8/8/2008

LEH — Les monastères — THIKSE et HEMIS

Classé dans: — Brigitte @ 13:37:16

                  voir carte deux articles plus bas (Alchi)

           THIKSE,  monastère construit au XVème siècle, au sommet d’une colline rocheuse, surplombe la vallée.

                         monastère de Thikse

Dans la cour principale à droite de l’entrée, le sanctuaire dédié à Matreya a été consacré par le Dalai Lama en 1980. On découvre un énorme Maitreya  (Bouddha du futur) (**) polychrome, haut de 12 m. Et l’on se laisse séduire par le sourire empreint de sagesse de l’immense tête dorée de la statue.

(**) [ maitreya = amical, bienveillant, en sanscrit . Il y a environ deux mille six cents ans, Gautama Bouddha aurait prophétisé qu’au début de l’ère nouvelle viendrait dans le monde un grand instructeur, un Bouddha comme lui, du nom de Maitreya, qui inspirerait à l’humanité la création d’un âge d’or, d’une brillante civilisation fondée, selon lui, sur la justice et la vérité. La croyance en l’avènement de Maitreya, qui serait le prochain Bouddha à venir lorsque le Dharma, l’enseignement du Bouddha Shakyamuni, aura disparu, est partagée par les courants theravāda et mahāyāna du bouddhisme. ]

                           Thikse bouddhas

                          De très vieilles fresques décorent les murs de ce monastère dont l’une, intéressante, reprend de manière imagée l’un des fondements de l’enseignement bouddhique : la Roue de la vie, qui embrasse la totalité de l’existence conditionnée, aussi étendue que le cosmos. : un monstre, symbolisant l’impermanence, tient entre ses griffes et ses crocs une grande roue dont le moyeu est occupé par trois animaux incarnant les défauts majeurs de l’être humain la Haine (symbolisée par le serpent), le Désir (par le pigeon- ou le coq) et l’Ignorance (par le porc noir). Ils forment un cercle, chacun tenant la queue de l’autre. Les scènes de la jante illustrent la chaîne des douze causes et celles des cinq quartiers (souvent six) les cinq(six) voies de la transmigration : les deux du haut représentent les hommes, les dieux et les guerriers ou asuras alors que ceux du bas incarnent les destinées douloureuses de l’Enfer dont les prétas et les animaux, prisonniers de leur ignorance.

                            roue de la vie

L’essentiel de l’enseignement du Bouddha peut, en effet, se résumer ainsi : toute existence est pénible, car elle est inéluctablement sujette à la maladie, la vieillesse, à toutes sortes de souffrances… et se termine toujours par la mort, même celle des dieux. Il est, donc, indispensable de renoncer au désir de renaître et s’employer à briser l’enchaînement des vies successives et, pour cela, rompre tous les liens qui retiennent l’être dans le cycle des transmigrations : samsāra : ceux de l’ignorance, du désir et de la haine, ceux de l’illusion et des passions diverses. On ne peut y parvenir que par l’exercice d’une morale rigoureuse et la pratique de méditations et d’exercices qui purifient l’esprit pour lui permettre enfin d’atteindre la délivrance définitive de toute renaissance et une sérénité inébranlable appelée nirvāna (littéralement extinction des erreurs et des passions).

         Thikse et tangka
                                                                                                                                                                 Un tangka à Thikse

                              Drapeaux de prières
                                                                 Drapeaux de prières

        Le monastère de HEMIS   fut, quant à lui, fondé au XVIIème siècle. Situé à 48 kms de Leh sur l’autre rive du fleuve Singee Tsangpo (Indus), le monastère de Hemis est adossé au flanc d’une colline au fond d’une gorge profonde au centre d’une oasis où poussent saules et peupliers. Hemis est le plus grand monastère Drukhpa du Ladakh. Monastère le plus accessible, le plus célèbre et le plus visité. Hemis possède une vaste cour sur laquelle donnent de jolies vérandas de bois sculpté.

                          monastère de Hemis

Il a la particularité de posséder le plus grand thangka du Laddakh (long de plus de 12m et haut de quatre étages), brodé et orné de perles, qui n’est déroulé qu’une fois tous les 12 ans, c’est-à-dire qu’à présent, il ne le sera pas avant 2016. Il est célèbre aussi grâce à la fête lamaïque, Tse-Chu, qui s’y déroule en juillet. Elle célèbre la naissance de Padmasambhava, qui introduisit le bouddhisme au Tibet vers le VIIe siècle ap. J.-C.. C’est un lieu de pèlerinage important pour les Bouddhistes ladakhis qui doivent s’y rendre au moins une fois dans leur vie.

                           À suivre…. si vous voulez ! ;-)                         Brigitte

1 Commentaire »

  1. magnifiques aquarelles. en vendez-vous? OU DES AFFICHES OU CARTES POSTALES? JE SERAIS VRAIMENT ‘’RAVIE'’. D’AVANCE MERCI.

    Comment par TOURNIER Yveline — 23/5/2011 @ 19:15:54

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