Sainte-Hélène, suite…
Après cette introduction, je puis commencer à évoquer mon vécu sur cette île.
Comme on peut s’en douter, je vis un petit moment d’émotion en posant le pied sur le sol de Sainte-Hélène. Je franchis la « porte d’entrée » de Jamestown
Jamestown, vue du navire
Porte d’entrée de la ville
Porte d’entrée, Jamestown
C’est une petite bourgade tout en longueur, coincée entre deux parois rocheuses :
Je remarque tout de suite, à ma droite, l’échelle de Jacob « Jacob’s Ladder » :
L’échelle de Jacob était un chemin de fer à crémaillère construit en 1829 par la Compagnie ferroviaire de Sainte-Hélène pour acheminer vivres et munitions depuis Jamestown jusqu’au fort de Ladder Hill.
Ce chemin a, par la suite, été restauré sous la forme d’un escalier de 699 marches que je n’ai pas manqué de grimper allègrement !…
Les maisons de la cité, au style victorien ou colonial, certaines très colorées, sont soigneusement alignées de part et d’autre de « Main Street », dans laquelle les voitures sont sagement garées…
Maison sur Main Street
rue très calme, surtout le dimanche :
La rue principale se divise en deux au niveau de l’Office de Tourisme :
pour conduire à la rue «Napoléon » :
On se sent envahi par une sorte de langueur, dans la nostalgie d’un temps passé et désuet…
En regardant passer le temps
Les « terribles » Bobbies
Notre Hôtel, le Wellington House, tout bleu (voir ci-dessus, la première photo, sous celle du fort), se fait remarquer agréablement parmi les autres maisons. Ivy, la propriétaire, nous réserve un accueil et des petits repas vraiment délicieux. Un autre hôtel agréable fait concurrence au Wellington, The Consulate Hotel, très « Louisiannais) :
Des magasins aux vitrines désuètes et toutes simples proposent les quelques marchandises à vendre :
Vente de thon en boîtes
Vente de thon surgelé
Hum !… Il y a bien une halle, petit marché où quelques légumes et fruits s’exposent en ligne de bataille pour attirer un chaland hypothétique :
Marché de Jamestown
mais bon…
Et puis, comme dans les petites villes de western, une petite prison adorable
Mais, parfois, on peut rencontrer des prisonniers libres : je le sais, j’en ai rencontré un, quand je suis montée, toute seule, explorer un autre petit fort délabré, qui ne m’a pas caché sa situation… On m’a, en effet, confirmé, que les prisonniers ici, quand il y en a, sont libres. Le taux de criminalité est de 0,1% (petits vols ou bagarres du samedi soir), pas de SIDA … On laisse voitures et maisons ouvertes et, de mémoire de “Saint", jamais un touriste ne s’est fait voler quelque chose…
Jamestown, porte d’entrée de la cité administrative
Entrons un instant, voulez-vous, pour nous reposer de cette première visite, dans un joli petit parc…
…aux troncs de banians tordus par le temps. C’est un endroit où les Saints aiment à se resourcer…
À suivre !… Brigitte
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