2/3/2013

Miyajima — 16e jour (2) et 17e jour (1)

Classé dans: — Brigitte @ 14:07:50

            Après déjeuner, nous allons prendre le ferry pour l’île de Miyajima, classée comme « l’un des trois plus beaux sites du Japon » (sic), avec des temples et des sanctuaires dont l’un est inscrit au Patrimoine Mondial. On dit, également de cette île qu’elle est « un Japon en miniature ». Nous nous devions de la visiter…

          Il est 15 heures. Au revoir, Hiroshima ! (nous reviendrons demain, pour repartir sur Okayama ; nous couchons dans l’île).

  Miyajima 1 ferry

  Miyajima 2

           À l’arrivée, le grand torii  qui semble flotter sur l’eau. Portail shintō qui symbolise le passage entre monde profane et monde sacré. Autrefois, l’île entière de Miyajima était considérée comme une divinité, ou, plutôt, un ensemble de déesses. Ce portail, construit à 200 m du sanctuaire d’Itsukushima marque l’entrée de ce temple « flottant », enfin, un temple qui semble flotter sur les eaux, à marée haute.

  Miyajima 3

          Nous allons débarquer et visiter l’île, bien entendu en commençant par ce temple.

  Miyajima 4

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          Le torii a été construit, pour la première fois, en 1168, quand Taira-no-Kiyomori, gouverneur de la province d’Aki, démarra la construction du sanctuaire.

  Miyajima 6

           Ce temple, à l’architecture raffinée de l’époque Heian, laqué d’un rouge vermillon flamboyant, contraste avec le bleu intense de la mer et le vert profond des forêts primitives du mont Misen.

   Miyajima 7

            Du fait de nombreux incendies et autres intempéries, le sanctuaire principal, que l’on peut admirer aujourd’hui, est dédié aux trois déesses Munakata, date de 1571, tandis que le sanctuaire Marodo (dédié aux divinités extérieures), date de 1241. C’est un des exemples les plus raffinés de l’architecture de l’époque Heian. Le toit du sanctuaire principal est à deux pentes incurvées et symétriques, et, sur la façade, s’ouvrent des portes losangiques et pliantes à lattes, laquées d’un vernis bleu vert, qui ajoutent une touche de grâce et d’élégance à l’ensemble. La galerie fait 262 m de longueur sur 4 m de largeur ; l’espace entre les piliers est d’environ 2,4 m. De légers espaces entre les lattes permettent de réduire la poussée de l’eau à marée haute et de rejeter les eaux de pluie.

Comme le sanctuaire est construit en mer, ses fondations, immergées, se décomposent assez facilement. Il est, en outre, soumis aux intempéries, vents marins et typhons. Mais bien qu’il nécessite un entretien constant, après plus de 800 ans, nous pouvons toujours, aujourd’hui, admirer le même sanctuaire que la Cour de l’époque Heian.

   Miyajima 8

Ce pont apparaît pour la première fois dans un document de l’époque Ninji (1240-1243), ce qui indique qu’il n’existait pas encore lorsque Taira-no-Kiyomori vint visiter le sanctuaire. On dit que les messagers de l’Empereur l’empruntaient pour pénétrer dans le Sanctuaire Principal à l’occasion de festivals tels que le Gochinzasai. Des escaliers temporaires étaient alors montés sur le pont pour faciliter la traversée des messagers.

Nous continuons la visite de l’île.

  Miyajima 9

                                   Miyajima 10

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  Miyajima 12

           La nuit tombe tôt, au Japon, mais, ici, et tout spécialement en automne, elle s’éclaire de mille couleurs :

                                   Miyajima 13

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                                   Miyajima 15

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  Miyajima 19                    Après cette petite marche dans la montagne, il est temps de se restaurer… puis d’aller dormir. La matinée suivante, avant de reprendre le ferry, vers 11 heures, nous la consacrons, encore à la visite de l’île :

                                    Miyajima 120

                La pagode Goju-no-to à cinq étages fut construite, à l’origine, en 1407 et restaurée en 1533. Elle est principalement dédiée au Bouddha de la Guérison ainsi qu’à ses disciples Fugen et Monju. Elle a été construite dans son intégralité en style japonais comme en témoignent les capuchons ornementaux, les piliers de rambarde et le placement des chevrons. Cependant, l’influence chinoise apparaît dans certaines parties comme le sommet des piliers en bois qui supportent les combles ainsi que dans les queues de chevrons.

                                   Miyajima 21

  Miyajima 24

                                   Miyajima 23

  Miyajima 25

                    Après la dégustation d’une délicieuse huître gratinée :

  Miyajima 26

et un adieu au torii plongé dans ses eaux bleues…

  Miyajima 22

… nous quittons l’île pour nous rendre à Okayama (dans la gare de laquelle nous avons laissé le principal de nos bagages), via Hiroshima.

  

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