30/3/2016

Conclusion Éthiopie

Classé dans: — Brigitte @ 12:23:19

ÉTHIOPIE - CONCLUSION

                       Me voilà parvenue à la fin de cette visite du Nord de l’Éthiopie. je rappelle à mes lecteurs qu’afin d’alléger la navigation, seuls les dix derniers messages s’affichent, quand on arrive sur le blog. Si l’on veut afficher un voyage en entier, il faut cliquer sur son nom, dans la rubrique « catégories ». Donc, pour celui-ci, sur « éthiopie nord »   (Vous pouvez, également cliquer sur ce mot et sur l’image qui suit )   … et commencer à lire les articles par le bas, bien sûr ! ;-)

   Éthiopie

                      J’avais rêvé d’aller en Abyssinie quand j’étais petite, de voir le lion dont mon grand-oncle me parlait… Je reviens, à présent, de ce pays, appelé maintenant Éthiopie, sans avoir vu de lion… Mais… j’ai entraperçu quelques beautés de ce coin d’Afrique où le temps s’est arrêté.

   Éthiopie

                     Le temps commence déjà par la division des heures. Quand il est 16 h à ma montre, il est 10 h à l’horloge éthiopienne. le comptage des heures s’effectue au lever du soleil : ainsi, la première heure du jour commence à 1 h et la dernière à 12. À midi, il est six heures, à l’heure éthiopienne. Alors, attention, pour la fixation des rendez-vous !…

   Éthiopie

                                  Éthiopie

                    Je revois le paysan drapé dans sa longue tunique traditionnelle de coton labourer son champ, la bête tirant péniblement l’araire, soulevant la poussière de cette terre sèche. Au loin, les montagnes ouatées d’un bleu à peine prononcé se profilent à l’infini. Les arbres se répondent les uns aux autres, reliés par leur ombre, créant une harmonie bienfaisante. Tout est silencieux, un oiseau chante, quelques enfants aux pieds nus viennent quémander friandises ou birr (monnaie locale). J’ai aimé les grands yeux de ces petites filles aux tresses bien rangées et ceux des petits garçons au crâne souvent rasé, où seule une petite touffe reste posée sur leur tête, comme l’euphorbe dans la plaine aride. Ces enfants serrent dans leur bras leur cahier d’écolier et entendent recevoir le savoir, chemin vers une vie meilleure, espérons-le…

   Éthiopie

                                     Éthiopie

   Éthiopie

                    J’ai aimé les fêtes de Lalibela, entendre pendant trois jours et deux nuits les mélopées de ce peuple plein de ferveur, tout habillé de blanc, dont les ondes se mouvaient comme des vagues, uni accéder au plus haut. Les prêtres appuyés sur leur long bâton à la belle crosse en fourche, arboraient leurs magnifiques vêtements de cérémonie, brodés de fil d’or et de couleurs se plissant au gré du vent. J’ai découvert l’âme de ce peuple dont les souverains descendent de la Reine de Saba et du Roi Salomon, les légendes de ce vieux pays, où la beauté des hommes et des paysages contraste avec la capitale Addis Abeba, cette ville tournée vers l’avenir, où l’on sent toute une frénésie nouvelle en action, mêlant les futurs gratte-ciel aux simples habitations fatiguées et aux belles églises anciennes. Ce ne sont que quelques mots pour évoquer ce pays entraperçu qui mérite de poursuivre un rêve à l’ombre de ce monde trépidant.

                                   Éthiopie

   Éthiopie

Réalisé avec WordPress