6/8/2015

Aso (1) — 5e jour (3)

Classé dans: — Brigitte @ 08:05:58

          Au soir du 5e jour, le ferry nous emmène, donc, de Shimabara à Kumamoto. Nous reviendrons visiter Kumamoto plus tard, parce que c’est une ville intéressante, qui possède, en particulier, un des plus beaux châteaux du Japon. Mais, pour l’heure, nous nous rendons (par le train) à Aso.

          Aso sera le point de départ pour la visite du Mont Aso (阿蘇山, Aso-san), le plus vaste et un des plus actifs volcans du Japon. C’est, en fait, un complexe volcanique, qui regroupe une quinzaine de cônes, dont cinq principaux, au sein d’une des plus grandes caldeiras du monde. Celle-ci fait 25 km (N-S) sur 18 (E-O), soit une circonférence de 120 km.

Le sommet du cône le plus élevé (Taka-dake) est à 1592 m. le Naka-dake, le plus actif, culmine à 1506 m ; son cratère contient un lac acide de couleur verte, qui se vidange, lors d’éruptions magmato-phréatiques, avec émission de fumerolles et de vapeurs.

Comme le Mont Unzen, que nous avons, vu, et qui se situe à 75 km en ligne directe, et comme le Sakurajima, que nous verrons à 150 km plus au Sud, cette zone volcanique résulte de la subduction de la plaque philippine sous la plaque eurasienne.

          Nous allons loger pour deux nuits dans un charmant « guest-house » dont le propriétaire vient nous chercher à la gare à notre arrivée.

  Aso 1 Asobigokoro

        Il nous apprend que, le lendemain matin, comme tous les vendredis, il emmène les volontaires matinaux sur un sommet afin de contempler le lever du soleil sur les volcans. Bien entendu, nous sommes de la partie. Il nous faudra nous lever tôt pour être à pied d’œuvre, là-haut, à 6 h 30…

           Chambre japonaise classique : futons sur tatami. Il y a une cuisine, pour préparer son petit-déjeuner ou ce que l’on veut, une salle de réunion agréable, où l’on peut déjeuner, des salles de douches, etc.

           Une mention, cependant, pour les toilettes « western style » qui sont équipées d’un katana, un vrai… Mais oui ! ;-)

                              Aso toilettes

Et, puisque nous avons cinq minutes,Et que je n’ai jamais abordé le sujet, il faut que je vous parle brièvement des toilettes japonaises. Par ce que c’est tout un poème !

          En effet, on rencontre, au Japon, deux sortes de toilettes, pour simplifier. Le modèle le plus ancien, très simple, consiste en des sortes de toilettes à la turque inversées, toilettes traditionnelles, que l’on retrouve encore en Chine et dans le reste de l’Asie. Après la Seconde Guerre mondiale, les toilettes occidentales à chasse d’eau sont apparues, en même temps que les urinoirs. Mais les Japonais ont singulièrement perfectionné le système en créant des sortes de toilettes à bidet, nommées « washlets », nom commercial est la propriété de l’entreprise Toto, qui est la principale sur le marché.

          Ces toilettes, qui comprennent de plus en plus de perfectionnements, allant du siège chauffant à la régulation de la température de l’eau qui nettoie le postérieur de l’utilisateur(trice), jusqu’au bruit fictif d’une chasse d’eau (notamment pour les toilettes des dames) qui permet de couvrir les bruits gênants, voire le séchage par ventilation à température ajustable, ces toilettes sont affectées d’un nombre impressionnant de boutons permettant de réaliser ces opérations, si bien que l’on a l’impression, en s’asseyant, de se trouver devant le tableau de bord d’un Boeing ! ;-)

                               Toilettes japon 1

           Un mode d’emploi est, même, très souvent affiché (il s’agit d’un carton plastifié, sur la vue de celles avec katana), surtout pour les étrangers, parce que les Japonais savent très bien s’en servir. D’autant qu’actuellement 80 % des foyers sont pourvus de tels appareils, et qu’on les trouve, même, la plupart du temps, dans les toilettes publiques, très faciles à trouver au Japon.

                               toilettes japon 2

  Mais je n’avais jamais vu de telles toilettes armées !

          Par ailleurs, l’hygiène est quelque chose de très important, au Japon, dont les habitants séparent l’intérieur des habitations, propre, de l’extérieur, pas propre. En conséquence, on laissera les chaussures, qui ont fréquenté l’extérieur, à l’entrée, pour circuler, à l’intérieur, pieds nus, en chaussettes, ou avec des chaussons. Lesdits chaussons sont, d’ailleurs, fournis, dans les ryokans. Même les valises à roulettes doivent éviter de rouler à l’intérieur quand elles ont roulé à l’extérieur !

Cependant, les toilettes, qui, autrefois, étaient à l’extérieur, donc dans un lieu « non propre », ont un statut particulier, car, bien qu’à l’intérieur, elles sont toujours considérées comme pas tout à fait propres. Par suite, on emploiera, pour y entrer, des chaussons spécifiques qui sont devant la porte où on les laissera en repartant…

           C’est pas tout ça, mais, demain, il va falloir se lever tôt, pour aller voir le lever de soleil sur les volcans ! :-)

                                          

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