Solitaire, coin perdu de Namibie
Nous quittons, maintenant, la côte pour nous enfoncer dans le désert du Namib « pays où il n’y a rien » ou « terre de personne » en langue Nama avant d’atteindre Solitaire.
Sur la route
Entretien de la piste
La piste
Parallèle de 23° 26′ 16″ de latitude sud. C’est la latitude la plus méridionale depuis laquelle on peut voir le soleil au zénith lors du solstice de décembre. Le nom de Capricorne a été donné à ce tropique, parce qu’il y a 2000 ans, le soleil entrait dans la constellation du Capricorne, lors de ce solstice. Aujourd’hui, en raison de la précession des équinoxes, il se trouve, à ce moment-là, dans celle du Sagittaire…
Entrée d’un lodge
Euphorbe
Euphorbe en fleurs
Paysages
Particulièrement isolé, Solitaire, petit coin perdu en Namibie, rappelle le paysage du film « Bagdad Café ». L’endroit était, auparavant, une terre désertée, appelée Areb. En 1948, Willem Christoffel van Coller y acheta 33 000 hectares de terre afin d’élever des moutons. C’est sa femme qui donna le nom de Solitaire à ce lieu, pour sa double signification, de diamant et de solitude… Le premier bâtiment fut une maison de deux pièces seulement. Ensuite suivirent une ferme, un enclos, un barrage sur la rivière, puis un magasin et une station d’essence.
À présent, la localité comprend une station d’essence et le seul magasin (alimentation générale et drugstore) entre les dunes de Sossusvlei et la côte à Walvis Bay, ou la capitale Windhoek. Il sert, également de bureau de poste à livraison hebdomadaire.
Le vent souffle doucement dans les branches d’acacias aux longues épines qui bordent l’entrée de la station service. On est accueilli par une remarquable collection de vieilles voitures sorties d’on ne sait quels cimetières…
Le bruit d’une voiture se fait entendre au loin ; elle surgit, soudain, sur la piste… puis disparaît comme elle est apparue dans les rouleaux de poussière qu’elle soulève, pour s’estomper, bientôt, en un petit point perdu dans l’immensité de ce désert. À Solitaire, encore, une boulangerie où deux messieurs s’activent derrière les fourneaux, le bar indispensable où un client est attablé, figé, devant sa bière. Seul, le vent souffle et anime par moments cet endroit au milieu de nulle part et qui porte si bien son nom…
« Coussins de belles-mères »
Et, maintenant, le désert… Brigitte