21/1/2013

TAKAYAMA (3) — Hida-no-Sato

Classé dans: — Brigitte @ 19:45:42

                    Nous nous rendons, donc, sous le soleil, à HIDA-no-Sato. Ce beau et pittoresque musée en plein air rassemble, dans un vallon boisé, au bord d’un lac, une trentaine de maisons rurales datant pour la plupart des XVIIe et XIXe siècles. Sous leurs larges toits de chaume, d’écorce ou de bardeaux, ces vastes maisons montrent des intérieurs parfaitement conservés. La neige, déposée sur le chaume, ce jour-là, faisait penser, au soleil, à un gâteau saupoudré de sucre glace…

     Hida-Takayama 1

     Hida-Takayama 2

     Hida-Takayama 3

     Hida-Takayama 4

     Hida-Takayama 5

                       Le centre de la pièce principale, au sol en terre battue, est occupé par un espace surélevé couvert de tatamis et pourvu d’un foyer creusé dans le sol (irori), autour duquel on se réunissait. Les salles et entrepôts abritent des outils pour le quotidien, ustensiles de cuisine, l’agriculture ou la sériciculture, qui témoignent de la vie des villages de montagne.

                                Hida-Takayama 6

      Hida-Takayama 7

      Hida-Takayama 8

                       Certaines grandes maisons peuvent accueillir plusieurs familles…

       Ah oui !… Il faut se déchausser pour entrer ! je ne vous l’avais pas dit ? ;-)

        Hida-Takayama 9

       Hida-Takayama 10

                        Les gasshō-zukuri, que l’on peut voir ici, et, surtout, à Shirakawa-gō sont des chaumières géantes à trois ou quatre étages, où vivaient une trentaine d’individus de plusieurs générations, ou plusieurs branches de la même famille.

       Hida-Takayama 11

       Hida-Takayama 12

                          Par endroits, on peut admirer, également, un beau panorama sur les Alpes japonaises, comme celui que vous pourrez contempler en fin de cet article.

        Hida-Takayama 13

        Hida-Takayama 14

                         Une culture de riz en cercles concentriques :

         Hida-Takayama 15

        Hida-Takayama 16

        Hida-Takayama 17

        Hida-Takayama 18

        Hida-Takayama 19

                          Et voilà le panorama promis :

         Hida-Takayama 20

                          Si vous trouvez l’image trop petite, vous pouvez cliquer dessus, ou bien sur ces mots pour le voir en plein écran, et zoomer et vous déplacer en cliquant sur les boutons ad hoc, ou en utilisant la roulette de votre souris.

                        Nous, nous avons un train à prendre à 17h 13 pour KANAZAWA via Toyama. Nous arriverons un peu tard, mais l’hôtel est réservé. Je vous raconterai la suite de nos aventures dans un prochain chapitre…

                                                                           Brigitte

TAKAYAMA (2) — Le retour du soleil

Classé dans: — Brigitte @ 16:42:11

     Le quartier de Sanmachi, constitué par trois rues étroites, forme le cœur de la ville ancienne où abondent des maisons pittoresques. La plupart des maisons de marchands à pans de bois ont été reconverties en musées ou en boutiques d’antiquités, laques et poteries. On y voit, également, des brasseries de saké, qui sont une des spécialités de la ville.

     Takayama Sanmachi 1

     Takayama Sannochi 2

                                   Takayama fleurs de lotus

     Takayama Sannochi 3

             Des touristes japonais parcourent le quartier en rickshaw :

     Takayama Sannochi 4

      Nous visitons, entre autres, deux demeures intéressantes, la Yoshijima House à la cage d’escalier construite autour d’une colonne centrale et baignée de le lumière naturelle qui tombe d’une lucarne, et la Kusakabe Heritage House, ancienne résidence, en bois de cyprès d’un prêteur sur gages et négociant en soie, dont le vaste intérieur, conçu pour faire circuler air et lumière, est agrémenté d’un beau jardin, qu’éclaire de ses rayons le soleil revenu, et renferme une belle collection d’objets anciens…

       Takayama Sannochi 5

       Takayama Sannochi 6

                  Takayama Sannochi 7

       Takayama Sannochi 8

                                    Takayama Sannochi 9

        Takayama Sannochi 10

        Takayama Sannochi 11

        Takayama Sannochi 12

                       La ville resplendit, à présent sous le soleil,

        Takayama Sannochi 13

        Takayama Sannochi 15

                      particulièrement le pont sur la Miya gawa sur lequel passent les chars du festival de printemps et d’automne :

        Takayama Sannochi 16

                                     Un exemple de chars :

        Takayama Chars festival

                      La vieille ville et les musées d’art populaire sont intéressants, mais le plus authentique reste le musée en plein air d’Hida (Hida no sato), situé à une quinzaine de minutes en bus de Takayama. On peut y admirer une trentaine de fermes et habitations traditionnelles. De là, l’on a, également, une belle vue sur les Alpes Japonaises. Nous allons y passer l’après-midi ; et cela fait l’objet du prochain article.

         Takayama Sannochi 17

                                                                                            Brigitte

TAKAYAMA (1) — Neige à Takayama

Classé dans: — Brigitte @ 15:19:52

                       Il est 18h 30 quand nous arrivons à TAKAYAMA, à 165 km de Nagoya, 180 km de Kanazawa, notre prochaine étape, Cette cité de 100.000 habitants, occupe, au Nord de la préfecture de Gifu, un plateau, dans les « Alpes Japonaises », à 580m d’altitude, cerné par des pics de plus de 3000 m. Son nom signifie “haute montagne“. L’occupation de cette région est fort ancienne.

    carte Takayama

                       La ville possède de nombreux monuments historiques qui lui valent le surnom de « petite Kyōto ». N’ayant pas subi les dommages de la guerre, elle a conservé intactes ses très vieilles maisons de bois et de papier, ses quartiers classés de l’époque d’Edo (1600-1868). Ses charpentiers et menuisiers, ceux de l’ancienne capitale de HIDA, étaient réputés être parmi les meilleurs du Japon et ont contribué à la construction des temples de Nara et de Kyōto. En effet, la ville ne pouvant pas payer d’impôts en riz, en raison du climat qui réduit la production possible, le gouvernement avait, donc, exigé, à titre de compensation, que les ouvriers de la ville viennent participer à des chantiers de construction dans tout le pays.

                      Takayama est aussi connue pour ses défilés de chars (l’un au printemps, l’autre en automne), qui sont parmi les trois plus beaux du Japon. Les ancêtres des charpentiers ont participé à la construction des 25 chars du festival, qui se déroule, donc, en deux temps, les riches marchands des différents quartiers de la ville y voyant l’occasion de déployer leur richesse. Côté gastronomie, on vient de tout le Japon pour déguster ses plats raffinés.

                     À la sortie de la gare, donc en pleine nuit, nous sommes accueillis par le spectacle de blancheur, car il neige… Heureusement, notre ryokan (hôtel typiquement japonais) n’est qu’à trois minutes à pied. Nous nous y rendons immédiatement, non sans avoir admiré la très belle structure de la gare.

                     La propriétaire du ryokan nous accueille et nous fait déchausser, comme de juste, à l’entrée, après nous avoir quelque peu — mais très poliment — reproché de ne pas avoir confirmé notre venue « avant 18 heures », comme nous aurions dû le faire (mais la chambré était déjà réservée et réglée…). Nous lui expliquons que nous y avons bien pensé mais que nous étions dans le train, le chemin étant long, depuis Odawara. Avant de nous laisser entrer nos sacs à roulettes dans le hall, elle s’empresse, avec chiffon, avec de petits cris, d’essuyer les roues légèrement enneigées. Puis, se relevant, nous dit qu’elle est en train de préparer les tables pour le repas du soir (repas du soir et petit-déjeuner étaient compris dans le prix de l’hôtel). Nous lui demandons à quelle heure il nous faudra venir. « Mais, maintenant ! », nous dit-elle :-) — « Avons-nous cinq minutes ?… » — « Oui, bien sûr !  »

                     Bien, bien. Nous nous rendons à la chambre qu’elle nous a indiquée, y déposons nos affaires et descendons à la salle à manger. C’est une pièce magnifique, meublée à la japonaise, avec des tables basses devant lesquelles on doit s’asseoir en ciseaux… en principe et sur lesquelles nous est servi notre repas…

    repas Takayama

         … un délicieux et copieux reps !

     repas Takayama 2

      Tout ce qu’il fallait pour terminer en beauté la soirée et nous permettre de passer une bonne nuit, après la douche… Au matin, en nous levant, nous pouvions observer, depuis notre fenêtre, ce paysage : la neige ne tombait plus mais le temps était gris… Cependant, le soleil ne devait pas être loin, derrière la brume…

     Takayama Kokubun-ji

       Nous sommes tout à côté du temple le plus ancien de la ville : le Kokubun-ji, reconnaissable à sa pagode à trois étages, fondé en 746 par l’empereur Shomu.

       Après un petit-déjeuner, tout aussi fin et délicieux et joliment servi (à 7h 30 tapantes) que le repas du soir,

      Takayama petit-dej

 nous partons pour une visite à pied de la ville, en passant par notre voisin, le temple Kokubu-ji, dont l’enceinte contient un gingko au tronc noueux âgé de 1200 ans !

      Takayama Kokubun-ji 2

                     Nous nous rendons, d’abord, le long de la rivière Miya,

      Takayama Miya 1

                                     Takayama Miya 2

                                     Takayama Miya 3

pour y visiter le marché matinal, Miyagawa marcket, où, depuis plus de deux cents ans, les paysannes viennent vendre dès l’aube leurs légumes, fruits, condiments et racines bizarres.

       Takayama Miyagawa 2

       Takayama Miyagawa 1

       Takayama Miyagawa 3

       Takayama Miyagawa 4

                                                        À suivre………                                                              Brigitte

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