29/7/2011

CUENCA (Équateur — suite)

Classé dans: — Brigitte @ 14:32:58

                  Oui, en effet, un peu d’histoire, :-)  car, en allant sur Cuenca, nous ne nous faisons pas faute de visiter, bien sûr, la cité inca d’Ingapirca.

                  La région de Cuenca, dont le véritable nom est très long, comme pour toutes les villes d’Amérique Latine : Santa Ana de los cuatro ríos de Cuenca, est habitée depuis au moins 8060 av. J.-C. (date des restes trouvés dans la grotte de Chopsi qui appartenaient à des chasseurs nomades). Les vestiges archéologiques font remonter l’histoire de l’Équateur à quelque 11 000 ans. Les peuples pré-incaïques qui y vivaient avaient développé des particularités propres, mais ils ont dû faire face, à la fin du XVe s., à l’expansionnisme du Tahuantinsuyu, état inca né dans la région de Cuzco qui répandit son influence sur un immense territoire.

                   L’histoire de la ville elle-même remonte au VIe s., où les indiens Cañaris (ou Cañares) édifient un village, nommé Guapondeleg . La civilisation cañar se développe, mais, à la fin du XVe s., ils sont massacrés par les Incas de Tupac Yupanqui,  grand administrateur et grand conquérant qui étendit l’empire de manière impressionnante et fulgurante. Les survivants seront déportés à Cuzco et la capitale rasée…

                   Reconstruite par son fils, l’empereur Huayna Capac (1493-1527), père de Atahualpa (qui fut le dernier empereur inca, capturé par traîtrise et tué par les hommes de Pizarro), la cité fut renommée Tomebamba et devint la seconde capitale de l’empire inca. Atahualpa était, du reste, le fils d’une princesse de l’ancien royaume de Quito.

    Ingapirca

                   Ingapirca, à 85 km de Cuenca, est le vestige ancien le plus important d’Équateur. Il fut édifié en 1500 et s’élève à 3 200 m au-dessus du niveau de la mer sur les flancs d’une montagne qui surplombe quelques maisons et de vastes terrains consacrés à l’agriculture et à l’élevage. L’histoire raconte que c’est à Huayna Cápac que revient l’honneur d’avoir construit Ingapirca. Le site archéologique d’Ingapirca fut jadis un lieu remarquable où s’exercèrent à la fois l’influence des Cañaris, des Amérindiens qui vivaient autrefois sur ces terres, et celle des Incas, qui s’y installèrent un peu plus tard. Toutefois, après l’arrivée des Incas, ces lieux furent fortement marqués par leur présence. Bien que ce site archéologique inca ne soit accessible aux touristes que depuis 1966, il fut décrit pour la première fois en 1739 par Charles Marie de La Condamine.

                             Calendrier Ingapirca

                                                                                  Calendrier à Ingapirca

            Le bâtiment le plus remarquable est le temple du soleil, de forme elliptique et construit autour d’un gros rocher sans mortier, à la manière inca, les pierres étant ciselées jusqu’à jonction parfaite. Il est positionné de telle sorte, que lors des solstices, la lumière du soleil tombe à l’heure exacte à travers la fenêtre de la petite chambre au sommet du temple.

            En repartant sur Cuenca, de nouveau de splendides paysages :

    Paysage Cuenca 7

    Paysage Cuenca 11

    paysage Cuenca 10

             La ville de Cuenca est riche en monuments

     Cuenca cathédrale

                                                  Cathédrale de Cuenca

     Cuenca cathédrale 2

              et musées de toutes sortes :

    Poterie cañar

                                                  Poterie cañar

             en marchés ou se pressent les foules :

     Cuenca foule au marché

                                                  Foule au marché

                         Panamas

                                                                      Panamas

     Panama Cuenca

                          Une passante

                                                                      Une passante

                                      Maman et bébé

                                                                            Une mère portant son bébé

                          Une femme et sa fille

                                                                      Une femme et sa fille

    Un marchand de bananes

                                               Un marchand de bananes

                        La fritada est un plat typique de la cuisine équatorienne (à ne pas confondre avec son homonyme español). Son principal ingrédient est le porc grillé, qui est d’abord, cuit dans l’eau bouillante avec diverses épices, puis frit dans une casserole de laiton, avec couenne et gras de porc.

    Cuenca charcuterie

                                              Cuenca marché  —  tête de cochon

                       Des jeunes et des vieux :

                        Vieillesse

                                   Jeunesse

    Groupe de jeunes

                                               Groupe de jeunes

    Datura

                   Et voilà… Nous rentrons sur Quito… et, à Quito, il pleut…  

                   À bientôt !……                                                                        Brigitte

CUENCA (sud de l’Équateur — suite 2)

Classé dans: — Brigitte @ 12:19:27

               À environ 440 km au sud de Quito, la cité de Cuenca, perchée à 2500 m d’altitude, est la troisième ville du pays. Capitale de la province de Azuay, avec une population de 450.000 habitants, ses trois universités, ses trésors d’art colonial, ses nombreux bâtiments, églises et couvents des XVIIe et XVIIIe siècles, elle est classée, pour son centre historique, au Patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO.

Cette ville possède un charme indéfinissable ; il fait bon flâner dans ses rues pavées, bordées de maisons blanches aux tuiles romanes, contempler ses balcons fleuris, ses marbres, goûter le charme de ses agréables espaces verts.Patrie de poètes philosophes, écrivains, cette ville est très fière de son passé culturel et intellectuel. Une revue américaine l’a même désignée comme étant la « meilleure ville du monde où vivre sa retraite »…

    Plaza Abdon Calderon

                                                Plaza Abdon Calderon

              Mais, avant d’en arriver à Cuenca, revenons à notre voyage : Nous avons quitté Riobamba pour Alausi  par un petit train, qui nous a permis de côtoyer et d’admirer, par versants, parois et précipices, à la vitesse de 30 km/h, sur une distance de 55 km, des paysages superbes… et vertigineux.

    Paysage alentour Cuenca 1

    Paysage alentour Cuenca 2

    Paysage alentour Cuenca 3

              Patchworks de champs colorés, mosaïques que l’on ne se lasse pas de contempler. On cultive, dans ces régions, le maïs, le blé, le quinoa rouge et jaune, le seigle et le chocho (genre de lupin, riche en calcium) :

    Paysage alentour Cuenca 4

    Paysage alentour Cuenca 5

    Paysage alentour Cuenca 6

    Paysage alentour Cuenca 8

               … et qui m’inspireront, bien sûr, pour mes tableaux… C’est dire si je suis enchantée !  :-)

    Paysage alentour Cuenca 9

               Mais je sens qu’il nous faut parler un peu d’histoire… Et cela va faire l’objet de mon prochain article sur Cuenca…

                                                                       Fée Brigitte 6          

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