Auckland, suite et fin ;-)
J’ai eu de la chance pour ma visite, hier, il a fait à peu près beau. Mais, ce matin, il pleut « des chiens et des chats », comme disent les anglais. Nous levons l’ancre ce matin et je me dépêche de poster avant le départ du cargo.
Notre heure de départ change sans cesse et nous ne partons, donc, qu’aujourd’hui samedi 29, en fin de matinée. Si j’avais su, j’aurai loué ma voiture… mais les cargos sont fantaisistes, ignorent superbement les horaires et les facteurs d’instabilité sont tellement multiples !…
Quelques précisions, tout d’abord, pour vous situer la Nouvelle-Zélande :
Chef de l’État: Reine Élisabeth II d’Angleterre, représentée par le gouverneur général Dame Silvia Cartwright. Premier ministre: Helen Clark (vive les femmes au pouvoir !
), monarchie constitutionnelle, membre du Commonwealth. Pas de constitution écrite.
Langue officielle : anglais, maori. Population : 4 millions d’habitants.
Superficie : 270 534 km² (la moitié de la France).
La Nouvelle Zélande est divisée en deux îles principales (Ile du Nord et Ile du Sud) séparées par le détroit de Cook large d’une quinzaine de kilomètres.
Les Maoris (population d’origine polynésienne, environ 10 à 15% de la population) possèdent 1 200 000 hectares de terres et réclament 70% des terres au nom du territoire de Waitangi (traité de 1830).
La Nouvelle Zélande est le premier producteur mondial de kiwis.
Ici, c’est l’automne; les feuilles se ramassent à la pelle … mécanique. J’ai été impressionnée par l’étendue de la ville et ses nombreux parcs, plus de 800, bien entretenus. Auckland est une grande et belle ville avec un mélange de très beaux bâtiments modernes et d’autres, plus anciens, datant de l’époque victorienne.
Certains quartiers abritent de très jolies maisons de bois avec des vérandas supportées par des petites colonnes. J’ai constaté un énorme brassage de population (beaucoup de chinois, japonais, anglais, maori).
En plein centre de la ville s’élève un ancien volcan, le Mont Eden ! De là, une superbe vue s’offre à vous. Du Mont Eden, nous voyons également l’Eden Park, le fameux stade où jouent les All Blacks. Une table d’orientation rappelle aussi que nous sommes à 18 550 kms de Paris… mais à 1 807, seulement, de Nouméa !
La Sky Tower, la plus haute tour de l’hémisphère Sud (328m) domine la cité. Les amateurs de saut à l’élastique, sport inventé en Nouvelle Zélande, peuvent se jeter dans le vide. Il reste de la place !
Le port de plaisance est assez impressionnant, dans un beau décor, avec des yachts magnifiques même si ce n’est plus la saison.
J’ai, aussi, visité le Underwater World, aquarium situé à l’Ouest de la ville, le long de la côte. Ce musée est axé sur le monde antarctique et contient diverses animations réalisées afin d’aider à mieux comprendre la faune et la flore de ce coin de la terre glacée. Le voyage commence avec la cabane de Scott au Cap Evans. L’esprit des pionniers y est représenté sous divers aspects, ainsi qu’un film consacré à la célèbre expédition de Shackleton.
Vous pouvez aussi monter dans un petit wagon qui vous amène au cœur des glaces vers des manchots « empereurs », géants parmi les manchots, qui ne nidifient pas mais couvent sur la banquise et survivent à grand-peine dans un climat extrême .
Un tapis roulant nous fait circuler sous un tunnel vitré nous offrant une vision unique de la vie sous-marine (requins, raies géantes, poissons-pierre, etc…).
Le musée d’Art d’Auckland consacre une grande partie à l’art et à la vie des Maori : très intéressant et splendide !
statue maori collier maori
Et puis, j’ai pris l’air en me promenant dans le Waitakere Ranges Regional Park (15 800 ha), parc régional situé à 15 km d’Auckland. Ce parc est constitué d’une forêt primaire très dense en bord de mer.
Forêt impénétrable où l’on a aménagé, pour la traverser, des sentiers d’où l’on jouit de magnifiques points de vue depuis le sommet des collines.
De l’un des points de vue, on peut admirer la jonction entre la mer de Tasman et l’Océan Pacifique.
Le bush est un écosystème très riche, de milliers d’espèces, végétales et animales, certaines spécifiques au bush et à la Nouvelle-Zélande. À noter que, dans cette jungle, il n’existe aucun animal à quatre pattes, aucune espèce réellement dangereuse, ni serpent, ni araignée mortels.
Je passe par la cascade de Karekare : plusieurs dizaines de mètres de haut dans un endroit très paisible. Non loin de là, après une petite marche agréable, on arrive à la plage devenue célèbre grâce au film « La leçon de piano ».
J’ai ramassé de jolis coquillages blancs usés et patinés par le sable noir d’origine volcanique de la plage.
Je ne suis restée que deux jours (bien remplis ) mais je me promets de revenir ici et de visiter le Sud du Pays.
Prochaine destination : La Nouvelle Calédonie et Nouméa. J’écrirai, sans doute, de là-bas…
Pleins de bises à tous ceux qui me lisent ! Brigitte
2 Comments
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Comment par coquerel colette et jacques — 29/4/2006 @ 17:48:46
Comment par Les Geoli — 29/4/2006 @ 18:10:36