Aso (4) — 6e jour (4) Visite Aso
L’après-midi, nous nous restaurons rapidement, et je vais faire une promenade dans Aso. Je rappelle que la cité se trouve dans la caldeira du volcan. Je vais en profiter pour dessiner et faire un peu d’aquarelle…
Je m’assieds un moment au pied de cet arbre magnifique pour dessiner…
Nous avons vécu, cet après-midi-là, une petite aventure amusante, qui nous a permis d’éprouver, encore, la gentillesse des habitants.
Nous recherchions une pharmacie, afin d’acheter un antiémétique. Les habitants que nous avions interrogés nous avaient répondu qu’il n’y avait pas une véritable pharmacie, dans le coin, mais nous avaient indiqué une sorte d’épicerie, ou de drugstore, si l’on veut, qui faisait, également, herboristerie. Cependant, le gérant, déconcerté par notre demande, s’adressa, pour renseignements, à un monsieur en blouse blanche, l’air très sérieux, qui semblait s’y connaître et que nous avons pris, dès l’abord, pour une sorte de pharmacien.
À notre requête, il conseilla un médicament : une boîte contenant deux petites bouteilles d’un liquide verdâtre, qu’il fallait prendre à six heures d’intervalle. Tout était écrit en japonais, mais le gérant du drugstore semblait d’accord avec cette médication. Nous l’avons, donc, achetée, avec l’intention de demander, à l’hôtelier, en rentrant à l’hôtel, de me traduire la chose, afin de ne pas prendre n’importe quoi. Je vous rassure tout de suite : la liqueur en question avait bien des propriétés antiémétiques, ce que nous a certifié l’hôtelier.
Mais ce n’est pas cela le plus amusant : avant de sortir du magasin, l’homme en blanc n’étant déjà plus dans la pièce, nous avons demandé notre chemin pour une excellente boulangerie que l’on nous avait indiquée. Le gérant ne savait pas nous expliquer, mais il me conseilla d’aller voir le boucher, en face. Quelle ne fut pas notre surprise en constatant que le soi-disant pharmacien, enfin celui que nous avions pris pour tel, était, en fait, le boucher. Celui-ci, heureux de nous revoir, nous fit l’article pour la spécialité du coin : du bœuf qu’il était en train de préparer. Comme nous lui demandions le chemin pour la boulangerie, il nous proposa tout de suite de nous y emmener en voiture parce que, disait-il, c’était loin. Il vida sa petite voiture genre «Smart» pour nous emmener jusqu’à la boulangerie, puis nous indiqua le chemin pour rentrer vers notre hôtel…
Et, pour terminer la journée, un repas de plus appétissants :
Demain, nous quittons notre guest-house et reprenons le train pour Kumamoto pour visiter cette ville magnifique… et ses cerisiers en fleurs…
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