Hiroshima — 16e jour (1)
Nous nous levons, donc, tôt (plus tôt que prévu, au départ, donc), pour essayer de prendre le premier train pour Hiroshima. Et bien nous en a pris
Notre charmante logeuse se lève également, pour nous saluer avant notre départ… Il pleut à verse, après toutes ces belles journées à Kyoto et Nara… Nous nous habillons en conséquence, enfilons nos chaussures, restées sagement dans l’entrée, comme d’habitude, et nous apprêtons à partir courageusement sous la pluie… quand, par miracle, celle-ci cesse d’un coup dès que je mets le nez dehors !
Le Ciel n’est, donc pas contre nous !… Nous partons pour la gare et le premier train pour Hiroshima (un shinkansen) comporte au moins quatre ou cinq voitures absolument sans réservation ! Nous avons toute la place que nous voulons, et ces places sont très confortables, dans les trains japonais. Il est heureux que j’aie refusé de tenir compte des dires de l’employée revêche de la veille.
Nous effectuons un agréable voyage et arrivons à Hiroshima un peu avant 10h 30. Nous laissons nos gros sacs à la consigne de la gare pour n’emporter dans nos petits sacs à dos que les affaires nécessaires aux deux journées à venir, puisque nous allons coucher non loin de là dans l’île de Miyajima.
Nous visitons la ville. La première chose qui frappe est, évidemment, les restes détruits en 1945 du Palais des expositions et conservés pour la mémoire…
Le musée, très intéressant, expose, dans un vaste panorama historique, les causes et les conséquences de la guerre…
Ici, les objets calcinés et fondus par la chaleur de la bombe
Une montre arrêtée à l’heure exacte de l’explosion de la bombe : 8h 15
La ville, reconstruite…
avec de beaux parcs et jardins…
et les monuments du souvenir…
Mais Hiroshima est, également, la capitale de l’okonomiyaki, sorte de crêpe (faite de farine de blé et de poisson séché, puis de nouilles, l’ensemble retourné sur des œufs brouillés) typiquement japonaise. Le mot est composé de okonomi (お好み, littéralement « ce que vous aimez / voulez ») et yaki (焼き, grillé). Le tout est servi tel quel ou bien recouvert avec des oignons verts hachés, que l’on peut, également, recouvrir de sauce spéciale “okonomi“.
Les restaurants spécialisés sont pris d’assaut… Il faut faire la queue pour y entrer, puis attendre tandis que l’on vous prépare votre repas sur la plaque chauffante, devant vous.
Me voilà enfin servie !
Bon appétit !… Brigitte
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