TAKAYAMA (3) — Hida-no-Sato
Nous nous rendons, donc, sous le soleil, à HIDA-no-Sato. Ce beau et pittoresque musée en plein air rassemble, dans un vallon boisé, au bord d’un lac, une trentaine de maisons rurales datant pour la plupart des XVIIe et XIXe siècles. Sous leurs larges toits de chaume, d’écorce ou de bardeaux, ces vastes maisons montrent des intérieurs parfaitement conservés. La neige, déposée sur le chaume, ce jour-là, faisait penser, au soleil, à un gâteau saupoudré de sucre glace…
Le centre de la pièce principale, au sol en terre battue, est occupé par un espace surélevé couvert de tatamis et pourvu d’un foyer creusé dans le sol (irori), autour duquel on se réunissait. Les salles et entrepôts abritent des outils pour le quotidien, ustensiles de cuisine, l’agriculture ou la sériciculture, qui témoignent de la vie des villages de montagne.
Certaines grandes maisons peuvent accueillir plusieurs familles…
Ah oui !… Il faut se déchausser pour entrer ! je ne vous l’avais pas dit ?
Les gasshō-zukuri, que l’on peut voir ici, et, surtout, à Shirakawa-gō sont des chaumières géantes à trois ou quatre étages, où vivaient une trentaine d’individus de plusieurs générations, ou plusieurs branches de la même famille.
Par endroits, on peut admirer, également, un beau panorama sur les Alpes japonaises, comme celui que vous pourrez contempler en fin de cet article.
Une culture de riz en cercles concentriques :
Et voilà le panorama promis :
Si vous trouvez l’image trop petite, vous pouvez cliquer dessus, ou bien sur ces mots pour le voir en plein écran, et zoomer et vous déplacer en cliquant sur les boutons ad hoc, ou en utilisant la roulette de votre souris.
Nous, nous avons un train à prendre à 17h 13 pour KANAZAWA via Toyama. Nous arriverons un peu tard, mais l’hôtel est réservé. Je vous raconterai la suite de nos aventures dans un prochain chapitre…
Brigitte