Ōsaka-Dōtonbori — 19e jour (2)
Après un bain relaxant dans l’onsen de l’hôtel, nous avons décidé d’aller nous restaurer en visitant, de nuit, le quartier animé de Dōtonbori. C’est, pratiquement, une unique rue, longeant le canal Dōtonbori entre le pont Dōtonboribashi et le pont Nipponbashi du quartier de Namba, à 10 min. de la gare du même nom.
Cliquer ici pour voir la carte et une visite guidée en images du quartier
En 1621, Dōtonbori fut transformée en rue de divertissement d’Ōsaka. Dès 1662, la rue comptait pas moins de six théâtres kabuki et cinq théâtres buraki, ainsi qu’un théâtre de marionnettes unique en son genre.
Au fil des années, la désaffection pour ce genre de divertissements amena les attractions d’origine à fermer et les cinq théâtres restants furent détruits lors du bombardement américain de la ville au cours de la Seconde Guerre mondiale. Actuellement, les théâtres ont disparu, le quartier est célèbre pour ses magasins, ses restaurants, ses enseignes lumineuses et son animation qui en fait le rendez-vous de la jeunesse.
L’enseigne lumineuse, que l’on voit sur la photo précédente, du confiseur Ezaki Glico, représentant un coureur passant la ligne d’arrivée, est mondialement célèbre. Glico est une marque de confiserie célèbre dans toute l’Asie pour ses “Pocky“, commercialisés sous licenc en Europe son le nom de “Mikado“, par LU.
Pourquoi un coureur, me direz-vous. C’est toute une histoire : en 1919, un monsieur nommé Riichi Ezaki produit ses premiers caramels à base de glycogène. Peu auparavant, ayant vu des enfants jouer avec ardeur, au bord de mer, il s’était imaginé qu’ils tiraient leur énergie du glycogène des huîtres qu’ils consommaient. En 1922, il fonde l’Ezaki Glico Company et, à partir de 1927, commence à mettre des jouets dans les boîtes de friandises pour les enfants.
Depuis la création de l’entreprise jusqu’à ce jour, l’image du coureur courant 300 m symbolise la marque : la valeur énergétique d’un caramel (16 kcal) permet à une personne mesurant 1,65 m et pesant 55 kg de courir 300 m. D’où le slogan : « 300 mètres avec une bouchée ». L’enseigne modifiée, lors d’événements sportifs, est une attraction d’Osaka et un lieu de rendez-vous facile.
Ōsaka est connue pour sa gastronomie. Ses plats régionaux les plus connus sont l’okonomiyaki — cette sorte de crêpe ou d’omelette, entourant des ingrédients très variables, cuite sur une plaque chauffante, que nous avons déjà rencontrée à Hiroshima, mais qui n’est pas tout à fait la même, ici —, le takoyaki — littéralement “poulpe cuit", variété de beignets contenant des morceaux de poulpe, généralement vendu dans des échoppes pour être consommé à l’extérieur ou emporté —, les udon, nouilles traditionnelles japonaises à la farine de blé tendre, ainsi que les sushis régionaux.
La préparation de takoyakis.
Bon… Il est 19h 20 et tout ça me donne faim !… Nous choisissons un petit restaurant sympathique et commençons par des takoyakis :
Ensuite, c’est cela que je m’apprête à manger, cuit sur la plaque :
Je vous avais prévenus que j’avais faim !
Après quoi, nous reprenons notre promenade nocturne. Les enseignes des restaurants sont, parfois, géantes :
Le restaurant… de crabe Kani Doraku et son célèbre crabe géant animé, qui a été copié ailleurs…
Un petit temple :
21 heures ! Il est temps, pour nous, de regagner notre hôtel-capsule, lire nos mails, consulter les nouvelles… et dormir…
Demain, nous partons pour Koya-san. Bonne nuit !……………
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