SAIGON (Hô Chì Minh-Ville)
Wouarf !… La bouffée d’air chaud (32°C mes amis !), après le mirage de l’arrivée en avion sur le damier miroitant des rizières au cœur duquel surgit, soudain, la ville… la capitale économique du Vietnam, peuplée de 8 millions d’habitants…
Bon, mes routards, las d’attendre, sont allés boire une bière. J’en profite pour envoyer rapidement un petit mot. Mes photos seront mises en ligne plus tard…
Saigon (tout le monde continue à l’appeler ainsi) est une ville lovée dans la boucle d’une rivière nonchalante, au milieu d’une plaine basse et luisante d’eau où les rizières s’étendent à l’infini, se diluant, au loin dans le delta du Mékong…
Nous avons dû changer notre programme, préférant rattraper notre retard en prenant l’avion. Donc, nous voilà à Saigon, accablée de chaleur et d’humidité, mais toute en effervescence avec le Nouvel An. Les rues, chose exceptionnelle, sont vides de mobylettes et de gens. Des fleurs partout, surtout dans la fameuse rue Dai Lo Nguyen Hue qui regorge d’extraordinaires arrangements floraux.
Tout Saigon vient se faire photographier, en vêtements endimanchés, dans cette rue… J’en profite pour vous en montrer des images.
Les trottoirs sont larges, bien que leur pavage laisse à désirer. Mais on y voit peu de piétons. La chaleur y est certainement pour quelque chose, mais aussi un certain snobisme qui veut que marcher à pied fait pauvre, tandis que rouler à vélomoteur Honda, c’est bien plus chic !
Un feu d’artifice a été tiré à minuit pile et j’ai rarement vu une telle explosion de couleurs et formes dans ce ciel. Les vietnamiens sont de véritables artistes !
Sinon, la ville elle-même est assez moderne, avec de grandes avenues (désertes, ce qui est exceptionnel). Tous les noms des rues ont été changés excepté quatre rues que je dois signaler impérativement : Pasteur (on ne le présente plus),
Calmette (vaccin contre la tuberculose), Yersin (bacille de la peste) et A. de Rhodes (écriture du vietnamien en caractères latins — voir mon article à ce sujet).
De grands arbres aux essences diverses répandent une grande ombre agréable sur les rues déjà surchauffées… même si c’est l’hiver ici ! Une certaine langueur et nonchalance vous envahit mais cette fausse impression cache une vie extrêmement active……..
Houps!… Mes australiens impatients reviennent et m’ont demandé le poste. Je le laisse mais j’ai dit, je crois, le principal.
Demain, c’est l’aventure, nous partons dans le Delta du Mékong… sans réservation… Et, en cette période de fête du Têt, les bus sont rares……. Nous verrons bien !
Bizatous ! Brigitte
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