18/4/2012

Aquarelles du voyage Namibie-Sainte-Hélène

                     J’ai mis en ligne, sous forme de petit livre “Flash", mes aquarelles réalisées et inspirées par ce voyage en Namibie, à Sainte-Hélène et au Cap. Vous pourrez feuilleter le livre de Namibie-Le Cap, en cliquant sur l’image ci-après :

                                aquarelles de Namibie

          Pour celles de Sainte-Hélène, veuillez cliquer sur l’image ci-dessous :

    aquarelles de Sainte-Hélène

               Vous trouverez des présentations d’autres aquarelles sur mon site de peintures : en cliquant ici

              ==>  Maintenant, dans le cas où vous désireriez revoir en diaporama  les images de ce voyage, allez sur cette page (cliquez)

                      P.S. : Enfin, je vous rappelle que vous ne voyez, ici, par défaut, en arrivant sur le blog, que mes dix derniers messages. Cela pour des raisons de rapidité de chargement de la page. Comme pour les autres voyages, si vous désirez lire tous mes chapitres concernant ce voyage en Namibie-Sainte-Hélène, il vous faut cliquer sur sa “catégorie” : 15. Namibie, dans la colonne de droite, pour en afficher la totalité. Ou bien encore en haut de chaque chapitre sur le lien qui se trouve directement sous le titre. Ou bien encore en cliquant sur ce lien   :-)

                                                                                 fée BrigBrigitte

16/2/2012

Cape Town (suite 5), Un petit parcours dans une “township”

Classé dans: — Brigitte @ 15:30:34

              Aujourd’hui, nous partons visiter une des township, celle de Langa (250 000 habitants). Nous devons, pour cela, passer par une agence de voyage et être accompagnées. La définition du terme de township, en Afrique du Sud, réfère aux zones urbaines souvent pauvres et sous-équipées qui ont été réservées aux non-blancs, principalement des noirs et des coloureds mais aussi des travailleurs indiens, qui y ont été déplacés souvent de force à cause des lois de l’apartheid. Elles ont généralement été construites, entre la fin du XIXe siècle jusqu’à la fin de l’apartheid, en périphérie des villes, sur des terrains vagues disponibles sans aucune infrastructure ni aucun service urbain. Toutes ces “maisons” sont amassées sur d’anciens terrains vagues sur plus de 20 km le long de l’autoroute, ou de la route de l’aéroport. Chiffre incroyable, 80% de la population de Cape Town habite dans ces townships, qui abritent quasiment 100% de la population noire… 

    Langa 1

    Langa 3

    Langa 4

    Langa 2

            Une fois arrivées à Langa, nous sommes prises en charge par un autre guide (un habitant de cette township), lequel nous raconte la vie de tous les jours. Il nous fait visiter un appartement dans un petit immeuble. Un « appartement » est un bien grand mot, c’est le reflet du niveau de pauvreté des quartiers.

                        Langa 5

Après avoir monté des escaliers crasseux, nous arrivons dans un couloir et il nous fait entrer dans un appartement constitué d’une pièce unique, large… de la largeur d’un lit matrimonial, les enfants dormant à même le sol, avec une armoire où s’accumulent valises et effets divers. Une petite cuisine dotée du minimum vital, partagé avec une autre famille.

     Langa 6

     Langa 7

Nous avons, également, pu voir une autre chambre dans une « maison » constituée de quatre plaques de tôles. Quand il pleut, l’intérieur de la maison se transforme en marécage…

      Langa 8

Il en est de même pour les « ruelles » en terre qui sont pratiquement impraticables en période de pluie. Les habitants, surtout les femmes, vaquent à leurs occupations. Les hommes discutent, adossés à un mur, le taux de chômage atteignant 50%. En raison de cette oisiveté forcée, les gangs prospèrent sur ce terrain fertile. Les armes à disposition sont innombrables, la police est inopérante, sous-payée et surchargée. Ces organisations de jeunes gangsters, qui contrôlent des crimes qui vont du simple larcin à la vente de drogue, à l’extorsion et à la prostitution, sont vite devenues des modèles pour des enfants issus très souvent de familles monoparentales et qui se laissent aisément éblouir par les beaux habits, les grosses voitures et les comportements “machos".

                          Langa 9

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            Nous avons passé la nuit dans le quartier, chez une habitante qui proposait un « bed and breakfast ». Une petite maison en brique, pour cette dame plus fortunée, à l’intérieur très propre et correct. N’ayant pas prévu un dîner, elle fait venir une de ses amies qui tient un restaurant, puis nous emmène en voiture à 2 kilomètres de là, de l’autre côté de l’autoroute, dans un magnifique supermarché. Le soir nous mangeons chez l’amie qui a pris l’initiative de monter son restaurant (vide, ce soir là). Elle invite même un saxophoniste qui nous joue des airs durant la soirée et l’on a même dansé !  :-)

            Je leur ai posé mille questions et ai pu découvrir une autre réalité : celle d’une communauté soudée, où quelques initiatives personnelles redonnent du courage à des milliers de pauvres gens. Nous avons été voir ces femmes qui tentent au quotidien de survivre et renverser la vapeur. Elles essaient de monter des groupes de musique ou de théâtre, un moyen d’expression très important, pour une communauté à laquelle l’apartheid avait presque retiré toute possibilité de se faire entendre. D’autres activités culturelles importantes sont liées à des événements de la vie de chacun, comme les mariages ou les enterrements, qui donnent lieu à des cérémonies où la musique et les chants sont le principal moyen d’expression.

      Langa 14

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              Dans les townships on trouve, encore, des shebeens, des stades, des centres communautaires. Les shebeens sont des lieux où l’on peut boire de la bière, qui était, naguère, distillée de façon clandestine par des femmes dont c’était le seul moyen de subsistance. Souvent on peut aussi y manger ou y écouter de la musique, surtout en fin de semaine.

             En guise de conclusion, ce fut une expérience riche en émotions et, encore une fois, une leçon d’humilité. Les personnes rencontrées nous ont demandé de parler d’eux, de raconter le peu que nous avons vu et de dire tout l’espoir et l’optimisme qu’ils mettent dans leurs actions quotidiennes pour s’en sortir. Je conseille à toute personne qui visite l’Afrique du Sud de commencer par visiter une township !…

             Je termine cette petite expérience vécue par la fin d’un discours de Michelle Obama venue visiter une autre township, celui, bien connu, de Soweto, en juin 2011 :

« Vous pouvez être la génération qui crée des opportunités et qui apportera la prospérité à ceux qui sont oubliés et vous serez de ceux qui feront que la faim n’existera plus sur ce continent. Vous pouvez être la génération qui met fin au SIDA, vous pouvez être la génération qui tient vos leaders responsables d’une bonne gouvernance ! YES WE CAN, oui, vous le pouvez ! »

15/2/2012

Cape Town (suite 4), La route des vins et Kirstenbosh

Classé dans: — Brigitte @ 10:19:33

              L’une des grandes curiosités autour de Cape Town est, bien sûr, la région des vins qui s’étend sur 200 kilomètres.

    Cape Town, Route des vins

            C’est une région superbe nichée au cœur de hautes montagnes et de vallées verdoyantes, à soixante kilomètres de la ville.

    Cape Town, Route des vins 2

    Route des vins

           L’une des caractéristiques de la région est la présence d’une forte communauté française. Une communauté qui, bien sûr, n’est pas étrangère au développement du vin : de 1688 à 1690, 200 huguenots français fuyant les persécutions religieuses, débarquent dans la région. Une partie de la région s’appelle Franschhoek, le « coin français ». C’est la seule région du pays à jouir véritablement d’un climat méditerranéen. Stellenbosch, la capitale, une des plus vieilles villes d’Afrique du Sud, aux nombreux édifices historiques et à l’ambiance estudiantine due à la présence d’universités, présente un charmant visage.

    Stellenbosch 1

    Stellenbosch, Oom samie se winkel

                                               Stellenbosh, le célèbre “Oom Samie Se Winkel” (Uncle Samie’s Store)

    Une rue à Stellenbosh

                                                  Une rue à Stellenbosh

        La production de vin est devenue une activité considérable en Afrique du Sud en termes d’emploi et d’économie. Sur le marché mondial, l’Afrique du Sud est désormais le huitième producteur ! Et le vin d’Afrique du Sud se vend de plus en plus. Par exemple, le pays exporte 19 fois plus (en valeur) vers l’Europe que l’inverse ! Une belle reconnaissance de la bonne tenue et de l’excellente qualité de son vin.

     Domaine viticole

                                                         Domaine viticole

     Route des vins 2

                                 Cape Town, Route des vins 3

                                 Cape Town, Route des vins 4

          On compte plusieurs aires de production distinctes, selon le principe des “appellations » telles que Constantia (le préféré de Napoléon), Durbanville, Franschhoek, Hermanus, Olifants Rivers,, Paarl/Wellington,, Stellenbosch « coin français »… Quant aux cépages, en rouge, on peut citer le cabernet-sauvignon, le gamay, le merlot, le mourvèdre, le pinot noir, la syrah et le pinotage. En blanc, on aura : le chenin blanc, le muscat d’Alexandrie et de Frontignan, le riesling, le cruchen blanc…

          Et nous terminons en beauté par une promenade dans les magnifiques jardins botaniques de Kirstenbosch

      Kirstenbosh 1

          Ces jardins botaniques de Kirstenbosch se situent dans la banlieue chic de Cape Town. Ils présentent une grande variété de plantes d’Afrique australe. Une partie des jardins de Kirstenbosch se situe sur le flan de la Table Mountain, et d’autres espèces sont cultivées dans des serres du Conservatoire.

       Kirstenbosh 2

       Kirstenbosh 3

       Kirstenbosh 4

       Kirstenbosh 5

       Kirstenbosh 6

                                 Kirstenbosh 7

       Kirstenbosh 8

       Kirstenbosh 9

       Kirstenbosh 10

       Kirstenbosh 11

                                        Bientôt la fin du voyage……… À suivre…                             Brigitte

14/2/2012

Cape Town (suite 3), Visite de Robben Island, rencontre avec l’histoire

Classé dans: — Brigitte @ 18:13:29

    Vue depuis Robben Island

                                             Vue sur Le Cap depuis Robben Island

           À quinze kilomètres des côtes, juste en face de Cape Town, se trouve Robben Island, classée au Patrimoine mondial de l’humanité. Île tristement célèbre car c’est ici que Nelson Mandela est resté prisonnier durant vingt années de sa vie. Sa visite s’impose car, au-delà des vues somptueuses que l’île offre sur la ville du Cap et Table Mountain, c’est une rencontre avec la douloureuse histoire de l’Afrique du Sud.

     Entrée prison Robben Island

           Après un tour en bus sur l’île, permettant de découvrir ses principaux monuments, la visite se finit par la prison. Une prison ou étaient détenus les principaux leaders politiques de l’ANC (Congrès National Africain), principal parti d’opposition, militant pour une démocratie multiraciale et le respect des droits de l’homme pour tous.

                                    Cellule de Mandela

                                                                               Cellule de Mandela

         C’est une véritable plongée dans le terrible passé de l’Afrique du Sud. Il est effrayant d’imaginer que ces hommes ont passé un quart de siècle sur cette île minuscule, privés de toute liberté. Alors qu’en face, les narguait « le monde libre ». Nelson Mandela, le leader historique de la lutte contre l’Apartheid, ce régime établi en 1948 et établissant le développement séparé des races, garde en mémoire et de façon fulgurante ses éprouvantes conditions de détention. Mais laissons parler les images… 

      Robben Island 1

      Robben Island 2

      Robben Island 3

      Robben Island 4

      Robben Island 5

                                                         Nelson Mandela à Robben Island

                                    Paillasse de Mandela

                                                                             Paillasse de Mandela

      Robben Island 5

      À l'intérieur de la prison

                                                         À l’intérieur de la prison

      Robben Island 6

          En prime, Robben Island étant devenue une réserve ornithologique, on peut y découvrir de nombreuses espèces d’oiseaux endémiques et des milliers de manchots.

                                                      À suivre…                                                     Brigitte

Cape Town (suite 2) Bo-Kaap et Table Moutain

Classé dans: — Brigitte @ 10:33:24

           Un autre quartier, jouxtant le centre ville, surprend par ses maisons très colorées : Bo-Kaap :

    Bo-Kaap 2

    Bo-Kaap 3

    Bo-Kaap 4

    Bo-Kaap 5

    Bo-Kaap 6

       Son nom, signifiant « Au-dessus du Cap » en afrikaans, se réfère à la situation du quartier, lequel s’étend sur les flancs de la montagne de Signal Hill. Bo-Kaap abrite une forte concentration de Cape Muslims (Musulmans du Cap), lesquels sont les descendants de populations originaires de l’actuelle Malaisie, d’Inde et d’Indonésie, lequelles furent déportées par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales à partir du XVIIe siècle afin de servir de main-d’œuvre dans la colonie.

      Bo-Kaap 8

                             Bo-Kaap 9

                             Bo-Kaap 10

                                      Bo-Kaap 11

           Surplombant la ville de Cape Town, Table Mountain, la fameuse montagne au sommet “plat", à l’origine de son nom, domine la ville. Elle est flanquée sur sa gauche de deux collines : Lion’s Headet Signal Hill, et, à sa droite, de Devil’s Peak. Depuis le sommet de Table Moutain, on peut admirer un magnifique panorama sur la baie. La Montagne de la Table est le seul objet terrestre à avoir donné son nom à une constellation, la Table, contellation de l’hémisphère Sud. C’est l’astronome français Nicolas-Louis de Lacaille qui a proposé, à l’origine, le nom de Mensæ mons (montagne de la Table), qui deviendra ensuite simplement Mensa, après un séjour au Cap en 1752 où il réalisait des relevés.

                             Accès à Table Mountain

       Vue depuis Table Mountain 1

           Deux options pour parvenir à son sommet : la « facile », le téléphérique à cabine rotative qui vous y emmène en 6 petites minutes seulement ! la « sportive » : Emprunter à pieds le sentier. Durée, entre trois et quatre heures …. A vous de faire le choix !…  ;-)

       Vue depuis Table Mountain 2

                                          À suivre, pour Le Cap…                                                        Brigitte

13/2/2012

Cape Town (suite 1)

Classé dans: — Brigitte @ 11:18:39

            Au départ de Cape Town, une route spectaculaire creusée dans la montagne offre des vues superbes sur la côte et l’Océan Atlantique. Le quartier du Waterfront, celui du port,

   Quartier de Water Front

                                                             Quartier de Water Front

                       Tour de l'horloge

                                                                Tour de l’horloge, Water Front

      ce quartier est un des hauts lieux de Cape Town, un endroit où les bâtiments à l’architecture de style hollandais et moderne se mélangent à merveille.

     Cape Town, City Hall

                                                                 Cape Town, City Hall

     Il est entièrement rénové et flambant neuf avec ses galeries commerciales modernes, ses restaurants, ses boutiques de souvenirs…

      Manège, Water Front

                                                          Water Front, un manège

      Oeufs d'autruche

                                                        Œufs d’autruche peints

      Oeufs d'autruche 2

                                                       … avec l’image de la photographe…  :-)

     C’est enfin le point de départ des croisières.

Au centre-ville, on peut se promener dans les rues piétonnes au milieu des bâtiments anciens comme la cathédrale St-Georges :

                                    Cathédrale Saint-Georges

                                                              Cathédrale Saint-Georges

                         Government Avenue

                                                                            Government Avenue

     Government Avenue 2

     Cape Town, Long Street

                                                        Long Street

     Cape Town, Long Street 2

     Cape Town, Long Street 3

      Une maison à Cape Town

                                                      Une maison à Cape Town

                             D’autres visites… demain !…                                         Brigitte

     

12/2/2012

Le Cap (Cape Town)

Classé dans: — Brigitte @ 10:12:55

                   Notre périple de Namibie-Sainte-Hélène va se terminer par Cape Town (Le Cap, Kaapstad en afrikaans), d’où nous nous envolerons vers Paris… Capitale parlementaire et seconde ville en importance de l’Afrique du Sud, c’est la ville la plus australe du continent africain (33°55′ de latitude Sud et 18°25′ de longitude Est) :

    Cape Town

          Un peu d’histoire :

          Cape Town a été fondée en 1652 par la Compagnie orientale hollandaise. A l’époque, son objectif est simple, dépourvu de toute ambition coloniale : créer un simple comptoir afin de reposer les hommes et se ravitailler en vivres sur la longue route maritime qui les conduisait jusqu’en Inde. Mais les premiers colons entrent vite en conflit avec les premiers habitants de ces terres : les Sans. Plus connus sous le nom de Bushmen. Leur présence remonte à plus de quinze mille ans. Ce sont des chasseurs-nomades. Cependant, désorganisés, vivant en petit groupe, ils seront voués rapidement à la disparition ou intégrés à la population européenne. D’où naîtront des métis, car Cape Town se caractérise par une population incroyablement métissée. De nos jours, dans les rues, se croisent indiens, noirs, européens, malaisiens…

     Arrivée à Cape Town 1

                                                                  Arrivée à Cape Town

     Arrivée à Cape Town 2

     Cape Town 2

          En 1795, les Britanniques occupent la Province du Cap avant de s’y installer définitivement en 1806. Leur décision d’abolir l’esclavage dans tout l’Empire en 1833 est directement à l’origine du grand trek : des milliers de Boers, les premiers colons hollandais, marchent vers le Transvaal et le Natal, à l’intérieur des terres, afin de s’installer le plus loin possible de la Province du Cap.

          Avec ce départ, c’est un chapitre nouveau et capital de l’histoire de l’Afrique du Sud qui s’ouvre. Les Boers parcourent et explorent des milliers de kilomètres sans rencontrer âme qui vive. Les premiers affrontements entre « Blancs » et « Noirs » se font avec les Xhosa, une des principales ethnies. Des guerres de frontière qui dureront cent ans. Vainqueurs, les Boers poursuivent leur progression. Ils s’implantent principalement au nord-ouest de l’Afrique du Sud. Au début du siècle est créée Johannesburg, actuelle capitale économique, avec la découverte de filons d’or. Puis la République Sud-Africaine, composée de 2 Etats : le Transvaal et l’État libre d’Orange. Les Anglais refusent cette indépendance, d’où la terrible guerre anglo-boers de 1899 à 1902. Les Boers défaits acceptent définitivement la tutelle anglaise, tutelle dont ils se libèreront progressivement au cours du XXème siècle.

      Cap de Bonne Espérance

                                                                 le Cap de Bonne Espérance

             Le Cap de Bonne Espérance est un cap mythique, le point de rencontre de l’Océan Atlantique et de l’Océan Indien.

      Brigitte au cap de Bonne Espérance

      Ce cap sera dépassé la première fois par le navigateur portugais Bartolomeu Dias en 1488.

      Le Cap se trouve au cœur d’une très belle réserve sauvage de 7 750 hectares. Se rendre à la pointe extrême de l’Afrique est une visite inoubliable. En parcourant un étroit sentier sur cette avancée rocheuse, vous avez l’impression d’être au bout du monde. Face à vous l’Océan Atlantique dont l’immensité se perd à l’horizon et dont les eaux vous conduisent droit à l’Antarctique.

      La pointe extrême de l'Afrique

                                                                La pointe extrême de l’Afrique

      Paris est loin

                                                               Paris est loin !…

      Brigitte au Cap de Bonne Espérance

      En vous retournant, c’est toute l’Afrique qui vous regarde ! La réserve abrite de nombreux animaux : antilopes, autruches… et babouins, manchots…

      Manchots au Cap

                                  À bientôt pour la visite de la ville !  :-)         

                         P.S. : Je vous rappelle que vous ne voyez, ici, par défaut, en arrivant sur le blog, que mes dix derniers messages. Cela pour des raisons de rapidité de chargement de la page. Comme pour les autres voyages, si vous désirez lire tous mes chapitres concernant ce voyage en Namibie-Sainte-Hélène, il vous faut cliquer sur sa “catégorie” : 15. Namibie, dans la colonne de droite, pour en afficher la totalité. Ou bien encore en haut de chaque chapitre sur le lien qui se trouve directement sous le titre.     :-)

                                                                                    fairy Brig 2Brigitte 

8/2/2012

Sainte-Hélène… le départ !

Classé dans: — Brigitte @ 20:07:54

                 L’heure du départ a sonné !…   Nous quittons à regret Jamestown, petite ville insignifiante mais attachante, coincée entre deux falaises. Nous faisons nos adieux aux « Saints » qui vivent la vie de tous les jours, calmes, flegmatiques et nonchalants…

                 J’ai dit au revoir, à regret, à ma logeuse et aux connaissances. Puis l’embarquement s’est passé de la même manière que le débarquement, mais à l’envers : après passage de la douane, petit bus (pour faire 50 m) puis chaloupe, barge et escaliers.

                Adieu Ste-Hélène, île qui embête tout le monde, à commencer par les Anglais. Ne sachant que faire de ce « confetti d’Empire », ils dépêchent à Jamestown à longueur d’années des experts, des commissaires ou des chargés de missions pour évaluer la rentabilité d’un aéroport qui sera construit prochainement. Sainte-Hélène coûte cher à la Grande-Bretagne dont elle dépend pour tout. Elle ne produit rien. Elle ne rapporte rien. En conséquence, les Britanniques cherchent des solutions pour que cette lointaine possession héritée d’un autre âge, cesse d’être un poids…

       Côte Ste-Hélène 1

       Côte Ste-Hélène 4

       Côte Ste-Hélène 5

              Au revoir Ste-Hélène que nous voyons disparaître derrière un banc de rochers. La mer s’ouvre à nous, avec son immensité de bleu à l’infini… Nos amis les dauphins viennent sauter autour de nous… C’est très sympathique… Mais…

            Mais… après une heure de route, le capitaine nous annonce, soudain, qu’il a oublié une enveloppe importante à Sainte-Hélène ! :-)  . Le navire a, donc, fait demi-tour, resalué le banc de dauphins et, une fois que nous sommes arrivés de nouveau à Jamestown, un filin a été lancé sur une petite barque transportant la fameuse enveloppe qui y a été accrochée et récupérée, ainsi, par le capitaine… Lequel s’est excusé une nouvelle fois !… Je pourrai dire que je suis allée deux fois  à Sainte-Hélène !… ;-)

            La mer est un peu houleuse… L’île n’est, à présent, plus qu’un tout petit point noir… Puis plus rien du tout. Nous voguons vers d’autres horizons…

      Coucher de soleil à Ste-Hélène

                                              À bientôt !…                                                    fée_brig2Brigitte

7/2/2012

Sainte-Hélène (suite) - Dernières images

Classé dans: — Brigitte @ 20:47:46

               Nous sommes allées visiter d’autres lieux comme Plantation House, la résidence du gouverneur :

    Plantation House

    Arbre à Plantation House

                                         Arbre à Plantation House

    Plantation House et Jonathan, 150 ans

                                          Plantation House et Jonathan, 150 ans

            C’est de là qu’Hudson Lowe, le « geôlier de Napoléon », contrôlait, organisait, surveillait la vie des Français de Longwood.

             Un petit cimetière fait de tombes blanches et noires où reposent les prisonniers de la guerre des Boers, que j’évoquais, dans un précédent post…

     Cimetière des Boers

                                           Cimetière des Boers

            Hutts Gate, une colline où a vécu Halley le célèbre astronome, observateur du ciel et des étoiles, qui a donné son nom à la fameuse comète. Darwin y résida, pendant son séjour dans l’île…

         Le RMS est là !… Il va nous falloir reprendre le bateau pour retourner au Cap !…

Sainte-Hélène (suite) - Les couleurs de l’île

Classé dans: — Brigitte @ 10:02:42

             Nous parcourons les petites routes de Ste Hélène. Les vues sont superbes, tantôt la mer à perte de vue qui vient s’échouer sur les falaises de roc, tantôt toute une vibration de forêts, pâturages, plantes endémiques, palette de verts incomparables, qui moutonnent au loin…

    Sainte-Hélène couleurs 1

    Sainte-Hélène couleurs 2

    Sainte-Hélène couleurs 3

          Peu d’indications, personne à l’horizon pour demander de l’aide, une carte très détaillée mais pas très claire pour les automobilistes étrangers…    Les petites routes finissent en piste puis en chemin, donc le demi-tour devient urgent quand on n’est pas dans la bonne direction.

          Mais de magnifiques points de vue :

      Sainte-Hélène point de vue 1

      Sainte-Hélène point de vue 2

      Sainte-Hélène point de vue 3

      Sainte-Hélène point de vue 4

          Un autre jour, nous nous rendons tout au bout de l’île, au Sud, à Sandy Bay.

      Route vers Sandy Bay

                                         Route vers Sandy Bay

          La route, toujours étroite et déployant d’interminables lacets, descend à pic vers la mer. Il faut finir à pied pour atteindre la plage de sable noir, barrée par une ligne de canons. Il est impossible de s’y baigner, les rouleaux venant s’échouer avec fracas sur les rochers.

       Sandy bay 1

                           Sandy Bay et Brigitte

          J’ai essayé de prendre un sentier de randonnée… qui s’est transformé en éboulis de pierre et j’ai fait demi-tour devant l’inconnu de ce lieu étrange et désertique.

6/2/2012

Sainte Hélène (suite) - Farm Lodge

Classé dans: — Brigitte @ 12:32:41

             Sainte-Hélène est, en effet, un lieu chargé d’histoire… Et Napoléon, qui y passa cinq ans et demi, n’en fut pas le seul prisonnier. Le premier fut un noble portugais en disgrâce. Sainte-Hélène servit également, plus tard, de prison au chef zoulou Dinizulu en 1890, et 6000 prisonniers boers y furent enfermés en 1900. Loin d’être un havre tranquille, elle fut par deux fois le théâtre de combats entre Britanniques et Hollandais, connut régulièrement des révoltes et des mutineries, d’ordinaire pour des questions de ravitaillement en alcool. Au cours de l’un de ces soulèvements, les rebelles tuèrent même le gouverneur de l’île. Un aumônier se vit privé de solde pour avoir refusé de prier dans son église pour le nouveau gouverneur et son conseiller qui, selon lui, ne valaient pas que l’on gaspillât une prière. Quant au gouverneur, il déclara qu’il avait, de toute façon, toujours préféré éviter les pasteurs… :-)

           Les Britanniques avaient amélioré les défenses naturelles de l’île en érigeant leurs propres fortifications pour repousser toute tentative française de libérer Napoléon. Il n’est pratiquement pas un promontoire qui ne soit orné de sa tour de vigie ou de sa batterie.

           Un soir, sur la recommandation d’amis, nous sommes allées dîner à Farm Lodge, situé à l’extérieur de Jamestown, perdue dans une campagne luxuriante. Auparavant, nous avions effectué une promenade en bateau à fond de verre pour voir les épaves gisant au fond de la mer. Nous en avons vu quatre : deux cargos et deux yachts coulé parce qu’ils transportaient de la drogue. De nombreux dauphins sautaient et s’amusaient autour de nous.

      Epave Ste-Hélène

           J’avais reconnu la route menant à Farm Lodge la veille, car il nous faudrait rentrer de nuit, par ces petites routes, dans cette guimbarde brinquebalante que j’avais louée… 

              Farm Lodge, carte

           À peine arrivées,

      Farm Lodge

           nous sommes accueillies par le propriétaire, Stephen Biggs, homme costaud à la crinière blanche et aux yeux d’un bleu éclatant qui a roulé sa bosse sur toutes les mers du monde. Il est tout fier de nous montrer le lit (le vrai)

       lit Napoléon Farm Lodge

                                            Lit de Napoléon à Farm Lodge

       ainsi qu’un rafraîchissoir à vin ayant servi à Napoléon :

       Rafraîchissoir à vin

           Farm Lodge est composé de grandes pièces magnifiquement meublées, et entouré d’un jardin fleuri. Le couvert (argenterie entourant des assiettes en porcelaine de la Compagnie des Indes) est dressé sur une très belle table d’acajou.

       Dîner à Farm lodge

        Petit dîner avec gigot d’agneau, sauce menthe, plat typique du dimanche servi chez les anglais. Non loin de Farm Lodge, nous nous à la cathédrale Saint-Paul église un peu perdue au milieu de nulle part…

       Cathédrale St-Paul

       Cimetière St-Paul

      Je me promène entre les tombes, déchiffrant les noms et dates… Certains de ces défunts sont morts quelques années après Napoléon et l’ont peut être connu…

5/2/2012

Sainte-Hélène (suite) - Longwood House

Classé dans: — Brigitte @ 15:29:40

                Longwood domine le vallon, entouré d’un beau jardin dessiné par Napoléon ; le drapeau français flotte inlassablement devant la maison.

      Longwood

      Longwood, maison de Napoléon

                                         Longwood, maison de Napoléon

               Longwood House fut la dernière résidence de Napoléon. Il y séjourna du 10 décembre 1815 au 5 mai 1821, jour de sa mort. Après sa mort, Longwood fut restituée à la compagnie des Indes orientales, puis, plus tard, à la Couronne britannique et fut utilisée comme maison agricole. Son absence d’entretien fut rapportée à Napoléon III qui négocia avec le gouvernement de Londres le transfert de propriété à la France. En 1858, Longwood House devint la propriété du gouvernement français, de même que la vallée du Tombeau , où avait été initialement enterré Napoléon, pour une somme totale de 7 100 livres sterling.

           Depuis, un représentant français (Le Consul) vit sur l’île en permanence pour s’occuper des deux propriétés, gérées par le ministère français des Affaires étrangères. En 1959, une troisième propriété, les Briars…

      Sainte-Hélène, Les Briards

                                 Les Briards, statue de Napoléon

                                                         Statue de Napoléon, aux Briards

               …où Napoléon passa ses deux premiers mois le temps que Longwood soit aménagé, fut donné au gouvernement français par Dame Mabel Brookes.

           Dès que je pénètre dans cette maison de Longwood, je suis saisie par une odeur de renfermé et d’humidité !… Napoléon se plaignait justement de cette humidité et des rats… qui ont été éradiqués depuis.

           La maison n’est pas très grande : elle comprend une véranda, un parloir avec un billard, le salon où Napoléon mourut sur un lit de camp, une salle à manger, une bibliothèque et les deux pièces servant de chambre à l’Empereur avec une salle de bain où se trouve une baignoire en cuivre.

       Chambre Napoléon

                                     Chambre de Napoléon

       salle à manger Longwwod

                                  Salle à manger, Longwood

       Salle à manger Longwwod 2

                               Vestibule Longwood

                                                     Longwood House, vestibule

            Et, bien sûr, cette maison est remplie de souvenirs ou d’objets ayant appartenu à l’Empereur.

                               Longwood, maison de Napoléon

       Portrait de Napoléon

                                                       Portrait de Napoléon 

                              Masque mortuaire Napoléon

                                                           Masque mortuaire

        lit, chapeau, redingote Napoléon

        salle bains Napoléon

                                               Salle de bains et baignoire authentique

        signature napoléon

                                             Document portant la signature de Napoléon

        Archives de la Belle Poule

    Archives de la Belle Poule, frégate qui assura, avec La Favorite, le retour des cendres de l’Empereur en 1840, sous les ordres du prince de Joinville

            Le jardin, quant à lui, a repris la configuration que lui avait donnée Napoléon. Il est très agréable de s’y promener.

       Longwood, entrée du jardin

                                           Entrée du jardin

       Longwood, jardin 2

       longwood, jardin 3

       longwood, jardin 4

       longwood, jardin 5 hibiscus

              En 2012, des travaux de rénovation ont été lancés, cofinancées par l’État français et une souscription auprès du grand public menée par la Fondation Napoléon.

       Dessin de Napoléon sur son lit de mort

                                     Dessin de Napoléon sur son lit de mort

       Tombe de Napoléon

                                             Tombe de Napoléon

              On dit que Napoléon, au cours d’une chevauchée, séduit par la beauté du lieu, et de la source proche, se serait écrié : « C’est ici qu’il faudra m’enterrer ! ». Cet endroit se nomme la vallée « des géraniums ». Je m’y suis rendue, j’ai descendu le petit chemin qui mène presque jusqu’à la tombe (où il ne reste que la pierre tombale). Une quiétude sans égale vous gagne, en ce lieu, perdu dans cette végétation, mélange de bananiers, plantes rares, fleurs, baigné d’une douce lumière. Il s’y dégage de bonnes « ondes » de paix et sérénité. Il m’a été rapporté que nul ne s’aventure à la nuit tombée sur cette route : on y voit et entend des revenants ressemblant étrangement à Napoléon sur son cheval. C’est un lieu, en tout cas, chargé d’histoire et d’émotion.

            Le 16 octobre 1840, la dalle a été soulevée, libérant la dépouille de l’Empereur, enfermée dans 6 cercueils successifs, afin de la rapatrier en grande pompe, à la demande du roi Louis-Philippe, pour lui donner un tombeau aux Invalides, à Paris. Une page de la légende s’est écrite ici, des événements, des images, arrachés au temps se sont accrochés au train de l’Histoire, un esprit souffle en cet endroit illustre.

                                                                                Brigitte

4/2/2012

Sainte Hélène (suite) - Longwood, la route

Classé dans: — Brigitte @ 14:17:22

                         Je vous rappelle que vous ne voyez, ici, par défaut, en arrivant sur le blog, que mes dix derniers messages. Cela pour des raisons de rapidité de chargement de la page. Comme pour les autres voyages, si vous désirez lire tous mes chapitres concernant ce voyage en Namibie-Sainte-Hélène, il vous faut cliquer sur sa “catégorie” : 15. Namibie, dans la colonne de droite, pour en afficher la totalité. Ou bien encore en haut de chaque chapitre sur le lien qui se trouve directement sous le titre.   :-)

                                                                                    fée_brig2Brigitte

               L’une de mes premières visites à Ste Hélène fut pour Longwood House, le lieu où a vécu Napoléon, situé à 6 km de Jamestown. Nous avons loué une vieille Ford pour y accéder et aussi pour sillonner l’ile. Les routes de l’île sont étroites, les montées raides et les descentes vertigineuses. Conduite à droite, on roule à gauche, comme il se doit, au Royaume-Uni.  ;-)  Une seule voiture peut passer ; il faut céder la place à celles qui montent. On ne se croise pas sans donner un petit signe amical de la main. Pour les virages en lacets, très raides, après s’être annoncé par un coup de klaxon à une imprévisible voiture qui peut vous croiser, il faut s’y reprendre à deux fois, la main gauche cramponnée à fond sur le frein, les pieds essayant de débrayer désespérément, puis embrayer en première pour s’élancer avec douceur mais énergie… jusqu’au prochain virage…

                            Petite route Sainte-Hélène

     Petite route Sainte-Hélène 1

     Petite route Sainte-Hélène 3

                           Petite route Sainte-Hélène 4

               La courtoisie est de rigueur. Et pas seulement entre conducteurs. Tout se sait, ici ! À l’autre bout de l’île, j’ai visité la station météorologique… En passant devant, j’ai dit bonjour à l’homme qui y travaillait, qui nous a raconté sa vie, et, du coup, nous sommes restées près de deux heures à l’écouter. Il savait que nous étions françaises, que nous avions débarqué du bateau et où nous logions !!!… Mais continuons notre route vers Longwood.

     Petite route Sainte-Hélène 5

     Petite route Sainte-Hélène 6

     Petite route Sainte-Hélène 7

                          Petite route Sainte-Hélène 8

              Enfin, voilà Longwood en vue…

     Panneau de Longwood

                 …laquelle fera l’objet d’un prochain chapitre…                                       Brigitte

3/2/2012

Sainte-Hélène, suite…

Classé dans: — Brigitte @ 09:54:39

              Après cette introduction, je puis commencer à évoquer mon vécu sur cette île.

              Comme on peut s’en douter, je vis un petit moment d’émotion en posant le pied sur le sol de Sainte-Hélène. Je franchis la « porte d’entrée » de Jamestown

     Jamestown

                                             Jamestown, vue du navire

                           Porte d'entrée de la ville de Jamestown

                                                           Porte d’entrée de la ville

     Porte d'entrée Jamestown

                                             Porte d’entrée, Jamestown

            C’est une petite bourgade tout en longueur, coincée entre deux parois rocheuses :

     Jamestown a

     Jamestown 1

     Jamestown b

            Je remarque tout de suite, à ma droite, l’échelle de Jacob « Jacob’s Ladder » :

                           Jamestown Échelle de Jacob

            L’échelle de Jacob était un chemin de fer à crémaillère construit en 1829 par la Compagnie ferroviaire de Sainte-Hélène pour acheminer vivres et munitions depuis Jamestown jusqu’au fort de Ladder Hill.

      Fort de Ladder Hill

            Ce chemin a, par la suite, été restauré sous la forme d’un escalier de 699 marches que je n’ai pas manqué de grimper allègrement !… 

           Les maisons de la cité, au style victorien ou colonial, certaines très colorées, sont soigneusement alignées de part et d’autre de « Main Street », dans laquelle les voitures sont sagement garées…

      Jamestown, Main Street

      Jamestown, Main Street maison

                                    Maison sur Main Street

            rue très calme, surtout le dimanche :

     Jamestown, Main Street dimanche

             La rue principale se divise en deux au niveau de l’Office de Tourisme :

     Jamestown, Office du Tourisme

        pour conduire à la rue «Napoléon » :

     Jamestown, rue Napoléon

            On se sent envahi par une sorte de langueur, dans la nostalgie d’un temps passé et désuet…

     En regardant passer le temps

                                 En regardant passer le temps

                         Jamestown, bobbies

                                 Les « terribles » Bobbies  :-)

           Notre Hôtel, le Wellington House, tout bleu (voir ci-dessus, la première photo, sous celle du fort), se fait remarquer agréablement parmi les autres maisons. Ivy, la propriétaire, nous réserve un accueil et des petits repas vraiment délicieux. Un autre hôtel agréable fait concurrence au Wellington, The Consulate Hotel, très « Louisiannais) :

       Jamestown, Consulate Hotel

          Des magasins aux vitrines désuètes et toutes simples proposent les quelques marchandises à vendre :

       Jamestown, vitrine 1

                                     Vente de thon en boîtes

       Jamestown, vitrine 2

                                    Vente de thon surgelé

          Hum !…    Il y a bien une halle, petit marché où quelques légumes et fruits s’exposent en ligne de bataille pour attirer un chaland hypothétique :

                       Jamestown, marché

                                                              Marché de Jamestown

       mais bon…

           Et puis, comme dans les petites villes de western, une petite prison adorable  ;-)

                      Jamestown, prison

          Mais, parfois, on peut rencontrer des prisonniers libres : je le sais, j’en ai rencontré un, quand je suis montée, toute seule, explorer un autre petit fort délabré, qui ne m’a pas caché sa situation… On m’a, en effet, confirmé, que les prisonniers ici, quand il y en a, sont libres. Le taux de criminalité est de 0,1% (petits vols ou bagarres du samedi soir), pas de SIDA … On laisse voitures et maisons ouvertes et, de mémoire de “Saint", jamais un touriste ne s’est fait voler quelque chose…

                      Jamestown, cité administrative

                                                       Jamestown, porte d’entrée de la cité administrative

         Entrons un instant, voulez-vous, pour nous reposer de cette première visite, dans un joli petit parc…

       Jamestown, entrée petit parc

        …aux troncs de banians tordus par le temps. C’est un endroit où les Saints aiment à se resourcer…

       Jamestown, petit parc

                      Jamestown, petit parc, banian

                                            À suivre !…                                                    Brigitte

2/2/2012

Sainte-Hélène

Classé dans: — Brigitte @ 10:06:54

                  Voilà. Maintenant que nous sommes entre nous, je vais vous donner quelques éléments pour situer cette île…

           L’île de Sainte-Hélène se situe dans l’Atlantique Sud, à une longitude de 5°43′ Ouest et une latitude de 15°56′ S. Elle se trouve à 1.950 km au large de la côte du sud-ouest de l’Afrique et à 2.900 km des côtes de l’Amérique du Sud. La plus proche terre est l’Île de l’Ascension, à 1.125 km au nord-ouest de Ste Hélène, qui est, par conséquent, loin de tout…  

     Carte Sainte-Hélène

           L’île a une superficie 122 km². Elle s’étend sur 17 km de long et 10 km de large. C’est une île volcanique qui émerge de l’Atlantique Sud, ce qui donne un paysage de falaises arides, entrecoupées de vallées profondes (appelées localement “boyaux"). Il y a, ici, peu de terrain plat, les sols sont rocheux et pentus, ce qui ne permet pas à l’île d’avoir de belles plage de sable.

          Le point culminant de Ste-Hélène est le “Diana’s Peak", qui culmine à 823m. On y accède par un agréable sentier que j’ai pris. La dernière étape était faite d’escaliers, assez éprouvants, pour les mollets… D’en haut, on jouit d’une vue à 360° sur l’île. :

                        Sentier vers Dian'a's Peak

                                                 Sentier vers Diana’s Peak

       Diana's Peak

                        Vue depuis Diana's peak 1

                                                Vue depuis Diana’s Peak

       Vue depuis Diana's peak 2

              Dans la partie plus élevée du centre de l’île, les fourrés et la végétation subtropicale sont abondants. Plus on redescend vers l’océan et plus la végétation se transforme en prairies et pâturages, avant de devenir quasi inexistante sur les terres arides, au-dessous de 500 m d’altitude…

             La population de Sainte-Hélène se compose de 5.000 habitants. Le type physique des Hélèniens est insaisissable, mélange d’esclaves noirs, de Malais et de Blancs, descendants de colons britaniques de la East India Company. Ils se nomment les « saints », ont la peau café au lait, les yeux verts ou bridés.

                        Un "Saint"

                                                Un “Saint”

                       Un autre "Saint"

                                                Un autre “Saint”

             Comme il n’y a pas de population autochtone, la seule langue utilisée est l’anglais.

             Sur ce petit caillou, de nombreuses religions sont représentées : Anglicans (en majorité), Baptistes, Adventistes du Septième Jour, Catholiques, croyants de la foi de Baha’i, Témoins de Jéhovah, Nouveaux Apostoliques…

            Pour ce qui est du climat, on rencontre d’importants contrastes climatiques entre Jamestown, la capitale, qui se trouve sous l’influence des vents du nord, et les régions intérieures. Jamestown peut être ensoleillée et légèrement pluvieuse, pendant que des endroits comme Longwood, subissent des brumes froides et des averses. Les températures à Jamestown varient entre 20°C et 32°C en été et entre 15°C et 26°C en hiver. Les températures à l’intérieur des terres sont, en moyenne, de 5° à 6°C inférieures.

                                              À suivre…………                                                              Brigitte

1/2/2012

Sainte-Hélène enfin !…

Classé dans: — Brigitte @ 08:02:28

                 À présent que j’ai réussi à poser le pied sur cette île mythique,..

      Pied Brigitte sur Sainte-Hélène

       …il me faut vous donner sur elle quelques détails.

              Mais laissons, auparavant, débarquer tout le monde de ce fameux RMS, qui nous a transportés jusqu’ici :

      Le Royal Mail Ship

                            Le RMS depuis le port de Jamestown

      Débarquement du RMS

                                                 Débarquement

      Embarquement personnes à mobilité réduite

                                   Embarquement des personnes à mobilité réduite

      Débarquement des ouvriers

                                              Débarquement des ouvriers

      Quart d'heure syndical des marins

                                      Le quart d’heure syndical des marins

31/1/2012

L’arrivée à Sainte-Hélène

Classé dans: — Brigitte @ 20:38:56

                    Je me suis levée très tôt ce matin, à 5h pour voir apparaitre l’île de Ste-Hélène depuis le pont de commandement.

      Sainte-Hélène au loin

                                              Sainte-Hélène au loin

             Tout d’un coup, contrastant avec le calme des derniers jours, une étrange fébrilité agite tout le petit monde du bateau : On distingue l’île (à peine) au loin, très loin à l’horizon. Alors on scrute, on se presse sur le pont avant, on photographie, la masse indistincte devient petit à petit plus précise, les visages s’animent, on reconnaît tel massif ou côte de l’île.

            Ste-Hélène en vue

            Côte Ste-Hélène 1

            Côte Ste-Hélène 2

            Côte Ste-Hélène 3

             J’ai essayé de penser à Napoléon quand il a vu ce que je regardais et quelles devaient être ses pensées ?… 

            On fait cap sur le rocher George, puis on contourne l’île pour arriver en face de Jamestown.

           Jamestown

                                                                    Arrivée à Jamestown

            Nous sommes arrivés à l’entrée du port à 8 heures. Deux grosses barges se sont collées au bateau, puis une sorte de chaloupe est, également, venue accoster pour déposer les officiers des douanes.

           Débarquement à Ste-Hélène

                                                       Débarquement à Sainte-Hélène

           Après les formalités de douane, nous avons été invités à débarquer au fur et à mesure, par groupes de 20 personnes, dans cette chaloupe qui a fait des va-et-vient entre le RMS et le quai du port de Jamestown : Sainte-Hélène n’a pas de port en eau profonde. A 10h30, j’étais sur terre avec ma valise, pleine d’émotion…

                                                     À suivre…                                 Brigitte

30/1/2012

Le voyage sur le RMS (2)

Classé dans: — Brigitte @ 18:12:49

                  La mer est calme, je vais pouvoir me mettre à finir mes croquis, enfin !  :-)

                  Ici, c’est le paradis. Nous sommes entièrement pris en charge. Le matin, à 7h, j’entends une petite voix douce qui me dit « Ma’am, your coffee is ready ». Je tends mollement la main depuis ma couchette pour saisir la tasse de bon café fumant. Quel luxe d’être réveillée ainsi ! Puis, une fois prête, nous allons dans la salle à manger où est installé un buffet gargantuesque Le dimanche, à 10h30, le salon a été aménagé pour le culte, et le Capitaine, faisant office de pasteur, a effectué la lecture religieuse du dimanche, accompagnée de chants « marins » décrivant la vie en mer, louant le Seigneur, etc.

                J’en profite pour avancer mes dessins, commencer mon blog et lire des livres en anglais. Quelle aubaine d’avoir du temps libre ! Sinon, des jeux de toutes sortes sont organisés, de petits documentaires sont passés à heure fixe et je m’y rends de temps en temps. A 13h30, c’est la gym : une petite vidéo passe avec une danseuse qui montre des mouvements de danse et on gigote comme on peut ! 

      Repos sur le pont RMS

                                                Repos sur le pont

                Pour le repas, il y a deux services et j’ai été “collée” à celui de 20h. Les britanniques s’habillent pour le repas et pour l’apéritif à 18h (robes longues et complet cravate). J’ai avancé dans la découverte des passagers. Je débarque mardi matin. Un barbecue est organisé lundi soir.

    Dessin d'enfant napoléon

                                        Dessin d’enfant, affiché : Napoléon arrive à Sainte-Hélène

               Le cargo vogue tout doucement, sur une mer très calme mais grise. Dans l’Océan Pacifique, elle était verte, ou bleu-turquoise…

               On fait vite connaissance les uns avec les autres. D’où venez-vous ? Pourquoi allez-vous à Ste Hélène ? Napoléon est votre intérêt ? Un peu intrigués, tout de même, tous ces gens. Beaucoup de passagers restent toute la journée dans les fauteuils du salon, somnolant ou discutant avec leur voisin qui se trouve également être leur voisin dans l’île. Ils regardent la télévision et attendent la pause café de 10 h 30 ou le thé de 16 heures, puis les repas ponctuent la journée.

               D’autres s’installent sur le pont, lisent ou scrutent l’horizon plat et infini cherchant à apercevoir un oiseau ou un bateau. À quoi pensent-ils ? Le temps s’écoule tout doucement. Des documentaires ou des jeux sont organisés. Un officier, John, « le bosco », s’occupe, avec une grande âme de G.O., à animer avec force et enthousiasme cette petite vie bien calme. Un jour, un passager poète a lu ses poèmes. Ce fut très sympathique de manger le soir sur le pont, lors du barbecue du lundi soir. Tout le personnel est tiré à quatre épingles et reste extrêmement attentionné à nos moindres désirs.

    Barbecue sur le RMS

                                      Le barbecue, sur le RMS

26/1/2012

Le voyage sur le RMS (1)

Classé dans: — Brigitte @ 18:05:30

               Je retrouve avec beaucoup d’émotion les coutumes et habitudes de mon voyage en cargo (voir “Voyage autour du monde”)… avec le même genre de poste pour les mails… et un clavier anglais sans accents…. Mais ici le cargo est plus sophistiqué, transportant plus de passagers (128) et équipé de salons aménagés pour ces voyageurs.

              Noua avons, donc, quitté Le Cap, et la terre ferme, par la même occasion, pour nous enfoncer dans l’Atlantique sud.

      Départ du Cap 1

      Départ du Cap 2

              La vie, sur le RMS St Helena, s’écoule tout doucement, les repas rythmant la journée. Le soir, au dîner, nous avons une place attribuée et cette fois-ci, à ma droite, la femme du pasteur de Ste-Hélène, en face de moi un couple anglais dont la dame se distingue par son parler français recherché. Les anglais s’habillent pour le repas. Le cargo vogue tout doucement, sur une mer très calme mais un peu trop grise à mon goût.

              La plupart des voyageurs se rendant à l’île Ste-Hélène sont des « Saints » comme se nomment les habitants de cette île. Certains passagers venant du Royaume-Uni sont à la recherche de lointains ancêtres ayant eu un lien en rapport avec Napoléon. Par exemple, l’aïeule de Tregor a loué la maison de LongwoodNapoléon a résidé. Il en a retrouvé sa trace dans les archives de Jamestown, capitale de Ste Hélène. Une dame est une descendante du Dr Edward O’Meara, médecin de Napoléon, à Ste-Hélène. Des équipes d’ingénieurs d’Afrique du Sud font aussi partie du voyage en prévision de la construction de l’aéroport, dont l’idée avait, d’abord, été abandonnée, puis a été remie au goût du jour, avec le nouveau gouvernement britannique. L’ouverture est prévue pour 2015. Un psychiatre et sa femme, quelques personnages du gouvernement, un architecte suédois, une des infirmières de Ste-Hélène de retour de vacances, un français allant retrouver sa dulcinée là-bas… Je découvre peu à peu mes compagnons de voyage…

               Il m’a même été demandé de prendre la barre !  :-)

       Brigitte à la barre du RMS

           À suivre, pour la vie sur le bateau…                                                  Brigitte à la barre du RMS

25/1/2012

Le RMS St Helena

Classé dans: — Brigitte @ 14:41:56

               Le RMS St Helena est le seul navire océanique au monde à porter encore le titre vénérable de “Royal Mail Ship“, qui fut celui, entre autres, des Queen Elisabeth et Queen Mary.

     RMS bouée

              Construit en 1989, c’est un cargo mixte, jaugeant 6767 tonnes brutes et assurant le transport des passagers et marchandises. Long de 105 m et large de 19,20 m, il constitue l’unique source d’approvisionnement pour tous les biens de l’île de Sainte-Hélène. Des éoliennes aux pièces pour automobiles, des ovins, caprins, aux bateaux, ameublement, alimentation etc., tout doit être transporté par bateau vers l’île. Il peut accueillir 128 passagers et 56 officiers et membres d’équipage. Notre voyage accueillait 90 passagers.

      Route pour Ste-Hélène

             Le voyage dure 5 jours et 4 nuits.

      RMS St Henela

             Nous allons, donc, avoir un peu de temps, j’espère, pour parler de la vie sur le bateau… :-)

                                                                              Brigitte

Le Cap — Départ pour Sainte-Hélène

Classé dans: — Brigitte @ 10:00:48

              J’ai quitté la Namibie et ses déserts pourpres et dorés balayés par les vents, les fauves invisibles qui ne dansaient, s’élançaient et rugissaient que dans mon imagination, la longue côte où otaries et vagues s’étreignaient et roulaient en une commune et plaisante complicité… J’ai quitté la Namibie pour la pointe extrême de l’Afrique.

       Le Cap

             Là, j’ai découvert une ville au bout du monde, enchâssée dans d’étranges montagnes, dont Table Moutain, laquelle s’élève à plus de 1000 m d’altitude et se coiffe d’un sommet complètement plat. Quand une nappe nuageuse se pose sur ce sommet, il ne manque plus qu’à dresser le couvert ! :-)  mais j’en parlerai au retour de Sainte-Hélène

             C’est depuis cette ville du  Cap  que je dois quitter l’Afrique. En effet, pour atteindre cette île, ancrée au beau milieu de l’Atlantique Sud, à près de 2000 km des côtes africaines, il n’est qu’un seul moyen de transport : le bateau. Et pas n’importe quel bateau : le RMS St Helena, le dernier bateau postal britannique encore en service dans le monde ! Il va, donc, falloir que je vous en parle dans le prochain chapitre…

        RMS St Helena gouache

                                                                                        Brigitte

23/1/2012

Namibie, Windhoek et le départ

Classé dans: — Brigitte @ 15:24:05

                 Pour notre dernière étape, nous faisons route vers Mariental, entrée du désert du Kalahari où nous passons la nuit.

                 Nous regagnons, ensuite Windhoek, capitale de la Namibie, à 1650 m d’altitude. Petite ville très européenne de 300 000 habitants. Les blancs et les métis constituent 33% de la population. On y distingue le centre ville, les quartiers principalement blancs, le quartier métis de Khomasdal et le township noir de Katutura où vivent la majorité des habitants de la ville.

                           Plante pied d'éléphant  

                                                    Plante pied d’éléphant    

                 Très belles villas, bien sécurisées avec des hauts grillages en fil de fer barbelé qui contrastent avec le quartier noir Katutura (Township) que nous avons visité.

      Intérieur d'un café

                       Intérieur d’un café

                 Dans les années 60, le régime administré par le gouvernement apartheid a relégué des milliers de noirs dans un « ghetto noir » à quelques kilomètres de Windhoek. Nous avons visité le marché et quelques rues.

                        Katutura

                                                    Katutura, au marché

       Katutura

                       Décorations Katutura

                                                 Homme extrêmement décoré

               Je reparlerai des township quand je serai au Cap où j’ai passé un jour et une nuit dans l’une d’elles.

               Pour l’heure, je me prépare à quitter la Namibie, que nous avons, tout de même, pas mal sillonnée, en tout cas au Nord :

      Photos Namibie

                   À un autre voyage pour découvrir le Sud… il faut en laisser pour la prochaine fois !…

     Coucher de soleil, Namibie

                                                                                                       Brigitte

22/1/2012

Sesriem et Sossusvlei

Classé dans: — Brigitte @ 16:59:58

               Je vous rappelle que vous ne voyez, là, par défaut, en arrivant sur le blog, que mes dix derniers messages. Cela pour des raisons de chargement de la page. Comme pour les autres voyages, si vous désirez voir tous mes chapitres concernant ce voyage en Namibie-Sainte-Hélène, il vous faut cliquer sur sa “catégorie” : 15. Namibie, dans la colonne de droite, pour en afficher la totalité. Ou bien encore en haut de chaque chapitre sur le lien qui se trouve directement sous le titre.   :-)

                                                                                    Fée Brigitte 5Brigitte

                Nous laissons, donc, maintenant, Solitaire  pour le parc de Sossusvlei  porte d’entrée d’une autre solitude, le désert du Namib.

     Sossusvlei 1

     Paysage Namibie

             Sossusvlei est, en réalité, un salar (lac salé) d’argile, dans le désert du Namib. C’est un oued (la rivière Tsauchab ) pénétrant, d’est en ouest, depuis la localité de Sesriem, sur une soixantaine de kilomètres, dans les dunes du désert. L’endroit est renommé pour ses belles dunes prenant les accents de couleurs violine, ocre jaune ou blonde…

      Dunes, désert du Namib

      Dunes, désert du Namib

               Certaines de ces dunes, les plus hautes du monde, atteignent jusqu’à 375 m de haut. Elles gisent au-dessus d’un ancien désert pétrifié qui forme un soubassement de grès et sont formée par les grains de sable transportés par les vents d’est sur des distances considérables.

      Sossusvlei 2

      Sossusvlei 3

      Sossusvlei 4

                Je grimpe sur une des dunes et, de là-haut, on peut admirer une mer de dunes qui s’étendent à l’infini et se perdent dans la nuit des temps…

                Autruche à Sossusvlei

                                                 Autruche à Sossusvlei

               Un petit terrain de camping a été aménagé pour les voyageurs venus voir le parc de Sesriem et les dunes rouges de Sossuvlei, des dizaines de kilomètres de dunes rouges et oranges qui se détachent sur un magnifique ciel bleu…

      Sossusvlei 5

      Sossusvlei 6

      Sossusvlei 7

      Sossusvlei 9

      Sossusvlei 8

      Sacarabée Sossusvlei

                                      Scarabée concentrant des gouttes d’eau

                       Arbre mort Sossusvlei

                                              Arbre torturé

                       Arbre mort animé

                                  Arbre mort… et, soudain, animé !  :-)

       Ombres Sossusvlei

                                                   Ombres

       Sossusvlei 10

                  Je me suis levée à 4 h du matin pour arriver au lever du soleil et gravir la dune la plus imposante, complètement seule, seule, ce matin, au milieu du désert…

                       Dune Brigitte Sossusvlei

                                                            Sur la dune…

             Et, du haut de cette dune, un spectacle récompense la hardie que j’étais : une vue sur un bassin blanc, un autre salar appelé Dead Vlei.

       Dead Vlei, Namibie

             Le contraste de la dune rouge dominant cette cuvette blanche parsemée d’arbres morts, noirs, figés à jamais dans leurs expressions insolites, aux troncs tordus par le temps et la mort imprime à ce désert un aspect surréaliste… Puis c’est la délicieuse descente où chaque pas s’enfonce allègrement dans ce sable fin et rouge.

       Autour de Sossusvlei

                                                Autour du parc de Sossusvlei      

       La rivière Sesriem a creusé, au cours des deux derniers millions d’années, un canyon long d’un kilomètre et d’une profondeur pouvant atteindre 30 m, dans les roches sédimentaires. Après les pluies, la rivière devient rapidement en crue pendant quelques heures.

                        Canyon de Sesriem

                                                             Canyon de Sesriem

                        Ni dans canyon Sesriem

                                                         Un nid dans le canyon

                  Bientôt la dernière étape en Namibie…                                           Brigitte

21/1/2012

Solitaire, coin perdu de Namibie

Classé dans: — Brigitte @ 15:38:56

                Nous quittons, maintenant, la côte pour nous enfoncer dans le désert du Namib « pays où il n’y a rien » ou « terre de personne » en langue Nama avant d’atteindre Solitaire.

      Sur la route

                                   Sur la route

       Entretien de la piste

                                   Entretien de la piste

        La piste

                                      La piste

         Parallèle 23° 26' 16

           Parallèle de 23° 26′ 16″ de latitude sud. C’est la latitude la plus méridionale depuis laquelle on peut voir le soleil au zénith lors du solstice de décembre. Le nom de Capricorne a été donné à ce tropique, parce qu’il y a 2000 ans, le soleil entrait dans la constellation du Capricorne, lors de ce solstice. Aujourd’hui, en raison de la précession des équinoxes, il se trouve, à ce moment-là, dans celle du Sagittaire

          Entrée d'un lodge

                                    Entrée d’un lodge

          Euphorbe, Namibie

                                     Euphorbe

           Euphorbe en fleurs, Namibie

                                  Euphorbe en fleurs

           Paysage Namib

           Paysage Namib 2

                                       Paysages

              Particulièrement isolé, Solitaire, petit coin perdu en Namibie, rappelle le paysage du film « Bagdad Café ». L’endroit était, auparavant, une terre désertée, appelée Areb. En 1948, Willem Christoffel van Coller y acheta 33 000 hectares de terre afin d’élever des moutons. C’est sa femme qui donna le nom de Solitaire à ce lieu, pour sa double signification, de diamant et de solitude… Le premier bâtiment fut une maison de deux pièces seulement. Ensuite suivirent une ferme, un enclos, un barrage sur la rivière, puis un magasin et une station d’essence.

            Solitaire, Namibie

              À présent, la localité comprend une station d’essence et le seul magasin (alimentation générale et drugstore) entre les dunes de Sossusvlei et la côte à Walvis Bay, ou la capitale Windhoek. Il sert, également de bureau de poste à livraison hebdomadaire.

            Solitaire, Namibie

             Le vent souffle doucement dans les branches d’acacias aux longues épines qui bordent l’entrée de la station service. On est accueilli par une remarquable collection de vieilles voitures sorties d’on ne sait quels cimetières…

             Solitaire, Namibie

             Solitaire, Namibie

           Le bruit d’une voiture se fait entendre au loin ; elle surgit, soudain, sur la piste… puis disparaît comme elle est apparue dans les rouleaux de poussière qu’elle soulève, pour s’estomper, bientôt, en un petit point perdu dans l’immensité de ce désert. À Solitaire, encore, une boulangerie où deux messieurs s’activent derrière les fourneaux, le bar indispensable où un client est attablé, figé, devant sa bière. Seul, le vent souffle et anime par moments cet endroit au milieu de nulle part et qui porte si bien son nom…

            Solitaire, Namibie

            Solitaire, Namibie, Coussins de belles-mères

                                « Coussins de belles-mères »

            Coucher de soleil, Namibie

                Et, maintenant, le désert…                                                        Brigitte

20/1/2012

Walvis Bay et Sandwich Harbour, Namibie

Classé dans: — Brigitte @ 12:58:31

                Aujourd’hui, petite incursion à Walvis Bay et à Sandwich Harbour

                              Walvis Bay

                 Walvis Bay, littéralement baie des baleines, à 30 km de Swakopmund, est un emplacement stratégique, pour le commerce maritime, parce que le seul lieu pouvant accueillir un port en eau profonde sur toute la côte atlantique de la Namibie. C’est la raison pour laquelle il a longtemps constitué une enclave, abritant un comptoir britannique, puis un territoire sud-africain au milieu d’une colonie allemande, devenu, ensuite, territoire sous mandat sud-africain, et n’a été rétrocédé à la Namibie qu’en 1994.

      Plante du désert, Walvis Bay

                                                 Walvis Bay, plante du désert

      Lézard du désert

                                                         Lézard du désert

      de Walvis Bay à Sandwich Harbour

                                         de Walvis Bay à Sandwich Harbour

      Entre dunes et mer

                             Entre dunes et mer, de Walvis Bay à Sandwich Harbour

           Les pistes ne sont pas balisées et le sable y est profond. Une des deux pistes longe l’océan et est parfois recouverte par la mer…    

       de Walvis Bay à Sandwich Harbour

                                         de Walvis Bay à Sandwich Harbour

              Situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de Walvis Bay, Sandwich Harbour était autrefois un port de pêche. C’est un lagon comme coupé du monde, entre océan et dunes de sable, bordé par une végétation très colorée. Sa lagune abrite un point d’eau douce où se concentrent les oiseaux (pélicans, cormorans, flamants roses, etc.) et son nom proviendrait d’un baleinier anglais, le Sandwich, qui opérait dans ce secteur à la fin du XVIIIe siècle.

       

       

       

                          Pique-nique à Sandwich Harbour

                                                  Pique-nique à Sandwich Harbour      

          … sans jeu de mots !…   ;-)                     À votre santé !  Je vous souhaite bon appétit !…  À la prochaine !…              Brigitte

19/1/2012

Cape Cross et Swakopmund, Namibie

Classé dans: — Brigitte @ 09:37:47

           Nous traversons, à présent, des paysages solitaires et semi-désertiques pour arriver à la toute extrémité de la piste aboutissant à l’Océan Atlantique : Cape Cross.

                           Cape Cross, Namibie

               Cape Cross (Kreuzcap, en allemand) doit son nom au navigateur portugais Diego Cão qui y érigea une croix, en 1486, pour indiquer le point le plus au sud jamais atteint, alors, par les Européens en Afrique… et par lui, par la même occasion.  ;-)

      Cape Cross, Namibie

               Hormis ce point, le seul intérêt de Cape Cross est la réserve naturelle abritant jusqu’à 150 000 otaries, la plus importante des 15 colonies d’otaries à fourrure de Namibie :

      Otaries, Cape Cross

      Otaries, Cape Cross

      Otaries, Cape Cross

              Puis nous redescendons vers le sud sur une piste de sel…

                           Route de sel vers Cape Cross

                                                             Route de sel entre Cape Cross et Swakopmund

       Bateau échoué, Skeleton Coast

                                               Skeleton Coast, Bateau échoué

         …vers Swakopmund, à 128 km au sud, une jolie petite station balnéaire empreinte de l’atmosphère désuète de la colonisation allemande :

                            Swakopmund 1

        Swakopmund 2

        Swakopmund 3

        Swakopmund 4

        Swakopmund 5

        Swakopmund 6

                                           Et puis….oui ?… à demain !…                                      Brigitte

18/1/2012

Damaraland, Namibie

Classé dans: — Brigitte @ 12:12:53

                  Le lendemain, route vers le Damaraland, bantoustan autonome entre 1980 et 1989, année où il fut intégré à la Namibie. C’est une région riche en sites et paysages érodés : forêts pétrifiées, tuyaux d’orgue qui évoquent les gratte-ciel de villes à des temps futurs.

       Arbre pétrifié, Damaraland

                             Arbre pétrifié, Damaraland

      Détail arbre pétrifié, Damaraland

                             Détail arbre pétrifié, Damaraland

      Détail arbre pétrifié, Damaraland

                  Cette forêt pétrifiée est principalement constituée de jaspe. Certains troncs d’arbre peuvent atteindre une longueur de 30 m et une circonférence de 6 m

      Tuyaux d'orgue, Damaraland

                                    Tuyaux d’orgue, Damaraland

      Tuyaux d'orgue, Damaraland

        Témoins immuables de ce que le climat et la végétation étaient totalement différents, il y a quelques millions d’années…

                  Le site contient également quelques exemplaires d’une très rare et étrange plante au nom difficilement prononçable (welwitschias miserabilis), qui pousse entre les troncs, appelée ainsi en l’honneur de son découvreur (1860), Friedrich Welwitsch :

       welwitschia mirabilis

       Constituée de deux grandes feuilles linéaires qui s’enroulent autour d’elles-mêmes tout en séchant et croissent de manière continue dans des sens opposés et dont les extrémités se dilacèrent, cette plante n’est pas tant renommée pour sa beauté que pour sa longévité considérable, qui peut être, pour certains spécimens, de 1000 ou 2000 ans, d’où son nom de « plante fossile »… Les feuilles peuvent atteindre une longueur de 4 m et la structure particulière de celles-ci permet à la plante d’absorber l’eau de la rosée qui apparaît la nuit.

                   À proximité de cette forêt pétrifiée, le site de Twyfelfontein (la fontaine hésitante), inscrit depuis 2007 au patrimoine mondial de l’UNESCO, donne à voir un chaos de rochers et d’éboulis sur lesquels on peut admirer des pétroglyphes. C’est une des plus importante concentration de gravures rupestres d’Afrique. Les vestiges mis à jour dans deux parties du site. ont été datés de la fin de l’âge de pierre La plupart de ces œuvres bien préservées représentent des rhinocéros, des éléphants, des autruches et des girafes, ainsi que des empreintes de pas d’hommes et d’animaux.

        Gravure rupestre, Damaraland

        Gravure rupestre, Damaraland

        Gravure rupestre, Damaraland

Cet ensemble de très grande qualité témoigne des pratiques rituelles relatives aux communautés de chasseurs-cueilleurs dans cette région de l’Afrique australe pendant au moins deux millénaires.

         Gravure rupestre, Damaraland

         Gravure rupestre, Damaraland

         Gravure rupestre, Damaraland

                         Gravure rupestre, Damaraland

               D’autres sites, moins accessibles, recèlent également d’autres gravures datant de plus de 25000 ans.

                         Quiver Tree, Namibie

              Le Quivertree, ou arbre à carquois, arbre emblématique de Namibie, peut atteindre une hauteur de 9 m et est parfaitement adapté aux conditions extrêmes de son environnement en stockant l’eau dans son tronc. il commence à fleurir seulement après 20 ou 30 ans et atteint facilement 300 ans d’âge. Son bois est très léger et spongieux à l’intérieur. Parce que le tronc et les branches peuvent être facilement évidés, ils ont été utilisés par les tribus San locales pour en faire des carquois à flèches, donnant ainsi son nom à cet arbre.

         Détail d'un tronc        

                                         Détail d’un tronc       

         Coucher de soleil

                              Demain… d’autres aventures… ;-)                      Brigitte

17/1/2012

Kamanjab et les Himbas

Classé dans: — Brigitte @ 19:06:36

               Route vers Kamanjab pour visiter un village Himba

                         Femme Himba, Namibie

               Le mot « himba » signifie mendiant, selon les autochtones Ngambwe. Les Himbas sont une ethnie bantoue apparentée aux Herreros, qui serait arrivée avec ces derniers, à la fin du XVe siècle, depuis le Betshuanaland (Botswana) pour vivre comme chasseurs et cueilleurs nomades dans le Nord-Ouest de la Namibie, alors qu’ils étaient pasteurs. Au XIXe siècle, ils se différencient des Herreros, notamment dans la mode sous l’action des missionnaires allemands qui apprennent la couture aux femmes herreros (les femmes des colons allemands voulaient éviter que la vue de leur poitrine nue ne conduise leurs maris à violer les femmes herreros). Ces dernières se vêtirent, bientôt, de longues robes et de couvre-chefs victoriens. Les Herreros, christianisés, considérèrent, alors, bien vite les Himbas, animistes, comme inférieurs.

                        Femme Himba, Namibie

                                                    Femme Himba

               Traditionnellement les Himbas se teignent la peau en rouge avec une pommade réalisée à base de graisse animale et de poudre d’hématite. Cet onguent leur permet de se protéger de l’ardeur du soleil, de la sécheresse de l’air, des insectes. Les Himbas, hommes et femmes, sont vêtus d’un simple pagne en cuir et se fabriquent des sandales avec des pneus de voitures. La culture Himba a su garder son originalité, sa morale et sa passion pour la beauté corporelle, en dépit des menaces et persécutions historiques et des pressions extérieures.

                        Femmes Himbas, Namibie

               Les maisons des Himbas ont une forme conique et sont fabriquées avec des feuilles de palmiers, de la terre grasse et de la bouse de vache. Il y a toujours un feu allumé qui ne doit jamais s’éteindre, car il maintient la relation entre les vivants et les morts dont la présence constante est incarnée dans leurs troupeaux.

       Enfants himbas

                                               Enfants himbas

               Comme on le voit, les femmes herreros portent de tout autres toilettes;-) :

                                       Femme herrero, Namibie

        Femme herrero, Namibie

              … Et leurs poupées également ! :

        Poupées herrero

                                        Poupées vendues par les femmes herreros

                               Et demain, une autre région !…                              Brigitte

NAMIBIE - Parc d’Etosha

Classé dans: — Brigitte @ 08:49:28

                Visite du Parc d’Etosha

                Route en Namibie

                Au Nord de la Namibie, à 400 km au nord de Winhoek, le Parc national d’Etosha s’étend sur un immense terrain plate et blanc, de 22 270 km², recouvert d’épineux et de mopanes. Des pistes sillonnent ce parc et l’on peut y observer à loisir les animaux en liberté. Etosha, en dialecte nama, signifie “le grand vide", terme qui fait référence à une immense dépression.

                 En réalité, lors de sa création, en 1907, quand le Sud-Ouest Africain était colonie allemande, ce parc couvrait une superficie de 90 000 km2. Actuellement, on n’a accès qu’à la partie correspondant au lac salé asséché il y a plusieurs millions d’années. Il se remplit d’eau à la saison des pluies, attirant des milliers d’oiseaux, comme des flamants roses, et autres animaux.

                          Girafe Namibie

                J’ai pu apercevoir une foule de zèbres, de springboks, une famille de lions, des autruches, chacals, elands, koudous, girafes… Hélas il avait plu les jours précédents et les animaux ne se sont pas donnés rendez vous au point d’eau… Petite déception !      

      Zèbres en Namibie             

                                                Maman zèbre et son petit

      Steenbok en Namibie

                         Les steenbok (raphicerus) font partie des antilopes naines. Très farouches, on ne peut les apercevoir qu’au lever ou au coucher du soleil. En cas de danger, ils courent en zigzag dans la végétation à une vitesse de 50 km/h…

      Gnou en Namibie

                                                 Un gnou

      Autruches en Namibie

                                               Autruches

      Onyx en Namibie

                                                  Onyx

       Rhinocéros blanc, Namibie

                                             Rhinocéros blanc

       Lionne Namibie

                                         Lionne… et Lion      

       Lion Namibie

                   J’ai seulement vu un éléphant… Euh !… celui qui se trouve au début de ce chapitre ;-)… Une végétation plutôt maigre avec des arbres aux étranges nids, appelés nids HLM par les Namibiens, où se rassemblent de multiples nids communautaires de tisserins, minuscules petits oiseaux qui savent assembler les filaments arrachés aux feuilles en plus d’une douzaine de nœuds différents.

                               Nids de tisserins, Namibie

                                                                   Nids de tisserins

        nid trop lourd

                                  Nid trop lourd tombé au sol

       Couleurs du soir, Namibie

                                   Couleurs du soir

                                                À bientôt pour la suite !…                              Brigitte

16/1/2012

La NAMIBIE

Classé dans: — Brigitte @ 15:06:45

           La Namibie, pays d’environ 2 millions d’habitants, est l’un des pays les plus arides et les moins peuplés du monde, couvert par deux déserts, le Kalahari à l’Est, le Namib à l’Ouest, avec des plaines côtières assez inhospitalières. C’est sur le plateau central, d’une altitude moyenne de 1000 m et culminant à 2600 m, que sont édifiées les villes. Au nord, le bushveld, boisé, des Kavangos (sociétés matriarcales et chrétiennes, comme celle des Ovambos), et Caprivi. Les 1570 km de côtes sont baignées par l’Océan Atlantique qui draine le courant du Benguela venu de l’Antarctique. Ce courant froid permet une vie aquatique des plus intenses, témoin les otaries que l’on y trouve en grand nombre.

          C’est le sous-sol du pays et, en particulier, ses nombreuses mines d’uranium, d’argent ou de diamants, qui constitue sa principale ressource économique, avec l’industrie de la pêche. Pour le reste, la Namibie est dépendante de l"Afrique du Sud.

         Un peu d’histoire…

          La population, majoritairement bantoue, comprend des minorités blanches (afrikaner et allemande), chinoise et métisse. C’est l’ethnie ovambo, majoritaire au sein des bantous, qui monopolise les postes politiques. Des bochimans (bushmen), de langue khoïsan, constituent une population très minoritaire. À l’origine, en Namibie, le peuple des Bushmen vivait de la chasse et de la pêche. Puis ils furent chassés dans le désert par les Khoïsan, lesquels furent à leur tour repoussés par différentes tribus d’origine bantoue (Ovambos, Herreros), dans la seconde partie du 1er millénaire. Dont, aussi, les Damaras. Ce groupe ethnique de plus de 100.000 personnes, au centre et au sud de la Namibie, pourrait être le premier groupe bantou, venu d’Afrique centrale s’installer en Namibie vers le IXe siècle.

           Repoussés par les vagues migratoires successives de peuples venant du Sud (Namas, Oorlams), mais aussi du nord (Herreros), il furent réduits par ces derniers en esclavage, ce dont les affranchit l’administration coloniale allemande à la fin du XIXe siècle. C’est l’époque des guerres tribales. A la fin du XIXème siècle, les Allemands s’installent en imposant leur protectorat. Des guerres opposent, par la suite, les Allemands à certaines tribus et on assiste à d’affreux massacres (notamment chez les Hereros). Des camps de concentration seront construits à l’instar de ceux réalisés par les Britanniques lors de la seconde guerre des Boers. Avec la Première Guerre mondiale et la défaite du camp allemand, la Namibie, à l’époque appelée Sud-Ouest africain, est confiée par le SDN (Société des Nations), en mandat d’administration à l’Afrique du Sud. À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, l’ONU met fin au mandat. Un régime d’apartheid s’installe. Il faudra attendre presque 50 ans pour que la Namibie accède à son indépendance en 1990 et abolisse l’apartheid.

             Les langues khoïsan sont des langues à « clics », sons claquants faits avec la langue, très étranges quand on écoute les gens les employer. Le sons de ce genre sont, en effet, certes répandus, dans le répertoire vocal humain, mais leur usage comme phonèmes reste l’apanage de ces langues, ou de celles qui ont subi leur influence, comme le xhosa ou le zoulou. Miriam Makeba en avait fait usage, dans son “Click Song“.

Arrivée en NAMIBIE

Classé dans: — Brigitte @ 14:58:17

              D’un coup d’aile d’Air France, nous faisons Paris-Johannesbourg, puis Johannesbourg-Windhoek, capitale de la Namibie, où nous débarquons.

              Arrivée à Windhoek

                                             Arrivée à Windhoek

             Nous voilà au bout du continent africain. Nous allons pouvoir commencer nos visites :

                              visites en Namibie

             Cependant, les distances étant grandes, d’un point d’intérêt à une autre, nous quittons déjà Windhoek le premier jour…

             Eglise luthérienne à Windhoek

                                             Église luthérienne à Windhoek

         …pour nous avancer d’une centaine de kilomètres.

         Ce qui va nous laisser le temps de parler un peu de l’histoire et de la géographie du pays que nous visitons…. ;-)

14/1/2012

NAMIBIE - LE CAP - SAINTE-HÉLÈNE, du 15 janvier au 16 février 2012

Classé dans: — Brigitte @ 13:57:50

            Le 15 janvier je m’envole pour la Namibie (Windhoek), puis, après un passage par Le Cap, à l’extrémité Sud du continent africain, je prendrai le bateau pour me rendre à Sainte-Hélène, petite île perdue au milieu de l’Atlantique Sud et pleine de souvenirs napoléoniens. Après un long retour par bateau, toujours (seul moyen de liaison), à Cape Town et la visite de la région, je prendrai un vol pour la France, un mois après mon départ.

            C’est ce voyage que j’entreprends de vous conter, en images…

     Voyage Namibie-Ste-Hélène

                                                                                                 Brigitte

                                                                                  Fée Brigitte 8

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