1/8/2011

Fin et conclusion du voyage en Équateur

Classé dans: — Brigitte @ 20:26:21

                   Ça y est ! J’ai bouclé mes valises et, demain matin, nous repartons pour Paris, via  la Colombie. Adieu, donc, l’Équateur !…

                   J’ai été séduite par cette terre aux contrastes saisissants à tous points de vue : nature, culture, population. Contraste physique, dans la verticalité des volcans les plus hauts du monde, aux neiges éternelles — y compris le plus haut sommet de la planète, si l’on tient compte de l’aplatissement de la sphère terrestre — et l’horizontalité des basses terres chaudes qui bordent le Pacifique, des plateaux élevés et des plaines qui s’étendent jusqu’à l’Amazone. Diversité des populations, indiennes (déjà réparties en 28 “peuples” !), blanche, noire, métisses. Diversité des coutumes, disproportion entre le peuplement majoritaire des hautes terres, la Sierra, et les principales sources du revenu national situées, au contraire, dans les régions côtières. Disparité, encore, entre les hauts plateaux des Andes et la jungle amazonienne, noyée de pluie, qui s’enveloppe pudiquement dans un halo de nuages… Voire entre les plaines côtières occidentales du nord , à la végétation dense, et celles du sud, complètement désertiques…

                  Diversité économique, également, dans ce pays où de grandes richesses côtoient une extrême pauvreté. Et la Mitad del Mundo, où il est possible de poser un pied dans chaque hémisphère, le Nord, plus riche, et le Sud, aux populations plus misérables, apparaît, ici, comme un symbole non seulement de notre monde, mais encore de ce pays à la diversité unique dans un espace aussi restreint. Citons, aussi, ces agréables petits ports de pêche et ces villes marquées par leur passé colonial, comme Cuenca, ou très modernes, comme Quito, enserrée sur 70 km entre des montagnes.

                 Mais, sous la jupe plissée des volcans, les pans de montagne comme tissés de multiples cultures colorées, l’Équateur se réveille, aussi, avec les ressources pétrolières de l’Oriente (les plaines orientales), et une nouvelle politique économique insufflée par le Président Rafael Correa, économiste chrétien, marié à une belge, qui est ouvert aux petites gens et semble aimé de son peuple, qui lui a accordé sa confiance, lors du référendum de mai dernier. Lors de cette dernière journée à Quito, j’ai, du reste, pu assister, tout à l’heure, sur la Plaza de la Independencia :

    Plaza de la Independencia Quito

     à l’une de ses apparitions au balcon, acclamé par la foule :

                             President Correa Quito

     qui admirait, également, les uniformes rutilants de la garde à pied :

    Quito garde à pied

     laquelle défilait sur la place :

    Quito garde défilant

     et de la garde à cheval :

                       Quito garde à cheval

                  Mais, au-delà des images qui restent gravées dans l’esprit, ce qui m’a profondément touchée, c’est la rencontre d’hommes et femmes de l’Ancien continent qui viennent consacrer une partie de leur vie, voire leur vie entière, à aider les plus déshérités de ce Nouveau monde. Des Fondations multiples et exemplaires apportent nourriture, soins et éducation aux populations et aux enfants nécessiteux. Je ne puis qu’exprimer toute mon admiration pour ces missionnaires ou bénévoles d’un temps ou d’une vie…

    Quito cloître San Francisco

                                            Quito  —  Cloître de San Francisco

                                                                                        Brigitte

                                                                              Fée Brigitte 8

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