ÉQUATEUR : OTAVALO
Otavalo, est une ville de 41 000 habitants, située au nord de la région andine, à l’altitude de 2 530 m, dans la province d’Imbabura, à environ 2 heures (90 km) de Quito.
En arrivant sur Otavalo, ce sont les volcans Fuya-Fuya, Cotacachi et Imbabura qui apparaîtront, bien dégagés. En revanche, on ne verra pas le sommet enneigé du Cayambe. Comme nous devons rester plusieurs jours dans les parages, nous espérons pouvoir l’apercevoir à un moment ou à un autre.
À cette altitude notre oxygénation est un peu difficile et notre respiration en subit les conséquences. Mais bon… nous allons nous acclimater à l’altitude avant d’entamer des ascensions. Nous trouvons, pour nous loger, un gîte plutôt familial, tenu par une dame, et, pour seulement 12 dollars la nuit, on jouissons comme d’une petite suite, modeste certes, mais très sympathique avec vue sur les trois volcans du coin.
Le marché indien est réputé être un des plus importants et des plus spectaculaires d’Amérique du Sud. Cependant, plus que par le marché en lui même, j’ai été impressionnée par la tenue vestimentaire des Otavalos, car c’est également le nom de la population indigène de l’endroit qui appartient à la nationalité Kichwa (Quechuas).
Hommes à Otavalo
Femmes d’Otavalo
L’économie des Otavalos repose sur le commerce des produits artisanaux, la musique, le tourisme et, dans une moindre mesure, l’élevage et l’agriculture. La notoriété des artisans locaux est l’une des raisons qui fait de la ville l’un des sites les plus fréquentés du pays.
Le tissage est la principale production artisanale et les ateliers artisanaux sont nombreux, mais, depuis quelques décennies, certaines familles ont créé de usines modernes, chose qui a pour conséquence l’augmentation de la productivité et l’introduction de fibres synthétiques en remplacement de la laine de brebis ainsi que l’abandon des créations originales pour des modèles exécutés en série. Ce n’est plus le bel artisanat vanté dans les brochures…
détail
En revanche, j’ai aimé les costumes, d’une grande élégance, des Otavalos. Les femmes sont vêtues d’une longue jupe bleue marine, fendue d’un seul côté, d’un corsage de dentelle avec des motifs brodés. Elles portent une série de colliers à perles dorées ou rouges de grande beauté.
Femme à Otavalo
Les hommes portent un pantalon blanc, large et court, un poncho bleu marine. Leurs cheveux sont longs et attachés par une natte. Leur chapeau est le panama, fabriqué ici. Ils sont tous chaussés de fines sandales de fibre tressée.
Commentaires
Pas encore de commentaire
Flux RSS pour les commentaires sur cet article.
Poster un commentaire
Désolé, le formulaire de commentaire est fermé pour le moment.