EMBARQUEMENT IMMÉDIAT
EMBARQUEMENT….. un peu long…. Mais après vous n’aurez rien pendant longtemps.
Le taxi est venu me prendre de mon hôtel provisoire à Dunkerque pour me déposer au pied de mon futur pied-à-terre. Un énorme mastodonte, la bouche ouverte, m’attendait sur le quai, accompagné d’un ballet de grues et d’une musique grinçante sous la petite pluie fine que les gens du Nord connaissent bien. J’ai été accueillie par le « purser », Commissaire de bord anglais qui m’a conduite dans ma cabine:
Un petit espace situé au 5ème étage avec un hublot. J’ai fait la connaissance des autres passagers. Je connais déjà Hannelore, qui logeait dans le même hôtel que moi à Dunkerque, d’origine allemande et avec laquelle j’ai immédiatement sympathisé. Font partie du voyage également 2 autres couples d’anglais très sympathiques qui s’arrêteront 1 mois à Auckland pour visiter ce pays (Nouvelle Zélande). Un autre anglais nous a rejoint, à la retraite, ainsi qu’une petite dame venue du nord de Manchester qui n’a plus d’âge et qui fait son 18ème voyage en cargo ! Tout ce monde parle anglais avec des accents différents et parfois difficiles à comprendre. Je suis la seule française.
Le Commandant de bord, le Commissaire de bord et le 1er officier sont anglais. L’équipage est russe (environ une vingtaine de personnes). Nous avons droit à des femmes de chambre russes. La mienne est très jolie, jeune, s’appelle Eva et fait tout pour m’être agréable. Je me suis promis d’apprendre des rudiments de russe avec elle.
Les repas sont à prendre à heure fixe : 7h30, 12h30, 18h30. Mélange de « cuisines » anglo-saxonne et russe. Les plats sont assez équilibrés, mélange de légumes et de viande bouillie. Petit déjeuner à l’anglo-saxonne… je ne mourrai pas de faim. Nous déjeunons avec l’équipage anglais et tout se déroule dans la bonne humeur. Le capitaine, homme costaud de 40 ans environ, semble heureux de vivre. Le Commissaire de bord, David, est plus réservé mais plein d’humour. Nous attendons l’arrêt de la pluie pour embarquer ….500 000 tonnes de farine ! Le commandant m’a expliqué qu’il y a toute une stratégie pour mettre les containers : il faut en enlever certains, en remettre d’autres, en enlever à nouveau d’autres encore … enfin, c’est plus compliqué qu’on ne le croit et voit. Je reviendrai là-dessus un peu plus tard.
Sinon, je visite en long et en large Dunkerque qui se trouve à 2,5 kms du port. Cela fait 6 jours que j’attends le départ ! C’est une ville entièrement détruite par la guerre, mais c’est tout de même une belle ville. Il y a un très beau musée d’Art Moderne (LAAC) au cœur d’un jardin de sculptures, d’eau, de pierres et de vent, à proximité de la plage avec une architecture étonnante en céramique blanche. Le musée portuaire est paraît-il intéressant mais je garde cette visite pour demain…. Il faut distiller les bonnes choses ! Je fais de longues marches sur cette immense plage, balayée par le vent et la pluie et bordée par des ajoncs ou roseaux qui retiennent les dunes.
Sur le cargo, il n’y a pas Internet mais on peut envoyer des courriels …. qui transitent par un satellite, puis arrivent à Londres et sont acheminés dans le pays concerné. Voilà l’adresse e-mail ouverte aux passagers : pax.gquk@amos.aws.co.uk
Je vous envoie quelques photos:
Ma cabine, vous l’avez vue plus haut. Le lounge:
La salle à manger:
À une prochaine fois, le départ est prévu pour samedi soir…. en principe. Brigitte
9 Comments
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Comment par Les Geoli — 10/3/2006 @ 15:30:43
Comment par jeannine Mercier — 10/3/2006 @ 17:00:24
Comment par Rubat du Mérac — 10/3/2006 @ 20:00:15
Comment par Pierre — 11/3/2006 @ 01:02:00
Comment par Marie-Claire — 11/3/2006 @ 10:04:48
Comment par coquerel colette et jacques — 11/3/2006 @ 19:45:08
Comment par Rubat du Mérac — 11/3/2006 @ 23:02:46
Comment par Pierre — 12/3/2006 @ 10:09:13
Comment par PUJALTE — 17/3/2006 @ 11:39:31