27/5/2022

Danube (17) — Budapest 1 (Hongrie)

Classé dans: — Brigitte @ 22:25:12

          En ce vendredi 27 mai, nous faisons escale à Budapest, dont je vais, à présent relater la visite.

          Mais j’ai déjà beaucoup parlé de Budapest, lors de notre voyage d’aller, le 18 mai, quand nous avons traversé en bateau cette capitale. Je ne reviendrai, donc, pas sur les détails déjà écrits, afin d’en ajouter d’autres, aujourd’hui. Je renvoie mes lecteurs à l’article Danube (5) - de l’Autriche à la Hongrie, qu’ils pourront retrouver en cliquant sur le lien (ce qui ouvrira une nouvelle page avec l’article que l’on peut, par conséquent, consulter en même temps que celui-ci).

          Adoncques, sur le chemin du retour, notre navire accoste à Budapest, que nous ne quitterons que vers 20h 30, ce qui nous donnera beaucoup de temps pour nous promener et visiter la ville.

En arrivant, vers 8 heures, nous retrouvons et saluons le Pont de la Liberté que nous avions pu admirer il y a neuf jours.

Et la statue de la Liberté, également, qui s’élève fièrement sur les hauteurs :

          Dès le débarquement, je file à l’Office de tourisme le plus proche, afin de me faire conseiller sur le moyen le plus simple et le plus efficace de visiter la cité. Deux dames pas très sympathiques, que, visiblement, notre venue gênait dans leurs papotages, me répondent que je n’ai qu’à aller voir « là-bas » (un geste vague qui montre l’autre côté de la place), pour acheter un billet pour le bus touristique.

Le bus touristique de Budapest est, en effet, une manière pratique de parcourir cette ville. On peut monter et descendre à n’importe lequel de ses arrêts pour explorer la ville comme l’on veut.

Le circuit de ce véhicule décapotable à deux étages, jaune ou rouge, , qui se fait toujours dans le même sens, compte 22 arrêts. Muni d’un plan de la ville, on peut, alors, choisir judicieusement ses étapes, afin de visiter les principaux lieux d’intérêt. Pendant le trajet, on peut, à l’aide d’écouteurs, entendre les commentaires dans la langue de son choix. Le seul inconvénient est le temps d’attente aux arrêts, qui est très variable. Une petite croisière d’une heure sur le Danube est comprise dans le prix de la journée, mais elle doit se faire à l’heure où nous devrons rentre pour le dîner. Et, aussi bien, nous la ferons à bord de notre bateau ! :-)

          À tout seigneur tout honneur, je désire commencer par la Basilique Saint-Étienne, le roi de Hongrie que j’ai déjà évoqué le 18 mai et qui apporta la foi chrétienne en Hongrie. Nous passons, sur la place Deák Ferenc devant le fabuleux palais Art nouveau, conçu par József Kollár et Sámuel Révész.

                                

Cependant, son bastion était autrefois une tour qui se dressait sous un dôme. Le bâtiment a été gravement endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale et, une fois réparé, sa décoration la plus étonnante n’a jamais été reconstruite. cette tour est abondamment décorée à chaque fête de Noël.

L’hôtel Ritz-Carlton :

                                

Et nous voilà devant la Basilique Saint-Étienne.

C’est le plus grand édifice religieux de Hongrie. On dit que cette basilique permet d’accueillir plus de 8 500 personnes en son sein. Son nom en hongrois est Szent István-bazilika.

Elle a été consacrée à Saint-Étienne, le premier roi de Hongrie (975-1038), qui a créé la Hongrie en lui apportant la foi chrétienne. Il fut canonisé en 1083. À l’intérieur de l’église est conservée l’une des reliques sacrées les plus importantes du pays : sa main droite, que nous verrons tout à l’heure.

La base de l’édifice mesure 55 mètres de large sur 87 mètres de longueur, cependant que sa coupole est à 96 mètres de hauteur. Il est, avec le Parlement le bâtiment le plus haut de Budapest. Sa construction, commencée en 1851 et terminée en 1905, s’est poursuivie durant plus d’un demi-siècle ; elle fut retardée par l’effondrement de la coupole en 1868. C’est l’empereur François-Joseph 1er qui l’inaugura.

L’intérieur est magnifique : murs en marbre, décorés de mosaïques, de tableaux, de sculptures des plus grands artistes hongrois, et de très beaux vitraux.

                                

Des épisodes de la vie du roi sont représentés derrière le maître-autel, orné au centre d’une effigie d’István, taillée dans le marbre par Alajos Stróbl.

La châsse contenant la main du roi :

Sur le tableau qui se trouve derrière, composé par Gyula Benczúr, le roi István, resté sans héritier, dédie la Hongrie à la Vierge, en la faisant Patrona Hugariae, la protectrice du pays. La relique a subi bien des vicissitudes avant de revenir ici :

Nous nous trouvons, à présent, devant l’Académie hongroise des Sciences :

Non loin d’elle se dresse le buste de Gabor Szarvas (1832-95), un linguiste membre de cette académie, qui a œuvré pour préserver la pureté de la langue hongroise. Il créa, en 1872, la revue « Magyar Nyelvor afin de lutter contre l’usage incorrect des formes de mots dans la langue, les néologismes et les emprunts aux langues étrangères. Il publia, également, des articles sur l’étymologie. Ce buste est l’œuvre du sculpteur Jankovits Gyula qui représente une femme tentant de couronner le savant.

               Nous passons sur la Place des Héros, l’une des places les plus importantes de Budapest. Ses statues ont été érigées en l’honneur des chefs des septs tribus fondatrices de Hongrie. On y voit le monument commémoratif du millénaire

dont la construction, de 1896 à 1922, s’inscrit dans une série de grands travaux célébrant les mille ans d’installation des Magyars dans la plaine des Carpates en 896. Il est formé d’une imposante colonne de 36 mètres de hauteur surmontée d’une statue de l’archange Gabriel constituant le monument aux morts de la guerre de la libération de 1848-1849. Le soubassement s’orne d’une statue équestre du chef Árpád entouré des six autres chefs de tribu de l’Honfoglalás : Tétény, Ond et Kond puis Tas, Huba et Előd.

Pour voir l’image en plus grande taille dans une nouvelle fenêtre, cliquez ici.

Puis ce sont les Thermes, et l’hôtel Gellert :

                    Nous nous dirigeons vers le Palais royal de Buda. Non loin de là, le musée d’histoire militaire, devant lequel se dressent d’impressionnantes sculptures de 4 m de hauteur représentant des combattants de la Première Guerre mondiale :

                   Et nous voilà à l’entrée du château de Buda. Il va falloir monter sur la colline :

(voir l’article suivant)

                                                                

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