SANTA MARIA ESMERALDAS (Équateur)
Nous avons eu l’opportunité de pouvoir nous rendre chez les sœurs trappistes dont le Monastère « Monasterio Benedictino Puerta del Cielo » se situe à l’extérieur d’Esmeraldas, dans un endroit propice à la méditation. Une trentaine de religieuses vivent ici de leur produit fermier :
Puis, le 14 juillet, sans les feux d’artifice mais sous des trombes d’eau :
Voyage à Santa Maria (sur le fleuve) :
Nous devons, en effet, nous rendre à Santa Maria, groupement d’habitations des indiens Chachis sur le fleuve. Les Chachis (ou Cayapas) font partie de l’une des 13 nationalités indigènes reconnues de l’Équateur. Dans une zone d’une extrême humidité, qui abrite de multiples espèces végétales.
Après une heure et demie de route,
nous voici arrivées à Borbón pour notre embarquement.
Une pirogue à moteur nous attend et nous voilà parties pour 2 heures de navigation sous des nuages très menaçants.
Nous voguons sur un large fleuve aux rives ponctuées de maisons en bois sur pilotis où l’on peut voir les indiens vaquer à leurs occupations.
À plusieurs reprises, nous croisons d’immenses radeaux venus du fin fond de la forêt. Ces radeaux faits de troncs d’arbres seront vendus. Pendant le convoi, les indiens vivent sur cette habitation de fortune, font leur cuisine, dorment et rentreront en famille sur leur propre pirogue…
Maison Chachi
Nous arrivons à Santa Maria sous une pluie diluvienne. Cette pluie ne cessera pas pendant toute une journée et une nuit, tombant avec une intensité sans égale !
Le coucher de soleil sur Santa Maria sera pour un autre jour !…
Récupération de l’eau de pluie
Nous sommes logées chez des sœurs de la Mission. Elles nous réserverons un très bon accueil.
Le lendemain, la pluie s’étant un peu calmée, nous pouvons visiter le village composé de deux communautés distinctes habitant chacune leur partie du village : les noirs et les indiens Chachis.
Crème contre les céphalées
Une petite remarque : les indiens se marient et restent fidèles à leur engagement. Les noirs font moins allégeance au culte du mariage et restent assez libres dans leurs mœurs.
Santa Maria Préparation de la fête
Petit plat typique de Borbón
Cette communauté vit de petites cultures et d’artisanat. Les missionnaires se partagent différentes tâches : l’une participe à quelques enseignements, une autre est infirmière, une autre rend visite à toutes les communautés des hameaux répartis le long du fleuve.
Nous revenons par la même voie d’eau, magnifique, avec ces beaux arbres qui nous saluent allègrement sur tout notre parcours…
Commentaires »
Pas encore de commentaire
Flux RSS pour les commentaires sur cet article.
Poster un commentaire
Retours à la lignes et paragraphes automatiques, adresses E-mail jamais affichées, balises HTML autorisées : <a href="" title="" rel=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <code> <em> <i> <strike> <strong>