24/1/2013

KYOTO (3) — Arashiyama (2) Le jardin des mousses et retour à Kyoto

Classé dans: — Brigitte @ 17:05:37

       Le temple Saiho-ji,  jardin Kokedera

                       Le Saihō-ji (le temple des fragrances de l’ouest) est un temple bouddhiste zen situé dans la banlieue ouest de Kyōto. Le temple est surtout connu sous le nom de Koke-dera (temple des mousses), en raison des 120 espèces de mousses qu’il abrite. La mousse évoque la longévité du cycle de la vie, la vie éternelle, une mousse liée à l’immortalité de l’âme. Le temple, appartenant au courant Rinzai-shu du bouddhisme, est dédié au bouddha Amitabha. Il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en tant qu’héritage culturel faisant partie des temples de Kyōto.

    Arashiyama Kokedera 1

                     Fondé en 731 par le prêtre Gyoki et refondé en 1339 par le moine zen Muso Soseki, créateur, également, comme nous l’avons dit, du temple et du jardin Tenryu-ji, son jardin s’étage sur deux niveaux : le jardin bas, d’influence Heian, organisé autour d’une pièce d’eau, et le jardin haut, accroché au flanc d’une colline et parsemé de grosses pierres imitant le lit d’une ancienne cascade.

      Arashiyama Kokedera 2

                      Il faut vraiment avoir envie d’y aller pour atteindre ce temple ! Quelques semaines auparavant, l’on doit adresser par écrit une demande d’autorisation, en anglais, avec nom, adresse, n° de passeport, date de naissance, etc., puis attendre la carte réponse. Le trajet est long aussi : en bus ou tramway, puis reprendre un autre bus et ensuite une petite marche. Muni de votre autorisation, réclamée à l’entrée, après avoir enlevé vos chaussures et vous être installé dans le temple en position de lotus devant votre petite écritoire, vous devez recopier un sutra bouddhique calligraphié en japonais. On vous met à disposition papier, encre et calame !    Bien sûr, au passage, vous réglez 30 € pour le droit de visite…

      Arashiyama Kokedera 3

                    Autour d’un petit étang, le sol est tapissé de mousses végétales, qui forment une moquette matérielle et spirituelle, un « tapis mystique » à l’ombre des arbres. Un endroit calme et serein, où il est si agréable de pouvoir flâner dans le contraste saisissant que fait le vert tendre des mousses avec les ors et pourpres des feuillages d’automne.

      Arashiyama Kokedera 4

      Arashiyama Kokedera 5

      Arashiyama Kokedera 6

      Arashiyama Kokedera 7

      Arashiyama Kokedera 8

                     Soseki a, ainsi, dessiné le premier jardin zen. Le Saiho-ji influença, par suite, le dessin de nombreux jardins, comme ceux des Pavillons d’Or et d’Argent. Il faut noter que les 120 espèces de mousses, qui font, aujourd’hui, la notoriété de ce jardin, ne sont apparues qu’à partir de l’ère Meiji, période pendant laquelle il fut abandonné…

       Arashiyama Kokedera 9

       Arashiyama Kokedera 10

       Arashiyama Kokedera 11

       Arashiyama Kokedera 12

                      Un panorama des environs de la pièce d’eau

       Arashiyama Kokedera 13

              … et vous pouvez, également, cliquer sur l’image, ou bien sur ces mots pour le voir en plein écran, en musique, zoomer et vous déplacer en cliquant sur les boutons ad hoc, ou en utilisant la roulette de votre souris, dans la même page que le panorama du temple Tenryu-ji, que nous avons décrit dans l’article précédent. Il vous suffit de choisir la vignette, dans le petit volet, à gauche… 

                        Nous quittons ce temple pour nous promener au bord de la rivière Oi, puis sur la montagne d’Arashiyama (嵐 山  :  yama : 山 veut dire montagne).

       Arashiyama 7

       Arashiyama 8

       Arashiyama 10

                       Le soir venant, les couleurs s’estompent joliment dans des teintes pastel.

       Arashiyama 9

       Arashiyama 10

       Arashiyama 11

       Arashiyama 12

       Arashiyama 13

       Arashiyama 14

                        Rentrés à Kyoto, nous faisons une balade nocturne dans le quartier de Pontocho, qui a conservé, le long d’un canal et de la rivière Kamo, un caractère qui lui donne un charme unique, avec ses venelles, ses maisons basses, en bois, aux formes élégantes et délicatement décorées, ses auberges éclairées par des lampions en papier de riz, se bars, ses maisons à geishas…

        Kyoto 13

        Kyoto 14

        Kyoto 15

                       Et puis, après tout cela, il est temps d’aller dormir ! :-) Demain sera un autre jour et nous avons beaucoup à voir, encore, à Kyōto !

                                                                   Brigitte

KYOTO (2) — Arashiyama (1) Les temples

Classé dans: — Brigitte @ 15:27:21

              Pour cette seconde journée à Kyōto, la douzième de notre séjour au Japon, nous avons résolu de nous rendre à Arashiyama un quartier excentré, à l’ouest de Kyōto. En effet, nous devons y visiter le célèbre jardin des mousses, au sud d’Arashiyama, pour lequel nous avions réservé avant de quitter la France.

             On peut se rendre de Kyoto à Arashiyama en train, en bus ou bien en tramway (ligne spéciale). C’est le mode de transport que nous avons choisi. À la sortie de la gare, le musée des Locomotives et du Piano présente, côte à côte, de vieilles locomotives… et des pianos :-). La petite ville est traversée par la rivière Oi, une rivière très large et peu profonde, qu’enjambe le célèbre pont en bois, pour piétons et voitures Togetsukyo, que l’on peut voir sur moult cartes postales japonaises.

            Avant de rejoindre le jardin Kokedera, le jardin des mousses, à 2, 5 km de là, où nous avons rendez-vous à 13 heures précises, et qui fera l’objet de mon prochain article, avant, donc, de passer le pont, nous allons admirer certains temples et sanctuaires environnants, dont le temple Tenryu-ji, classé au Patrimoine mondial de l’humanité et un ou deux autres, auparavant.

    Arashiyama 1

   Arashiyama 2

                                    Arashiyama 3

    Arashiyama 4

    Arashiyama 5

                 Toujours cette profusion de couleurs, un véritable enchantement, pour les yeux et l’esprit…

     Arashiyama 7

                 Nous traversons, également, la belle forêt de bambous, laquelle n’est pas seulement un site pittoresque, mais parmi les « cent sons du Japon qui doivent être préservés ». En effet le bruit du vent se déplaçant parmi les bambous est très particulier…

      Arashiyama 6

                 Le temple Tenryu-ji a une histoire peu banale : dans les débuts de l’époque Heian (794-1185), époque faste et bénéfique aux arts de la cour impériale japonaise, l’impératrice Tachibana no Kachiko, épouse de l’empereur Saga fonda, sur ce site, un temple nommé Darin-ji. Mais, un peu plus tard, le temple tomba en désuétude pendant quatre cents ans, jusqu’à ce qu’au milieu du XIIIe siècle, l’empereur Gosaga et son fils transforment l’endroit en palais impérial. Mais Ashikaga Takauji, devenu shogun en 1338, transforma le palais en temple l’année d’après, pour le service commémoratif de l’empereur Go-daigo, son ami, qu’il avait combattu, ensuite, celui-ci ayant ordonné sa mort, et qui était mort en 1339.

      Arashiyama Tenryu-ji 1

     Arashiyama Tenryu-ji 2

    Le jardin, l’un des plus anciens du Japon, est, comme le Kokedera, l’œuvre du moine zen Muso Soseki  (1275-1351).

     Arashiyama Tenryu-ji 4

     Arashiyama Tenryu-ji 5

     Arashiyama Tenryu-ji 6

     Arashiyama Tenryu-ji 7

     Arashiyama Tenryu-ji 8

     Arashiyama Tenryu-ji 9

               Et, pour ce panorama de la pièce d’eau du jardin

     Arashiyama Tenryu-ji 10

                  vous pouvez cliquer sur l’image, ou bien sur ces mots pour le voir en plein écran, en musique, zoomer et vous déplacer en cliquant sur les boutons ad hoc, ou en utilisant la roulette de votre souris, dans la même page que le panorama du Kokedera, dont nous allons parler au chapitre suivant. Il vous suffit de choisir la vignette, dans le petit volet, à gauche…

                                                                                                 Brigitte

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