaitou Khodabendeh, splendide édifice surmonté d’un dôme qui culmine à plus de 50 mètres.

Qazvin 2016

                               Qazvin 2016

           Dans la mosquée, la tenue islamique est de rigueur…   

Qazvin 2016

                               Qazvin 2016

Qazvin 2016

Qazvin 2016

                               Qazvin 2016

                               Qazvin 2016

                               Qazvin 2016

                               Qazvin 2016

                               Qazvin 2016

Qazvin 2016

                               Qazvin 2016

Qazvin 2016

                               Qazvin 2016

Qazvin 2016

                               Qazvin 2016

                               Qazvin 2016

                               Qazvin 2016

   Qazvin 2016

Qazvin 2016

Qazvin 2016

                               Qazvin 2016

                               Qazvin 2016

Qazvin 2016

                               Qazvin 2016

Nous poursuivrons notre route vers Hamadan où nous passerons la nuit.

12/1/2017

Jour 2 (10 novembre) — Téhéran

Classé dans: — Brigitte @ 13:32:15

                  Capitale actuelle de l’Iran, Téhéran est une ville moderne dont les mille richesses se dissimulent au coeur d’une mégalopole de quatorze millions d’habitants. Petit bourg commerçant, Téhéran se développa après la destruction de RayRaghès pour les Anciens — lors de l’invasion mongole de 1228, mais ne devint capitale que sous les Séfévides au XVIe siècle. Nous avons visité le Musée archéologique où a été rassemblée la plus grande part des trésors découverts lors des fouilles entreprises dans le pays. Nous pouvons ainsi parcourir, en un seul coup d’oeil, toute l’histoire de l’Iran, des temps antiques à l’époque islamique.

                 Nous avons découvert le somptueux Palais de Golestân, classé par l’Unesco. J’ai été éblouie par toute cette décoration de mille et un petit miroirs qui ornent les murs. L’ensemble des bâtiments palatiaux sont construits sur un modèle irano-européen du milieu du XIXe siècle. La salle du Trône de Marbre est exceptionnelle. Je ne dois pas oublier la visite du musée du Tapis qui nous dévoile les plus remarquables spécimens de cet art typiquement persan.

                               Téhéran 2016

                               Téhéran 2016

Téhéran 2016

                                          Téhéran 2016

                               Téhéran 2016

Téhéran 2016

                               Téhéran 2016

                               Téhéran 2016

                               Téhéran 2016

Téhéran 2016

                               Téhéran 2016

Téhéran 2016

Téhéran 2016

Téhéran 2016

                               Téhéran 2016

Téhéran 2016

                               Téhéran 2016

                               Téhéran 2016

Téhéran 2016

Téhéran 2016

                               Téhéran 2016

                               Téhéran 2016

                               Téhéran 2016

11/1/2017

L’Iran

Classé dans: — Brigitte @ 13:52:19

                    Héritier d’une histoire plurimillénaire et détenteur d’un patrimoine archéologique et historique exceptionnel, l’Iran apparaît comme l’un des principaux foyers culturels du monde moyen-oriental. Dans l’ancien Elam, à Tchoga Zambil, au sud de l’imposante barrière du Zagros, s’élève la plus grande des ziggourats mésopotamiennes. C’est également dans cette région que les souverains achéménides installeront, à Suse, au premier millénaire avant notre ère, l’une de leurs capitales. C’est à Ecbatane (l’actuelle Hamadan) que s’est forgée leur puissance, et à Persépolis que les peuples soumis viendront les honorer et s’acquitter de leurs tributs. L’Iran parthe puis sassanide succède à l’Empire achéménide balayé par Alexandre et c’est à Bishapur et à Taq e Bostan que l’on retrouve les traces des rois qui disputèrent à Rome la frontière de l’Euphrate et qui firent trembler Byzance. Vaincue par les envahisseurs arabes, l’ancienne Perse va bientôt jouer un rôle majeur dans la genèse et l’affirmation d’une civilisation musulmane brillamment illustrée par le philosophe Avicenne, le poète Hafiz ou les somptueux monuments que feront édifier à Ispahan les souverains de la dynastie séfévide.

10/1/2017

Le trajet du voyage

Classé dans: — Brigitte @ 22:45:53

          Une fois arrivés par avion à Téhéran, nous avons accompli le reste du voyage en bus, dans un bus très confortable, avec sièges inclinables et repose-pieds.  

          Le circuit que j’ai fait, dans ce beau pays, est celui-ci (cliquez sur la flèche pour voir l’animation. Vous pouvez, également, mettre la vidéo en plein écran) :

 

Peuples et dynasties

Classé dans: — Brigitte @ 21:25:41

          L’Iran compte 83 millions d’habitants. La langue officielle est le persan et plusieurs minorités parlant azéri, kurde, lori, gilaki, baloutche, mazandarani, kachkaï et arabe peuplent les 31 provinces.

          Ce pays a subi de multiples invasions, au cours de l’histoire. Je donnerai, ici, un schéma simplifié des différentes dynasties qui se sont succédé à la tête de ce territoire. Mais, même ainsi, il paraît complexe, tant cette histoire est riche :

 Iran 2016

          Il s’ensuit que les ethnies qui peuplent ce pays sont multiples. L’Iran est une mosaïque de plus de 80 groupes ethniques différents. Les deux origines principales des langues sont indo-européennes ou turques. La majorité des Iraniens parlent une langue du groupe iranien et comprennent le persan. Ils écrivent cette langue en caractères arabes.

 Iran 2016

          Partis le 9 novembre aux aurores de Paris, nous arrivons à Téhéran en fin d’après-midi. Le décalage horaire est de (+ 2h 30 min).

Mon voyage en Iran

Classé dans: — Brigitte @ 20:27:52

          Je vais vous conter aujourd’hui, le voyage que j’ai fait en Iran, du 9 au 23 novembre derniers (année 2016)

          J’avais déjà mis le pied au Proche-Orient en vagabondant en Turquie, en Syrie, au Pakistan à une époque plus clémente, donc approché par petites touches ces grandes civilisations antiques. Comment appréhender les traces de ces milliers d’années, des Élamites, des Mèdes, à l’Empire achéménide, puis celui des Parthes, des Sassanides, jusqu’à l’Iran d’aujourd’hui ?

          Des images se bousculaient dans mon esprit : de magnifiques mosquées, parées de camaïeu de bleus, ou toutes simples, en briques, des vestiges archéologiques, de Persépolis à la grande ziggourat de Tchoga Zambil… Je voyais revivre aussi, en imagination, les caravanes chargées de produits précieux qui s’égrenaient lentement sur la route de la soie sillonnant ce pays d’où venaient, dit-on, les rois mages… Allons, donc, à la découverte de ce pays aux mille facettes, de Zarathoustra au poète Hafiz, à l’exploration de la richesse de sa culture si raffinée…

          Situons, déjà, sur la carte, le pays et le voyage que j’ai eu le bonheur de faire, à la fin de cette année 2016 :

 Iran 2016

       Je donnerai des précisions dans le prochain article…

Réalisé avec WordPress