10/7/2011

ÉQUATEUR : QUITO

Classé dans: — Brigitte @ 15:08:13

                      Arrivées à Quito, via Bogota, nous sommes attendues par un petit comité d’accueil, puis dirigées vers la Procure de Quito où nous logerons durant tout notre séjour dans la capitale de l’Équateur et de la province de Pichincha.

                      L’arrivée sur Quito est surprenante ; l’aéroport actuel se trouve en plein centre ville. Quito située à 2 850 m d’altitude, sur les flancs du volcan Guagua Pichincha, qui entra en éruption en 1999. Coincée entre des montagnes, la ville s’étire dans la vallée sur près de 70 km de long et 4 km de large. Deux grands quartiers se distinguent : le Quito colonial et le Quito moderne. Son centre névralgique se situe au nord, du côté de l’aéroport international.

                      La cité fut fondée officiellement par le conquistador espagnol Sebastián de Benalcázar le 6 décembre 1534. Toutefois, le site était occupé par une ethnie indienne nommée Quitus, laquelle a donné son nom à la ville. En raison de sa position au cœur de la Cordillère des Andes, la ville a connu plusieurs tremblements de terre.

                      Dans le Quito colonial historique, reconnu, en 1978, en tant que patrimoine de l’humanité par l’UNESCO en raison de son architecture, tout est organisé autour de la Plaza de la Independencia où les gens viennent flâner.

     Quito -Place de la Independancia

                                                                                     Plaza de la Independancia

                      On y trouve des églises aux façades ouvragées, des petites ruelles…

     Quito 1

     Quito 2

                      Ma première surprise a été de voir une multitude de petites gens vendant par ici quelques billets de loterie, par là quelques fruits, des gamins cirant les chaussures des plus nantis… Paysage social d’un peuple pauvre. Le Quito moderne a un autre visage… celui des beaux quartiers.

      Quito, garde et fille

            Garde du Palais du gouvernement                                                               Jeune fille à Quito

                               Quito - Vierge du Panecillo

                                                                             Quito - Vierge du Panecillo          

                        À suivre……..                                                                                            Brigitte

ÉQUATEUR : Une femme exceptionnelle

Classé dans: — Brigitte @ 09:07:45

                                          Bernadette Clavequin, d’origine franc-comtoise, s’est engagée pendant 38 ans dans une vocation de missionnaire en Amérique du Sud.

                     Après quelques années passées au service des autres au Pérou et en Bolivie, elle rejoint l’Équateur en 1975. Elle y a accompli de multiples projets dans une lutte incessante contre la pauvreté et l’injustice sociale.

                     Rattachée à un groupe humanitaire italien, elle a principalement formé tous les catéchistes de la province d’Esmeraldas, au nord de l’Équateur, a comblé l’absence d’état civil de tous les indigènes de ces petits villages situés en forêt au nord de la Province, sur les bords des fleuves, sur les terrains aurifères très recherchés par les grandes compagnies occidentales qui dédaignaient et ignoraient ces populations.

                     S’intéressant toujours beaucoup à l’actualité locale et internationale, elle a, tout naturellement, incité à la création d’un réseau radio reliant toutes les communautés missionnaires. Ce qui a permis à celles-ci d’entrer en communication pour programmer les transports sanitaires et de pallier l’isolement des missionnaires et des populations de la forêt. En collaboration avec le Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU elle a également pris en charge les populations colombiennes chassées par la guerre civile fratricide en Colombie, afin de leur faire obtenir le statut de réfugié politique. « Prête à tout pour défendre une cause juste »…

                    C’est pour aider sa sœur à régler les affaires qu’elle avait laissées sur place après son décès que nous nous rendions toutes trois en Équateur.

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