11/1/2013

TOKYO 1 — Arrivée et prise de contact

Classé dans: — Brigitte @ 18:55:02

                 Le cœur battant, après une petite escale à Shanghai, nous voici arrivés à Narita, aéroport situé à 66 km de Tokyo. Tout est bien indiqué, il y a le Wi-Fi dans l’aéroport. Nous en profitons pour mettre montres et appareils à l’heure. Et, naturellement, nous prenons le train rapide qui nous mène dans la capitale. Une fois à Tokyo, nous sommes un peu perdus pour prendre nos tickets de métro, la ligne qui nous conduira jusqu’à l’hôtel…

     Plan métro Tokyo

               Quatre jeunes étudiantes nous aident, aimablement, dans un anglais approximatif, et nous mettent sur le bon chemin.

               Il faut juste comprendre comment cela fonctionne. En bref, au début un peu de panique, puis, quand on a compris le système, cela devient un jeu d’enfant, de se déplacer en métro dans Tokyo… avec un bon plan.

     Métro Tokyo 1

               Le réseau du métro de Tokyo est le plus dense au monde. Il est composé des lignes de deux grandes compagnies, auxquelles on peut ajouter la ligne de train circulaire, que l’on appelle la « yamanote », de la compagnie «Japan Railways», JR.
               On peut résumer ainsi :

  • la compagnie « Tokyo metro » gère huit lignes,
  • la compagnie « Toei » en gère quatre,
  • la ligne « Yurikamome », métro sur pneumatiques, lequel traverse, entre autres, le pont suspendu de Tokyo,
  • Enfia la ligne « Yamanote » est une ligne circulaire sur chemin de fer classique.

       Métro Tokyo 2

              La tarification dépend du trajet que l’on entend effectuer. À l’entrée des stations se trouvent des distributeurs, avec des plans détaillant, pour chaque destination, le prix à payer. L’avantage est que si l’on souhaite aller plus loin que prévu en cours de route, il est possible de payer le supplément du trajet à la sortie du métro, grâce à des bornes « fare adjustement ». Chaque ligne possède ses propres tickets, qui, une fois achetés, ne sont ni remboursables, ni échangeables. Les bornes récupèrent les tickets à la sortie (on doit les insérer pour que le portillons s’ouvre), ce qui fait qu’aucun ticket ne traîne jamais au sol. Du reste, il est à noter que le métro japonais, tout comme les rues, d’ailleurs, est d’une propreté impeccable, confortable, son personnel aimable et attentif aux voyageurs.

       Métro Tokyo 3

              Tokyo signifie littéralement « capitale de l’est ». Jadis appelée « Edo », qui signifie « porte de la rivière » en référence à la rivière « Sumida » qui la traverse. C’est après la bataille de Sekigahara, en 1600, que Leyasu Tokugawa, devenu Shogun, transforme le petit village en capitale militaire et administrative. En 1657 un incendie détruit une grande partie de la ville et tue près de 100 000 personnes. C’est en 1868 qu’Edo devient la capitale du Japon à la place de Kyoto, et est rebaptisée Tokyo.

              La ville de Tokyo  s’est construite sans planification, ce qui donne un plan de ville très complexe qui semble manquer d’unité. Ses rues, qui, pour la plupart, ne portent pas de nom, sont un mélange de constructions ultramodernes et de petites maisons qui semblent d’un autre temps. Tous les arrondissements se décomposent en quartiers qui s’entrecroisent. Tokyo, qui s’étend sur 557 km2 (5 fois plus que Paris !), est divisée en 23 arrondissements (23 ku), hébergeant une population de 8,45 millions d’habitants (avec l’agglomération, Tokyo dépasse les 30 millions d’habitants). Elle n’en finit pas de s’étendre sur la périphérie d’autres centres urbains, comme, autrefois, celui de Yokohama, deuxième ville du pays, située seulement à 25 km. Cette agglomération de villes s’étire sur la plus grande plaine du Japon (7.000 km2), sise au cœur du Kanto, lequel reçoit un tiers de la population japonaise, mais ne représente que 8,6% de la superficie de l’archipel.

      Tokyo 1

               Nous arrivons, enfin, à notre hôtel… après quelques méandres superflus. En fait on nous avait indiqué de prendre la seconde rue à gauche, en sortant du métro.. Nous avons bien laissé la première, sur la gauche, mais avons marché, marché, sans jamais rencontrer une “deuxième rue, à gauche” ! :-)
À partir de ce moment, au reste, nous nous sommes toujours méfiés des « deuxièmes rues à gauche » que l’on pouvait nous indiquer dans ce pays. :-)

              Nous avons rendez-vous avec mon neveu qui travaille à Tokyo. Nous sommes surpris de le voir arriver en vélo, mais Tokyo, c’est aussi ce côté facile qu’on ne peut imaginer. Pays de contraste avec ses hauts gratte-ciel, sa vie trépidante et ses néons clinquants, on peut trouver des havres de paix dans de grands jardins et aller allègrement en vélo d’un point à un autre. Des vélos que l’on peut laisser au coin de la rue, sans crainte de se les faire voler… Voilà déjà notre première approche. Le jeune homme nous invite au restaurant… pour un repas de délicieux sushis…

      Sushis à Tokyo

                                  Bon appétit !… À la prochaine !…                  Brigitte

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