9/3/2010

PALENQUE

Classé dans: — Brigitte @ 00:49:49

               Palenque

                       Pour moi, l’un des plus beaux sites. Majestueux, il s’étend sur 15 km². La partie centrale a été dégagée de la végétation qui a englouti ce site. Ce site a été construit sans outils métalliques, sans animaux de trait et sans la roue. Tous ces édifices étaient peints en rouge vif et ornés de reliefs en stuc jaune et bleu. Il serait trop long de décrire Palenque en détail. Je ne donnerai que quelques indications.

               Palenque vue d'ensemble

                       La cité s’est développée durant l’époque classique (300 à 600 apr. J.-C.) et a connu son apogée entre 600 et 700. C’est à cette époque que le roi Pacal  fit construire la plupart des édifices, dont la pyramide du Temple des Inscriptions avec à l’intérieur la crypte funéraire qui lui servira de sépulture.

               Palenque temple inscriptions

                                                   Palenque      Temple des Inscriptions

               Palenque 3 petits temples

                                                   Trois petits temples

                Palenque palais

                                                    Palenque  - Le palais

                      La zone découverte jusqu’en 2005 représente 2,5 km² mais on estime avoir exploré moins de 10 % de la superficie totale de la cité. Il reste encore plus de mille structures couvertes par la forêt.

                      D’autres pyramides, encore, autour du palais où l’on peut découvrir également d’admirables bas-reliefs.

                 Palenque bas-relief

                 Palenque stèle

   Palenque stèles

                                             Palenque   stèles

   Palenque musée 1

   Palenque musée 2

                   Palenque temple de la croix foliée

                                             Temple de la croix foliée

Le temple de la croix foliée doit son nom à un panneau montrant un plant de maïs cruciforme.

                   Palenque temple du Jaguar

                                            Temple du Jaguar

                         Il est très agréable de se promener dans ces ruines, des petits sentiers dans la jungle vous amènent ici et là et au détour d’un tournant, surgit une petite pyramide ou autel de la végétation certains charmants, d’autres romantiques. En fin d’après midi une couleur chaude caresse tous ces vestiges, les animaux se font entendre après la chaleur de la journée, une dernière promenade très agréables ponctuée de petites cascades nous mène au Musée où sont conservés les plus beaux spécimens trouvés sur le site. Vaste polémique ouverte : doit-on ré-enterrer les ruines pour les préserver ou les laisser exposées pour notre curiosité touristique ?…

                                          À bientôt !                                                                   Brigitte 

Du Guatemala au Mexique… de Flores à Palenque

Classé dans: — Brigitte @ 00:38:50

                       Passage de la frontière d’une manière originale : en pirogue ! Départ à 5 h de Flores sur une piste poussiéreuse… Ici, pas besoin de « topes », équivalents de nos « gendarmes couchés », qui ponctuent les routes tous les 100 m. Après 4 heures de pista et un passage à un tout petit poste de douane rudimentaire, nous voilà embarqués sur une pirogue (à moteur) à Bethel afin de remonter le fleuve Usumacinta qui sert de frontière entre les deux pays.

                                   Le long du fleuve Usumacinta

                                                            Le long du fleuve Usumacinta

                      Nous sommes dans le pays des Lacandons. Vêtus de tuniques blanches, cheveux longs, isolés de la civilisation, les Hach Vinik “les Vrais Hommes” tels qu’ils se nomment en Maya, ce peuple oublié a passionné l’archéologue Franz Blom et sa femme photographe. À San Cristobal de las Casas, une maison-musée (dont j’ai parlé plus haut) leur rend honneur.

                      Arrivés sur l’autre rive (1 heure de pirogue), la douane (rudimentaire aussi) mexicaine passée, nous voilà partis pour visiter deux petits sites adorables : Yaxchilán et Bonampak.

    Feuillage et Fillettes lacandonnes

                      Yaxchilán : en maya « el lugar de piedras verdes » le lieu des pierres vertes, nom que lui a donné, quelques années après sa découverte, l’archéologue austro-allemand Teobert Maler. Nichée dans une des boucles du rio, elle reste encore un haut lieu de culte pour les Lacandons, qui viennent y effectuer leurs rites chargés d’encens et d’offrandes de copal, et ne peut être atteinte qu’en pirogue sur le fleuve Usumacinta. Nous redescendons sur la rive. De part et d’autre du fleuve, la jungle retentit de bruissements d’insectes, de jacassements d’oiseaux ou des voix rauques des singes hurleurs. Petit site perdu dans cette masse de verdure, Yaxchilán, qui se développe dès le début du VIe siècle, s’est imposée comme Cité-État entre 680 et 810, sous les règnes de Bouclier-Jaguar puis de son fils Oiseau-Jaguar, devenant même la rivale de Palenque, pour se laisser engloutir par la jungle, abandonnée, au cours du Xe siècle. Elle est surtout admirable par les bas-reliefs des linteaux de portes et de grandes stèles imposantes relatant l’histoire de la dynastie Jaguar.

             Site de Yaxchilan

                      Un très bel escalier conduit à un temple couronné d’une crête faîtière :

    Escalier Yaxchilan

             Yaxchilán

                      Des stèles gisent à terre, tout autour de la place

             Stèle Yaxchilán

                                                              Stèle à Yaxchilán

             Guerrier Yaxchilán

                                                              Un guerrier

                                       Yaxchilán détail

                        Bonampak est également un site perdu dans le nulle part de la forêt des Lacandons. Il est surtout remarquable par ses célèbres fresques murales, d’une très riche palette de tons, qui racontent certains aspects de la vie des Mayas. Cité vassale de Yaxchilán à son âge d’or, c’est, en effet la seule cité maya qui ait conservé ses peintures murales. Cependant elles sont peu éclairées et l’on manque de recul pour les observer. Mais on y découvre quantité de détails sur les costumes, les instruments de musique, les batailles ou les sacrifices de cette époque (VIIIe siècle).

  Bonampak : fresque et bas-relief

              Bonampak : fresque 1

              Les Bouclier-Jaguar

                                                 La dynastie des Bouclier-Jaguar

              Bonampak : fresque 2

              bonampak : fresque 3

              bonampak : fresque 4

              

                      Au fait : mon appel a été entendu et un page empressé m’a rapporté mon chapeau ! :-) Donc, pour l’instant, les seules choses perdues sont le fait des vilains douaniers de l’aéroport de Guatemala City qui ont fouillé tout le monde et m’ont piqué mes gouaches, mon dentifrice, des ciseaux et autres petites choses…  

                                À bientôt pour la suite !…                                                                    Brigitte

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